Après avoir donné l'information la semaine passée sur son twitter, l'auteur Neil Gaiman est revenu ce week-end sur le pourquoi du comment du choix du réalisateur Neil Jordan pour porter son dernier roman en date sur grand écran.
A l'occasion d'une séance marathon de promotion de sa Coraline, les journalistes n'ont pas manqué de revenir sur l'une des grandes nouvelles de la semaine passée. Avant même sa sortie, les studios tournaient autour de The Graveyard Book comme des requins, explique justement Neil Gaiman. J'ai fini par choisir Framestore, qui est une boîte d'effets spéciaux et d'animation anglaise qui voulait passer à l'étape supérieure côté conception de film et qui m'a tout simplement inspiré confiance. J'ai aimé ces gens, et ce n'était pas le genre de coups de fil où l'on vous dit "Alors, évidemment, nous allons changer ça, ça, et ça", ce qui était le cas de beaucoup d'autres studios.
De fait, Framestore ne semblait pas avoir de problème avec le fait d'avoir une histoire qui débute par le meurtre d'une famille que l'on ne voit pas à l'écran. Intrigué par la présence de Neil Jordan au poste de réalisateur, la rencontre s'est visiblement excellemment bien passée, autour de bouteilles de vin. J'avais l'impression que nous parlions du même film. Et tout ce que Gaiman imagine voir à l'écran l'est également selon Jordan. Actuellement, les deux complices de fraîche date travaille d'arrache-pied à l'écriture d'un script.
Quant à l'hypothétique film basé sur son comics culte Sandman, il se fera peut-être un jour. Mais ce jour semble lointain quand on apprend qu'après une présentation d'une heure de l'histoire, ses personnages et ses enjeux, assurée par l'auteur lui-même, les grands patrons de la Warner ont décliné l'éventualité d'une adaptation après que Neil Gaman ait expliqué que le comics ne comptait pas de grand méchant, facilement identifiable, contrairement au Seigneur des Anneaux ou aux Harry Potter !

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