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Lorsque le Diable Vauvert invite Neil Gaiman
Par Aléthia, le 29 octobre 2014 à 15:40
Lundi 27 octobre, le Diable Vauvert nous avait donné rendez-vous pour une conférence de presse en présence de Neil Gaiman, au café le Progrès. Je ne sais pas à quoi je m'attendais, mais certainement pas à ça: l'opportunité de réellement parler et discuter avec Neil Gaiman pendant plus d'une heure. Après une présentation de Marion Mazauric, la fondatrice des éditions au Diable Vauvert, je n'imaginais pas que cette conférence de presse se transformerait en une discussion si personnelle et conviviale.
Comme nous avions droit à un moment privilégié en tête à tête avec Neil Gaiman, j'ai laissé aux autres personnes présentes le soin de poser des questions et ce fut vraiment très intéressant, loin des questions et des sentiers rebattus.
Interrogé sur la génèse de l'Océan au bout du chemin, l'auteur a répondu que la famille Hempstock vivait depuis bien plus longtemps que cette histoire. Quand il avait 8 ans, sa mère lui a dit qu'une des fermes près de chez eux était nommé dans le Doomsday Book, écrit il y a environ 1000 ans. Il pensa alors que cela voulait dire que la ferme avait 1000 ans et non pas que quelque chose y était ou portait le même nom depuis 1000 ans. Environ 1 an après, il s'est dit que ce serait intéressant si les gens qui y habitaient, y vivaient aussi depuis environ 1000 ans. Et vers ses 13 ans, ils s'appelaient déjà les Hempstock. Cette famille a vécu au bout du chemin, dans sa tête, sans qu'il ait l'occasion d'écrire à leur sujet. Donc il glissait parfois cette famille dans d'autres histoires : Daisy Hempstock se trouve dans Stardust, et Liza Hempstock dans L'étrange vie de Nobody Owens. Quand les gens lui demandent s'ils sont liés, il répond : oui, tout à fait. Ce sont les petits petits petits petits petits petits petits petits petits petits petits petits petits petits petits petits petits petits petits petits enfants. Mais finalement, quand il a finalement écrit une histoire prenant place dans son coin, le long de son chemin, il a enfin eu l'occasion d'intégrer les Hempstock. Donc oui, on peut dire qu'il a attendu un certain moment avant d'écrire cette histoire.
Vous pouvez retrouver l'intégralité de la conférence de presse dans l'article très complet mis en ligne par le ClubStephenKing à cette adresse.
Même si nous avons peu parlé, au final, de l'Océan au bout du chemin (dont vous pouvez retrouver la critique ici), j'ai énormément appris sur la façon de travailler de Neil Gaiman, mais surtout sur l'homme qui se cache derrière l'écrivain. C'est sans doute cette dimension humaine si prégnante qui m'a le plus touchée. D'une gentillesse et d'une intelligence rares, Neil Gaiman a su, par sa simple présence, rendre ce moment inoubliable.
Je tiens donc à remercier Marion Mazauric et Anne Vaudoyer pour cette occasion exceptionnelle, Patrick Marcel pour sa gentillesse, Jérémy du ClubStephenKing qui nous permet de partager sa transcription et le Progrès, pour nous avoir accueilli.
Nous nous retrouvons très vite pour la mise en ligne de notre interview où Neil Gaiman répond à VOS questions !
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