La chronique d'Alana Chantelune

Décidément, 2012 est un très bon cru Timburtonnien !
Après la formidable expo et la rétrospective que lui a consacrées la Cinémathèque, après un Dark Shadows enlevé qui redonnait ses lettres de noblesse au réalisateur, voici un film d'animation drôle et grinçant à la fois. Il s'agit d'un film pour enfants, mais que les adultes adoreront pour ses personnages bizarres et ses innombrables éléments repris aux films de monstres qui ont bercé l'imagination de Tim Burton.
Le noir et blanc donne dès le départ un tonalité particulière à l'histoire. Les enfants qui entourent le héros sont tous les miniatures d'un célèbre personnage de film gothique : un mini-Igor, un mini-savant fou japonais, un mini-monstre de Frankenstein... On regrettera peut-être le design assez lisse du héros, Victor, qui est en fait celui du héros des "Noces Funèbres" en plus enfantin, et celui de sa jolie camarade, qui a le visage et la voix de Winona Ryder. Heureusement, la bouille et le dynamisme de Sparky apportent l’énergie qu’il faut à l’histoire !
Avec ce retour à ses œuvres d’origine (ce film est en fait l’adaptation de son premier court-métrage, on retrouve sa première comédienne, la Drôle de Fille est l’un des personnages de son livre « La triste Histoire du Petit Enfant-Huître », etc...), Tim Burton nous offre un très joyeux moment de délire, bourré de références à ces films-cultes que sont Dracula ou Frankenstein.

Pages de l'article

1. Synopsis
2. Les personnages
3. Les origines
4. La stop-motion
5. Une ambiance à part
6. La chronique d'Alana Chantelune