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La Maison au milieu de la mer céruléenne

Titre VO: The House in the Cerulean Sea

ISBN : 978-237876110-3
Catégorie : Aucune
Auteur/Autrice : T.J. Klune (Proposer une Biographie)
Traduction : Tasson, Cécile

Une île magique. Une mission dangereuse. Un secret brûlant.
Linus Baker mène une vie tranquille et solitaire. À quarante ans, il vit dans une petite maison avec un chat caractériel et ses vieux disques. En tant qu’agent du Ministère de la Jeunesse Magique, il doit s’assurer du bien-être des enfants dans les orphelinats supervisés par le gouvernement.
Mais lorsqu’il est convoqué de manière inattendue par les Cadres Extrêmement Supérieurs, il se voit confier une mission curieuse et hautement secrète : se rendre sur l’île de Marsyas dans un foyer où résident six dangereux pensionnaires.
Obligé de mettre ses craintes de côté afin de rédiger un rapport objectif sur l’établissement, Linus va vite comprendre que les enfants ne sont pas le seul secret que renferme l’île. Il devra également réussir à cerner le charmant et énigmatique directeur des lieux, Arthur Parnassus, qui fera tout pour défendre ses protégés.À mesure qu’il découvre d’incroyables secrets et qu’il se rapproche d’Arthur, Linus va se retrouver confronté au plus difficile des choix : faire son devoir ou écouter son cœur.

Critique

Par Nephtys, le 23/08/2021

Il arrive que certaines lectures nous laissent un sentiment d’amertume et de choses perdues que l’on ne peut retrouver une fois la dernière page tournée. Parfois, il y a de bonnes raisons à cela, capable de nous venir naturellement à l’esprit comme une évidence sincère. Parfois cependant, cela peut-être bien plus nuancé…
Via les métaphores apportées par le fantastique, La Maison au milieu de la mer céruléenne prône le vivre-ensemble et l’acceptation de soi, tout autant que l’acceptation des autres. Se découvrir soi-même jusqu’à enfin trouver un équilibre et surtout, ne pas laisser autrui définir ce que nous sommes. On pense bien sûr à Ransom Riggs et ses enfants particuliers, à Neil Gaiman, à Terry Pratchett aussi notamment via le personnage de Lucy. On pense à d’autres auteurs, d’autres histoires et s’il y a quelques imperfections, le livre de T.J Klune trouve malgré tout sa propre voix. 
Alors pourquoi la mélancolie ? Pour la puissance de l’histoire et des thèmes évoqués ? Non. Simplement parce que parfois on se rend compte qu’on lit des livres lorsqu’il est trop tard. Quand bien même l’histoire du roman se veut-elle bienveillante et perçoit-on aisément la sincérité derrière les intentions affichées.
La Maison au milieu de la mer céruléenne n’est en rien une mauvaise lecture et possède au contraire les qualités qui font un bon page-turner, ainsi que l’atmosphère poétique d’une fable colorée.
Le livre veut partager avec nous son message d’amour, un amour simple, un amour pur mais parfois nous ne croyons tout simplement plus à un amour tel que celui-ci. 
Alors on referme le livre en se disant qu’il y a quelques années peut-être, on l’aurait perçu autrement. Cela peut énerver un peu, ces messages de paix et d’amour presque simplistes. Parce qu’on a besoin d’un peu plus, d’un message non pas universel, mais plus proche de soi. 
Que retenir de La Maison au milieu de la mer céruléenne ? Un style d’écriture efficace, quelques passages marquants, une envie de bien faire et de bonheur tout simplement. Certains lecteurs pourront cependant se montrer allergique aux tons pastel et aux bonheur, cela a été mon cas je l’admets.  

6.5/10

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