Dans une déclaration qui sent bon la communication de crise - rappelons au passage que l'auteur a tout de même engagé l'équipe derrière la défense du Prince Andrew ou de Danny Masterson, histoire de rester en bonne compagnie... - Gaiman reconnaît être loin d'être parfait.
Bien qu'il affirme aussi reconnaître à moitié certains des scénarios évoqués dans le rapport de Vulture, il est convaincu que d'autres n'ont absolument pas eu lieu. « J'étais émotionnellement indisponible tout en étant sexuellement disponible, centré sur moi-même et pas aussi attentif que j'aurais pu ou dû l'être », écrit-il. « J'ai manifestement été négligent envers les cœurs et les sentiments des autres, et c'est quelque chose que je regrette vraiment et profondément. C'était égoïste de ma part. J'étais pris dans ma propre histoire et j'ai ignoré celle des autres. » Il affirme aussi être prêt à faire le travail sur lui-même nécessaire, pour lui, sa famille.
Pas sûr que se dire désolé de choses qu'il prétend ne pas avoir commises et disposé à entrer en thérapie pour des problèmes qu'il affirme ne pas avoir soit la façon la plus convaincante de présenter sa "défense" (sans parler d'accuser son ex-femme d'être en partie derrière ces révélations alors que l'enquête de Vulture est loin de dépeindre Amanda Palmer sous un jour glorieux), mais... Quant à regagner la confiance de son lectorat...

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