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La Géante et le naufrageur

Tome 1 du cycle : Mille Saisons
ISBN : 978-238163090-8
Catégorie : Aucune
Auteur/Autrice : Henry, Léo

Lorsque Patito rencontre Syzygie, géante à l’étonnante voix d’or, le jeune naufrageur se lie aussitôt d’amitié avec elle.
Qui oserait s’en prendre à lui en telle compagnie ? Or, il est loin de se douter des menaces pesant sur cette colosse tombée du ciel. De l’île de Grouille, tout au nord de l’Archimonde, jusqu’à Port Cristal, de la redoutable Chasse jusqu’aux féroces sœurs impies, nos héros devront affronter bien des périls dans cette aventure haute en couleur qui inaugure avec brio le cycle des « Mille Saisons »…
Pour tous les lecteurs de 7 à 777 ans.

Critique

Par erkekjetter, le 21/07/2023

Voici un projet un peu particulier, et sans doute l’est-il plus encore pour son auteur. Si l’on peut le dire ainsi, il s’agit d’une œuvre familiale, écrite au fil de l’eau par Léo Henry, en étroite collaboration avec ses deux fils, au rythme d’un (court) chapitre par semaine. Dix tomes sont prévus au total, avec une parution annuelle.
La couverture ne fera sans doute pas l’unanimité : le style tranche avec les canons actuels, avec plus ou moins de bonheur selon les goûts. Au fond, qu’importe, là n’est pas l’essentiel. Il ne faut pas non plus s’attarder trop sur la très longue première phrase du roman, qui peut faire craindre une certaine lourdeur stylistique : elle ne reflète en rien la suite. 
Alors, quid de la substantifique moelle ? Léo Henry nous entraîne dans le sillage de Patito, dont la vie prend un sacré tournant lorsqu’il rencontre Syzygie, une géante que l’on pourrait croire tombée du ciel. Vont suivre toute une série d’aventures, plus ou moins épiques, qui les verront voyager à travers l’Archimonde et rencontrer une belle galerie de personnages. L’ensemble est indéniablement feuilletonesque. Les péripéties s’enchaînent à bon rythme, et force est de constater que ça fonctionne très bien : l’auteur accorde le temps nécessaire à chaque rebondissement, sans donner l’impression d’aller trop vite. 
Les divers compagnons qui croisent la route de nos héros sont tous consistants, au point que l’on est tenté de se pencher sur la vie de chacun. Le monde qu’ils parcourent foisonne de cultures différentes, de modes de vie. Les différences mêmes entre les diverses régions sont très bien retranscrites et rendent d’autant plus vivant cet univers. L’intrigue principale, qui servira de trame de fond, se double d’une flopée d’aventures secondaires qui participent aussi au dynamisme du récit. Du côté des héros, pour ne citer que cela, la gouaille de Patito prête régulièrement à sourire, et les créations linguistiques de Léo Henry dotent le texte d’un charme tout particulier. L’ensemble fleure bon le conte et le récit d’aventure, avec une touche de picaresque pour relever le tout.
En somme, cette première incursion dans l’Archimonde s’avère tout à fait plaisante : on se laisse volontiers porter par ce voyage trépidant aux multiples étapes, jusqu’à la dernière page. Vivement la suite !

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