La Vierge guerrière - 2

Tome 4 du cycle : Le Dieu de la guerre
Partie 4 de "War Maid's Choice"
ISBN : 978-284172657-8
Catégorie : Aucune
Auteur/Autrice : David Weber (Proposer une Biographie)

La construction d’un canal et d’un tunnel par les nains de Troglodye, auxquels s’associent le baron Tellian de Balthar, seigneur gouverneur de la Monte Ouest, ainsi que son ami le hradani Bahzell, l’Ordre de Tomanàk et la Confédération des hradanis du Nord, sème la zizanie dans le royaume sothoï. L’ouvrage permet en effet d’acheminer directement les marchandises troglodyennes au royaume, sans passer par l’obstacle quasiment insurmontable de l’Escarpement. Or il lèse, ce faisant, les intérêts commerciaux et financiers, non seulement des Seigneurs Pourpres, mais encore de Cassan de Frahmahn, l’ennemi juré de Cassan, d’autant que le roi Markhos s’apprête à donner son approbation au projet. Il n’en faut pas plus pour que Cassan décide d’éliminer le roi en faisant porter à Tellian le chapeau de ce crime. Entre-temps, Bahzell a épousé Leeana Maîtrearcher, fille de Tellian, vierge guerrière réprouvée devenue néanmoins cavalière du vent. Les deux bords s’apprêtent à guerroyer, et l’intrigue se nouera au pavillon de chasse de son père, qui vient d’y inviter le roi Markhos en villégiature. Parallèlement aux querelles et intrigues des mortels, dieux des Ténèbres et dieux de lumière se livrent par procuration à une lutte sans merci pour la conquête de tous les univers et le triomphe du Bien ou du Mal. Magie blanche et sorcellerie noire y côtoient lances, épées et sabres. Qui sait si le point de non-retour qu’est cette ultime bataille ne mettra pas un point final à cette guerre qui perdure depuis des éons ?

Critique

Par Gillossen, le 28/11/2013

Bon gré, mal gré, David Weber poursuit sa saga de fantasy et semble sincèrement attaché à ses personnages, du moins à ceux toujours présents, Bahzell en tête.
C’est bien. Mais ce n’est pas ça qui pourra suffire à nous faire oublier la ribambelle de défauts que l’on retrouve encore ici. Et pourtant, du temps a passé, pour les personnages comme pour l’auteur, qui a repris sa série après quelques années (ce roman est paru en 2012 en anglais, soit 8 ans après le précédent). Entre-temps, on pourrait donc imaginer qu’il a eu l’occasion de travailler un peu sa formule. Après tout, s’il a décidé d’y revenir, autant que ses personnages puissent en profiter.
Mais non ! Nous avons simplement droit à des pages et des pages d’explications sans intérêt revenant sur les plans des « méchants », des méchants qui eux-mêmes s’avèrent tout sauf charismatiques, ce qui finalement collent bien avec des héros transparents. Les personnages parlent, pensent, mais n’agissent que bien peu. Bref, les longueurs s’accumulent, tout au long du chemin, un chemin qui plus est tellement balisé que l’on devine toutes les étapes du chemin, longtemps avant les protagonistes de l’histoire, ce qui constitue toujours un problème. Et tout cela pour aboutir à une conclusion qui se veut ouverte mais s’avère surtout inutilement complexe, du moins, dans l’esprit de l’auteur sans doute.
Pour une fois, on pourrait même accepter le découpage de l’Atalante, car ces deux tomes s’avèrent – relativement – épais, mais étant donné que leur intérêt est plus que limité alors que cette Vierge doit facilement compter deux cents pages en trop… Mais on imagine que les ventes doivent pourtant bien se révéler au rendez-vous pour que l’éditeur s’entête.
L’auteur, lui, paraît avant tout écrire pour lui, ce qui là encore n’est jamais bon signe. Quant au présent lecteur… Il persiste on ne sait trop pourquoi, si ce n’est parce que l’éditeur continue de lui faire parvenir ces ouvrages malgré nos chroniques pour le moins… circonspectes, ce que l’on peut au moins lui reconnaître.

5.0/10

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