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Spark of the Everflame

ISBN : 978-208044000-6
Catégorie : Aucune
Auteur/Autrice : Cole, Penn

Dans un monde colonisé par les dieux et gouverné par les Descendants, leur cruelle progéniture, Diem Bellator aimerait échapper à son misérable quotidien.
La disparition soudaine de sa mère l’oblige à entrer dans l’univers sombre des Descendants afin de percer les mystères qu’Auralie a laissés derrière elle. Contrainte de participer à la guerre civile qui s’intensifie, Diem devra naviguer entre les règles du pouvoir, de la politique et de l’amour pour sauver sa famille et l’humanité tout entière.

Critique

Par erkekjetter, le 23/11/2024

Nous revoilà au rayon romantasy, avec encore un premier tome.
On retrouve ici des ingrédients assez communs : l’héroïne a un tempérament « de feu » et est sujette à une impulsivité notoire, elle est la seule qui va oser parler sur ce ton au prince, lequel prince est un individu plutôt autoritaire, sculptural, armé d’un torse large et d’épaules musclées. Le tout enveloppé dans des fringues noires aux accessoires un poil ostentatoires. Bref, l’homme ténébreux et solitaire, un fantasme visiblement toujours bien ancré.
L’histoire prend place dans une société soigneusement fractionnée : d’un côté, les mortels, de l’autre, les Descendants, demi-dieux qui détiennent le pouvoir. Le peuple humain, faible, pauvre, et au-dessus de lui, une grande bourgeoisie de sang divin, dotée de capacités magiques, qui vit à part, dans un luxe outrageux et tapageur – et rarement de bon goût.
Notre héroïne, Diem, est entourée d’un certain nombre de mystères. Elle ignore l’identité de son géniteur et arbore une couleur d’yeux et de cheveux qui la démarque du commun des mortels (lesquels n’ont droit qu’au marron). En bonus, sa mère a disparu sans laisser de traces. On se doute donc assez vite qu’il y a là-dedans un certain nombre d’informations croustillantes qui vont finir par arriver – mais ça ne sera pas dans ce tome-ci.
Dans ce contexte, Diem va nous offrir ce qui ressemble fort à une crise d’ado tardive. Pourquoi pas, le narratif le justifie plutôt bien. Elle n’est pas absolument insupportable, même si ses agissements sont parfois assez incompréhensibles : elle se lance notamment dans une tentative d’exploration avec la subtilité d’une charge d’éléphants, alors qu’elle sait risquer gros. Disons que Diem a parfois la jugeotte d’un marcassin, et ses revirements ne sont pas toujours complètement crédibles. On pourra toutefois mettre à son crédit qu’elle défend des positions cohérentes avec son métier de soigneuse, en toute circonstance.
Au demeurant, l’autrice nous propose un univers construit avec soin et un scénario travaillé. Je reste pour ma part sceptique sur l’aspect « je déteste cet homme, mais oh là là qu’est-ce qu’il me donne chaud », que je trouve très peu réaliste, mais c’est un classique dans les récits relevant de la romance. D’ailleurs, ici, la romance ne prend pas toute la place. Il faut dire que la présentation de l’univers prend du temps et que la relation Diem/Luther évolue (très) lentement.
On notera tout de même que des petits soucis de traduction persistent (« sa peau d’olive »…) et que le travail de correction aurait clairement mérité d’être plus poussé (certaines constructions de phrases auraient dû être revues).
Finalement, ce premier volume devrait donc plaire aux adeptes de romantasy que la lenteur ne rebute pas et qui apprécient une certaine complexité, à la fois dans le scénario et l’univers proposé. 



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