Dans un nouveau billet de blog revenant sur l'un des nombreux projets auxquels il participe ou qu'il défend, l'auteur du Trône de Fer a démontré une fois de plus qu'il avait bien en tête ce que certains disent de lui.
Le passage représente d'ailleurs finalement la plus grande partie du billet :

(Je sais, je sais. Certains d’entre vous vont simplement être agacés par ce message, comme par tout ce que j’annonce ici qui ne concerne pas Westeros ou The Winds of Winter. Vous m’avez abandonné, ou vous avez abandonné le livre. Je ne finirai jamais Winds. Et si jamais je le fais, je ne terminerai jamais A Dream of Spring. Et si, par miracle, je vais au bout, ce ne sera de toute façon pas bon. Je devrais trouver un autre auteur pour prendre ma place… Je vais mourir bientôt, de toute façon, parce que je suis si vieux. J’ai perdu tout intérêt pour A Song of Ice and Fire il y a des décennies. Je me fiche complètement d’écrire à présent, je passe juste mon temps à dépenser mon argent. J’édite aussi les livres Wild Cards, mais vous détestez Wild Cards. Vous détestez peut-être tout ce que j’ai écrit, les œuvres récompensées par un Hugo comme celles qui ne l’ont pas été, A Song for Lya et Dying of the Light, Sandkings et Beauty and the Beast, This Tower of Ashes et The Stone City, Old Mars et Old Venus, Rogues, Warriors, Dangerous Women, et toutes les autres anthologies que j’ai coéditées avec mon ami Gardner Dozois. Vous ne vous souciez de rien de tout cela, je le sais. Ce qui vous importe, c’est The Winds of Winter. Vous me l’avez assez souvent répété.)
Le fait est que, moi, je m’en soucie.
Et je me soucie aussi de Westeros et de Winds. Les Stark, les Lannister, les Targaryen, Tyrion et Asha, Dany et Daenerys, les dragons et les loups-géants — je tiens à tous ces personnages. Bien plus que vous ne pouvez l’imaginer.

Bref, la frustration est palpable.

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