Les personnages

Catherine Hardwicke fixa très vite son choix sur Amanda Seyfried. «Dès que je l’ai vue, j’ai décelé en elle quelque chose d’unique. Elle avait toutes les qualités propres à incarner cette fille qui n’a rien d’une victime passive. Amanda a de l’énergie à revendre, elle est drôle, sexy, sensible, tout en possédant une allure éthérée et des yeux de rêve, dignes d’une princesse de conte de fées.»

Amanda Seyfried :

«Tout le monde connaît Le Petit Chaperon Rouge, et il était intéressant d’en proposer une nouvelle lecture, de tirer l’histoire du côté du thriller gothique, de faire monter l’angoisse et les doutes de l’héroïne au fil de l’action. Cette fille a d’excellentes raisons de soupçonner alternativement chacun de ceux qui l’entourent.» Catherine Hardwicke : «Sa paranoïa, ses doutes s’accroissent à mesure qu’elle découvre des indices inquiétants chez ses amis.» Les doutes de Valérie se focalisent sur ses deux amoureux, Peter et Henry, que jouent respectivement Shiloh Fernandez et Max Irons.

Shiloh Fernandez :

«Peter est un simple bûcheron, orphelin, qui entretient avec Valérie une relation secrète du fait de son modeste statut. Apprenant qu’elle a été promise à Henry, il la pousse à s’enfuir avec lui. Il veut lui faire découvrir un monde qu’elle ignore : la grande ville, l’océan... peu importe en réalité, du moment qu’ils seront ensemble. Mais avant qu’ils puissent mettre le projet à exécution, la sœur de Valérie, Lucie, est victime du loup-garou. Nous apprenons alors que Lucie était amoureuse d’Henry, lequel n’avait d’yeux que pour Valérie.»

Max Irons :

«Henry est le fils du forgeron, l’homme le plus riche de la ville. Il ne comprend pas que Valérie puisse s’éprendre de Peter, alors qu’il a tant à lui offrir.»

«C’est un dilemme classique : une femme doit-elle préférer la sécurité ou tout sacrifier à l’amour ? Dilemme d’autant plus aigu ici que l’homme censément «sûr» est aussi des plus séduisant. Beaucoup de femmes rêveraient d’avoir à choisir entre deux hommes aussi attirants que Max ou Shiloh !»

Jennifer Davisson Killoran :

«Shiloh est une belle âme, un garçon foncièrement droit qui s’accorde merveilleusement avec Amanda. Il n’en a pas moins apporté une touche de mystère à son personnage, de manière à faire naître des interrogations dans la tête du spectateur. Max a un charme fou, une grande force intérieure, une probité à toute épreuve, mais son Henry pourrait bien avoir une face d’ombre. Nous avons choisi deux acteurs qui rendront plus aigu le dilemme de Valérie, et sa résolution moins évidente.»

Les parents de Valérie : Suzette (Virginia Madsen) et Césaire (Billy Burke) ont des points de vue diamétralement opposés sur les deux prétendants.

Virginia Madsen :

«Suzette croit assurer l’avenir de sa fille en la mariant au richissime Henry, qui est d’ailleurs un jeune homme fort sympathique. Elle pense que Peter le bûcheron n’est qu’une passade, un coup de folie. La mort de sa fille aînée, Lucie, la rend encore plus vigilante à l’égard de Valérie, qu’elle n’aimerait pas voir finir comme elle, mariée à un bûcheron alcoolique.»

Billy Burke :

«Césaire n’est pas sans défaut, mais sa fille l’aime et lui pardonne. Faut-il croire le vieux cliché selon lequel les filles s’amourachent souvent de gars qui ressemblent à leur père ? Toujours est-il que Césaire apprécie Peter et le considère comme un bon parti. Un autre motif de discorde entre sa femme et lui.»

C’est de sa grand-mère que Valérie se sent la plus proche : «Elles sont intimement liées depuis toujours, et Valérie a hérite de l’esprit d’indépendance de son aïeule», explique Amanda Seyfried. Cette grand-mère fantasque et haute en couleur ne ressemble guère à celle du conte... «Il n’était pas question d’en faire une petite vieille à la voix chevrotante. Cette créature bohème aux longues tresses habite au cœur des bois, et a un côté très mystérieux. Nous étions au septième ciel à l’idée d’avoir Julie Christie. Sa beauté et son allure m’ont coupé le souffle. Et elle a bien sûr parfaitement compris qu’elle n’aurait pas à se transformer en mémé.»

Julie Christie :

«Cette femme est une artiste, une non-conformiste, une herboriste et guérisseuse qui connaît la vie et qui a toujours protégé et bien conseillé Valérie.»

Après que le loup est attaqué sa famille, Valérie se rend chez sa grand-mère. Pendant ce temps, les villageois se lancent dans une chasse tragique, qui leur donne un temps l’illusion d’avoir tué le monstre. De son côté, le Père Auguste, prêtre du village, (Lukas Haas) a la mauvaise idée d’appeler à la rescousse le Père Salomon, légendaire chasseur de loups-garous (Gay Oldman), dont l’intervention tournera au désastre.

Lukas Haas :

«Le Père Auguste est subjugué par Salomon. Cette idolâtrie aura de graves conséquences pour les villageois.»

Gary Oldman :

«Le Père Salomon est un exalté, mais il n’est pas fondamentalement mauvais. Il a contemplé le Mal au fond des yeux et est convaincu du bien-fondé de sa mission. Il se prend pour le bras armé de Dieu. J’ai senti que j’allais aimer ce rôle, et j’ai pensé que ce serait intéressant de noircir encore un peu ce conte qui est déjà passablement effrayant.»

«Gary n’a cessé de m’étonner. C’est un acteur qui a toutes les audaces, et qui déborde d’humour et de générosité. Julie et lui ont été les idoles de toute l’équipe.» Fin connaisseur des lycanthropes, Salomon annonce aux villageois la mauvaise nouvelle : le monstre qu’ils ont tué n’était qu’un loup ordinaire. Le vrai loup-garou se cache sous une apparence humaine, et ne se dévoile que lors de la lune de sang qui survient une fois tous les treize ans lorsque Mars et la Lune sont alignés. Trois jours d’attente angoissants commencent pour le village.

Pages de l'article

1. Synopsis
2. A l'origine, le conte...
3. Les personnages
4. Qui a peur du grand méchant loup ?
5. Bandes annonces