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Arawn

(Ce Cycle est Terminé)

Auteur/Autrice : Ronan Le Breton (Proposer une Biographie)
Dessin : Sébastien Grenier (Proposer une Biographie)
Arawn

Bran le Maudit

Apparu dans la série “Légendes de la Table Ronde”, le personnage d’Arawn est ici le protagoniste et le narrateur.
Dans cette série éponyme, Arawn nous raconte comment l’homme qu’il fut est devenu un guerrier, un héros, un roi… un Dieu. Et pourquoi il en est venu à haïr ses semblables, les Hommes.
Dans ce premier tome, Arawn évoque son enfance, la terrible prophétie, celle qui a fait de ses trois frères, des rivaux et ses pires ennemis…

Arawn

Les Liens du Sang

Alors que ses quatre enfants sont partis à la conquête d’un royaume, à la poursuite d’une destinée hors normes qu’ils se disputent, Siamh se retrouve seule face aux nombreux dangers qui la guettent. Attaquée par quatre créatures de la nuit, la redoutable guerrière n’est cependant pas une proie facile. Alors que la vie de la belle ne tient plus qu’à un fil, celle du roi Gresholm prend fin lors d’un ultime banquet arrosé … de sang. Arawn s’empare définitivement du trône et conquiert dans la foulé les autres royaumes de Cymru. Un seul trophée manque cependant encore à son tableau de chasse : le corps et surtout le cœur de la reine Deirdre …

Arawn

La Bataille de Cad Goddun

Je me nomme Arawn. Je suis le seigneur de la Terre Brûlée. Le roi des enfers. Le souverain des morts. Les humains me redoutent. Ils ont raison. J’ignore la pitié. Je méprise la faiblesse. Je suis le Dieu de la colère. Le Dieu Vengeur. Pourtant, il n’en a pas toujours été ainsi. Ecoutez donc mon histoire… Je retrouvai Math sur la plaine de Cad Goddun. L’issue de la bataille ne faisait aucun doute. La victoire serait mienne. Et elle promettait d’être écrasante. Nous étions sur mes terres. Nous étions plus forts, plus nombreux. Et j’avais avec moi le chaudron de sang…Mais les dieux sont joueurs…

Arawn

Le Chaudron de Sang

” Je me nomme Arawn. Je suis le seigneur de la Terre Brûlée. Le roi des enfers. Le souverain des morts. Les humains me redoutent. Ils ont raison. J’ignore la pitié. Je méprise la faiblesse. Je suis le Dieu de la colère. Le Dieu Vengeur. Pourtant, il n’en a pas toujours été ainsi. Ecoutez donc mon histoire. Je croyais connaître mon ennemi. Je le pensais loin de moi, sur les terres d’Erin… J’avais tort. Il avait toujours été là. Au plus près. Tout près de mon coeur. Je le croyais mon allié, mon ami, mon compagnon. J’avais une confiance aveugle en lui. J’écoutais ses paroles : Le Chaudron de Sang… Mais il s’est servi de moi, comme il s’est servi des autres. Pour accomplir son plan machiavélique… “

Arawn

Résurrection


Dans ce cinquième tome, Engus va à la rencontre de son destin. Tout le désigne comme l’élu, l’égal d’un dieu, la divinité annoncée par la prophétie. Mais c’est sans compter sur la duplicité du Chaudron de Sang… Ou sur la loyauté du barde Owen. Le plus lâche des compagnons d’Arawn, mais le plus constant également.
Arawn peut-il ressusciter d’entre les morts ?…
Le terrifiant Chaudron de Sang en a le pouvoir. Le fera-t-il ?
Quel est finalement le sombre dessein de la relique démoniaque ?…

Arawn

La Terre brûlée

Dans ce sixième et dernier tome, Arawn va enfin réaliser son destin, celui d’un Dieu, un Dieu de la colère, un Dieu des enfers. Mais avant que la prophétie des Osselets se vérifie, il va encore lui falloir traverser trois épreuves :
Chasser cet étranger qui a pris le contrôle de sa chair et de ses pensées, le chaudron de sang.
Se défier des conseils du maître de la magie du sang, son oncle, Fenris, frère de Bran le Maudit.
Et conquérir un royaume où il régnera seul et sans partage, la Terre brûlée…


Critique

Par John Doe, le 03/01/2012

Critique du tome 1 (par Gillossen) :

Il y a des albums qui détonnent, mais dont on se demande parfois s’ils n’arrivent pas trop tard ! La preuve avec ce premier tome, qui n’aurait pas dépareillé à l’époque des sorties des premiers Slaine et autres recueils d’illustrations de Boris Vallejo et consorts !
Chaque planche se veut dantesque, nous dépeignant des visions qui n’hésitent pas à jouer à fond la carte de la charte visuelle déjà évoquée, et tant pis si Sébastien Grenier, un illustrateur qui signe là son premier album BD, se laisse parfois déborder par son enthousiasme, aussi bien par la faute de quelques excès outranciers ou bien simplement des maladresses sur le plan technique (Il signe aussi les couleurs). Il n’empêche qu’au fil des 46 pages, on se laisse tout de même gagner par les qualités de ces défauts, si l’on peut le formuler ainsi !
Mais, si la première impression marquante est graphique, n’oublions pas pour autant le scénario. Ronan Le Breton, un peu plus expérimenté de son côté, taille à la hache un récit bien charpenté, plein de bruit et de fureur, et qui ne manque pas d’enchaîner les trahisons, affrontements, et autres rebondissements qui ne manquent pas de panache mais surtout de rancoeur, alors que le roi des enfers revient ici sur son passé, un passé qu’il n’a pas oublié et qui le laisse toujours aussi avide de colère et ivre de vengeance.
Un sacré personnage, là aussi dans la lignée des créations de Bisley et autres Brom - pour en revenir à une référence graphique -, tandis que cette légende nous entraîne dans les méandres du temps, se forgeant au fur et à mesure dans des thèmes très proches de la tragédie antique.
Oui, de prime abord, voilà un album qui peut paraître très commun, mais qui sait plutôt habilement revenir aux sources de ce sous-genre, pour mieux exploiter ses bases, avec finalement une certaine fraîcheur au bout du compte.
Plus que sympathique !

Critique des tomes 2 à 6 (par John Doe) :

Avec les Liens du Sang, Le Breton passe aux choses sérieuses : premières conquêtes, premières trahisons, premières amours…. Et la folie, sourde et prégnante, qui commence déjà à poindre… Arawn, Matt, Engus et Kern n’ont de frères que le nom : on devine déjà que l’ambition dévorante de chacun finira inexorablement par les opposer. Ce deuxième tome est plus sage que le premier, laissant la part belle au trait de Grenier, toujours sous forte influence Bisleyenne : les hommes sont particulièrement musclés, les femmes sont belles et voluptueuses, Deirdre et Siamh en tête. La Bataille de Cad Goddun marque le mitan de la série et constitue le tome dans lequel tout bascule. Les brefs moments de bonheur seront systématiquement lavés dans le sang et la violence, n’épargnant personne. Toujours pas de surprises dans le scénario, mis à part sans doute le rôle du Chaudron du Sang qui, bien plus qu’un simple objet de pouvoir, possède son propre agenda qui révèle toute la noirceur latente des hommes. Un Chaudron du Sang qui donne d’ailleurs son nom au quatrième tome et remet sur le devant de la scène Siamh : on y apprend à la fois ses origines et le secret de son apparente jeunesse. Toujours intéressant, l’histoire piétine malgré tout et fait de ce tome de transition le moins passionnant de la série. Résurrection, le cinquième tome, revient aux fondamentaux de la série : l’apocalypse arrive, à des degrés divers, pour ses protagonistes. Et si la situation d’Arawn est connue dès le départ, on remarque surtout la véritable descente aux enfers de la plupart des protagonistes. Dans ses descriptions de la folie, tel ce roi qui sombre dans la paranoïa la plus totale, tel autre qui parle à des fantômes du passé, le duo Le Breton/Grenier fait des merveilles et parvient à atteindre par endroits le tragique.
Aucun espoir, comme de bien entendu : la construction du récit en flashback ne fait qu’accentuer la sensation que tout est vain, puisque déjà “écrit”.
La geste d’Arawn est brutale, cruelle, sans concessions, comme il convient pour le roi des enfers. A un tome de la fin, on a hâte de savoir comment l’histoire se termine.
Cette Terre Brûlée, justement, clôt le récit des origines d’Arawn, et s’avère un brin décevante. En effet, le scénario de ce dernier tome manque d’inspiration. Il a par certains aspects un goût de trop peu (plusieurs événements importants sont survolés, et le symbolisme du duel final manque de puissance, arrivant trop tard dans l’histoire pour avoir vraiment de l’impact) et de too much par d’autres (encore des résurrections !). 
Au final, une bonne série, et, si le scénario pêche par endroits, la partie graphique est par contre impeccable. Si l’enfer sur Terre arrive, on connaît déjà le nom de celui qui va l’illustrer :  Sébastien Grenier !

7.0/10

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