Enfin, de Neil Gaiman, c'est vite dit, puisqu'il n'avait écrit qu'une seule phrase, la première...
Un article exhaustif de Salon.com revient sur cette nouvelle participative, qui a réuni des milliers de mains. On pouvait imaginer que le compte des mille contributions serait très rapidement atteint, mais en réalité, un représentant de BBC Audiobooks America était là pour sélectionner telle ou telle phrase "apte" à faire avancer cette histoire partie d'un simple mais efficace : Sam was brushing her hair when the girl in the mirror put down the hairbrush, smiled & said, 'We don't love you anymore. Le principe ? Un cadavre exquis 2.0 pour résumer.
Et le bilan est donc mitigé : au final, si les contributions ont été nombreuses, on obtient une histoire qui sonne comme du Gaiman, sans en être, mélange de références en tous genres. Fatalement, étant donné le nombre de participants, on obtient un récit décousu, avare en explications et en réponses, laissant de nombreux points de son intrigue en suspens. Sans compter que la personne chargée de chapeautée tout cela a visiblement fait parfois du zèle, refusant telle ou telle proposition ayant pourtant la faveur des intervenants ou des lecteurs "en direct" de cette histoire. La solution "tout cela n'était qu'un rêve" fut même sérieusement envisagée afin de permettre à l'histoire de retomber sur ses pattes sans devoir se poursuivre sur plusieurs centaines de tweets supplémentaires.
Bref, n'est pas Neil Gaiman qui veut !

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