Harry Knowles, le bouillant big boss de AICN, livre son verdict.
Coutumier des excès dans ses critiques (voir sa chronique "mythique" sur Blade 2 par exemple...), positives comme négatives, le long métrage de Michael J. Bassett a quant à lui droit à une pluie de superlatifs. Photographie, mise en scène, scénario, acteurs - surtout James Purefoy dans le rôle-titre - chaque élément donnant vie à cette histoire se voit complimenté, pour ne pas dire encensé. Même la musique, pourtant signé Klaus Badelt : celui-ci aurait donné pour le coup la meilleure partition de toute sa carrière jusqu'à présent. Bassett nous livre là une histoire qui nous dévoile l'origine du personnage et met en scène ces débuts, tendance très à la mode ces derniers temps, de Batman en passant par Star Trek. A la fin du film, le spectateur a envie d'en découvrir plus sur Solomon Kane comme l'on avait envie d'en apprendre davantage sur Riddick à la fin de Pitch Black, notamment grâce à la performance de son interprète.
En passant, Knowles précise que le film ne joue pas la carte de la surenchère des effets spéciaux en CGI, mais plutôt du film d'aventure à l'ancienne. De quoi réjouir Michael J. Bassett, et son corbeau (le réalisateur confirmant au passage que si Knowles et lui se sont déjà croisés, il n'y a pas non plus de copinage en vue) !

Discuter de l'adaptation de Solomon Kane en forum