Mage du chaos

Tome 3 du cycle : L' Âge des Ténèbres
ISBN : 979-102810238-8
Catégorie : Aucune
Auteur/Autrice : Stephen Aryan (Proposer une Biographie)

Voechenka est une cité dévastée par la guerre. Dans ses ruines, à la nuit tombée, les morts-vivants s’attaquent aux rescapés ou les appellent par leur nom, les implorant de les rejoindre.
Tammy Baker est une Protectrice de la Paix chargée d’enquêter sur la ville afin que les autorités puissent décider de sauver celle-ci, ou de l’abandonner à son sort.
Zannah fait partie des parias de Voechenka. Décidée à racheter les crimes de guerre de son peuple, elle protège des réfugiés qui la haïssent plus encore que leurs agresseurs revenus du tombeau.
Balfruss est un érudit, un voyageur… et un Mage de Guerre célèbre pour avoir à lui seul mis un terme à la guerre.Dans une cité en quarantaine, les survivants épuisés, coupés de tout, sont livrés aux ténèbres. Leur seule certitude, c’est que la fin est proche. Et qu’elle sera terrible.

Critique

Par Gillossen, le 11/04/2017

Difficile malheureusement de dire quoi que ce soit de neuf à l’occasion de la conclusion de cette trilogie. 
De toute évidence, Stephen Aryan n’allait pas renverser la table et tout changer au moment d’en terminer. Mais quoi de plus logique après tout ? Sa tambouille aux ingrédients pris un par un rappelant furieusement David Gemmell a l’air d’avoir fonctionné, en tout cas, chez les lecteurs toujours présents et conquis. 
Pourtant, ici, le fun fait place à une noirceur artificielle, la plupart des rebondissements proposés s’avèrent prévisibles et la fin trouve même le moyen d’être un brin trop abrupte. Bref, même les plus grands fans du premier tome - finalement, le meilleur des trois - devraient trouver à redire. Ou pas ! Qui sait, les ingrédients suffiront peut-être, et peu importe l’exécution de la recette ensuite. 
Au bout du compte, on a tout de même l’impression que Stephen Aryan a cherché par moments à tirer à la ligne, quitte à user encore et encore des mêmes artifices, en général à base de litres de sang. La trilogie de l’auteur rejoint donc la liste de ses “sensations” Orbit UK qui ne proposent rien de bien marquant. Et ce n’est pas le bandeau mentionnant le prix Inferno (un prix sponsorisé par Bragelonne et ne comptant que des parutions Bragelonne en guise de nommés…) qui va nous inciter à faire preuve de mansuétude à son égard. 
Afin de ne pas laisser la suite de cette trilogie sans chroniques sur le site et du fait d’un premier tome largement mis en avant par l’éditeur, j’avais pris la suite de Zedd, mais sans enthousiasme (et je n’ai jamais cherché à le cacher). Vous l’aurez compris, l’enthousiasme n’est pas venu.  

5.0/10

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