Si les auteurs se disent toujours satisfaits des relations avec leurs éditeurs, un nombre grandissant se déclarent mécontents.
Le nombre de répondants a ainsi doublé, à 1 145 écrivains, dont 61% se disent satisfaits des relations avec leurs éditeurs, contre 71% l’année précédente, alors que 31% se disent insatisfaits, contre 22% en 2011, 8% jugeant ces relations conflictuelles (6% l’année précédente). Si tout va bien au moment de la signature du contrat, et du travail sur le manuscrit, les choses se gâtent avec l’exploitation commerciale de l’œuvre, et le travail de promotion.
Les rémunérations sont aussi plutôt en baisse, que ce soit sur le montant des droits ou des à-valoir, mais c’est surtout la reddition des comptes qui exaspère les auteurs : moins de la moitié d’entre eux reçoivent ces relevés régulièrement, alors que c’est pourtant obligatoire, souligne Geoffroy Pelletier, directeur général de la SGDL.
Le rapport complet peut se consulter en PDF à cette adresse.

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