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L’Imaginarium du docteur Parnassus, aujourd’hui dans les salles !
Par Gillossen, le mercredi 11 novembre 2009 à 13:11:49
Tous les mondes du docteur Parnassus...
Cre?er les mondes imagine?s par Terry William a e?te? un challenge pour ses collaborateurs... mais aussi un immense plaisir. Proche collaborateur, le directeur de la photographie Nicola Pecorini a e?te? associe? au projet de?s le de?but. Il raconte : « C’est le degre? de poe?sie contenu dans le sce?nario qui m’a le plus impressionne?. Pour avoir partage? les dix dernie?res anne?es de passions et de frustrations de Terry, je sais tre?s bien d’ou? vient le Docteur Parnassus. Cet homme fatigue? a essaye? d’e?clairer ses semblables humains, il a essaye? de leur apprendre a? laisser leur imagination s’envoler, et a? conside?rer les re?ves comme une richesse et non pas comme un fardeau. Terry est Parnassus. De tout ce qu’il a ve?cu, il a fait une histoire sublime dont il est impossible d’appre?cier la richesse en une seule fois. »
Nicola Pecorini continue : « Pour moi, cette histoire est un re?sume? de l’univers artistique de Terry : vous y trouvez tous les the?mes de ses pre?ce?dents films. Ce sce?nario fait preuve d’une maturite? remarquable, et je suis persuade? que tous ceux – et ils sont tre?s nombreux – qui aiment l’œuvre de Terry trouveront que ce film est le meilleur qu’il ait jamais fait.»
Le directeur de la photo ajoute : « Nous avons essaye? de planifier tous les de?tails a? l’avance. Les se?quences avec l’Imaginarium, en particulier, ont e?te? de?coupe?es plan par plan et cadre par cadre. Mais me?me la pre?paration la plus minutieuse qui soit ne peut empe?cher les impre?vus. Terry et moi partageons une vision commune de la mise en sce?ne. Nous utilisons des panoramiques a? 360 degre?s pour montrer ce qui nous entoure, de cette fac?on le spectateur a le sentiment d’e?tre vraiment au cœur de l’action. Mais e?clairer une sce?ne sur 360 degre?s est beaucoup plus complique? que de la filmer de loin au te?le?objectif ! »
Nicola Pecorini pre?cise : « Nous avons utilise? des objectifs grand angle parce que c’est ainsi que nous voyons le monde. Les humains voient le monde en grand angle, et Terry voulait laisser au public de l’espace et une liberte? de regard. Avec le grand angle, vous pouvez choisir ce sur quoi vous focalisez votre attention. A l’inverse, quand vous re?duisez la profondeur de champ, vous de?cidez pour le public de ce qu’il doit regarder. Comme Terry, je n’aime pas trop cette approche, je n’aime pas contraindre le spectateur. »
Mick Audsley, qui fut le monteur de L’ARMEE DES 12 SINGES, e?tait heureux de retrouver Terry Gilliam. Comme Nicola Pecorini, il a rejoint le projet tre?s to?t. Le chef monteur raconte : « J’ai commence? par sche?matiser le sce?nario sur un grand tableau, pour de?tecter avant le de?but du tournage ce qui aurait pu poser des proble?mes au niveau du montage. J’ai travaille? en e?troite collaboration avec Terry, mon ro?le e?tait donc d’assembler et d’orchestrer ce que je voyais pour le public. »
Mick Audsley ajoute : « Le plus difficile avec ce film aura e?te? de travailler sur les sce?nes tourne?es devant des fonds bleus. Quand je les recevais, elles n’e?taient que partiellement termine?es. Malgre? cela, il fallait e?tre capable de choisir les meilleures prises pour le montage me?me s’il manquait la plupart des informations visuelles. C’e?tait un ve?ritable de?fi.
« Bien su?r, le plus important est toujours de choisir les meilleures prestations des come?diens et de s’assurer que la construction de ces sce?nes permettent l’incrustation d’effets visuels. »
Pour les costumes du film, Terry Gilliam a travaille? avec la chef costumie?re Monique Prudhomme. Celle-ci raconte: «Terry est ouvert a? toutes les ide?es inte?ressantes, il adore la fantaisie et les choses un peu folles. La cre?ation des costumes l’inte?ressait beaucoup. Avec lui rien n’est fige?, il faut e?tre capable de le suivre dans ses ide?es tout en apportant les vo?tres. Travailler avec lui est une ve?ritable aventure. »
Monique Prudhomme poursuit : « Le travail commence par ce que j’appelle la phase «chasse et collecte». Terry avait apporte? beaucoup d’images a? partir desquelles nous avons collecte? toutes sortes de ve?tements et d’accessoires, des chapeaux, des manteaux, des foulards. Apre?s cela, nous avons fait venir les acteurs, et avec eux, nous avons affine? les personnages en les habillant avec diverses pie?ces de notre stock. Pour le Docteur Parnassus, par exemple, j’ai imagine? que cet homme immortel qui vit dans les recoins perdus de Londres devait toujours avoir froid et souffrir de l’humidite?. Je l’ai donc ve?tu de plusieurs couches de ve?tements. Il porte des chemises, des pulls et des doublures sous ses manteaux et ses e?charpes. Christopher Plummer pouvait utiliser tous ces ve?tements comme des accessoires, les enlever ou les remettre, mais cela l’aidait aussi beaucoup a? cre?er ce personnage grognon et fatigue? par la vie. »
Monique Prudhomme conclut : « Travailler avec Terry est un honneur et un privile?ge. Son univers est tre?s e?clectique et il propose sans cesse de nouvelles ide?es et de nouveaux concepts. C’est un flux constant qui permet d’avoir chaque jour des ide?es encore meilleures que celles de la veille. C’est une fac?on fabuleuse de collaborer. » Cre?atrice des coiffures et des maquillages, Sarah Monzani confie : « Je connais Terry depuis longtemps, je sais comment il travaille. Il est tre?s implique?, et quoi qu’il ait pu e?crire, tout est dans sa te?te. Il a pris le temps de nous expliquer ce qu’il voulait. Sans cela nous n’aurions pas pu travailler parce qu’a? chaque lecture du sce?nario, vous de?couvrez de nouvelles choses et de nouvelles pistes !
« En fait, de mon point de vue, le film se re?partit en deux grandes histoires. La premie?re est celle du Docteur Parnassus et des acteurs qui l’accompagnent, une troupe de vagabonds crasseux qui vivent dans les recoins les plus sordides de la ville. Et puis il y a le monde magique des petits spectacles qu’ils jouent sur sce?ne. Des spectacles qui sont tous tre?s diffe?rents les uns des autres. Comme le Docteur Parnassus est a?ge? de plusieurs centaines d’anne?es, ses spectacles refle?tent toutes les e?poques qu’il a traverse?es depuis le Moyen A?ge jusqu’a? aujourd’hui. »
Sarah Monzani explique : « Tous les maquillages et toutes les coiffures que nous avons cre?e?s pour Valentina correspondent soit a? des choses qui la font re?ver depuis qu’elle est petite, soit a? des choses qu’elle a trouve?es dans la malle a? costumes que posse?de le Docteur Parnassus depuis des anne?es. Tous les costumes de la malle ont e?te? conc?us par Monique Prudhomme, et nous avons de?veloppe? l’identite? visuelle de chaque personnage a? partir de ce qu’elle m’a donne?. »
Pages de l'article
- Synopsis
- Il était une fois...
- L'Imaginarium arrive en ville...
- Tous les mondes du docteur Parnassus...
- Entretien avec Terry Gilliam, réalisateur et scénariste
- La critique d'Alana Chantelune
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