Coming Soon a eu l'occasion de rencontrer Keynes alias Edmund à côté du camp d'Aslan à Usti, juste à la sortie de Prague, où lui et William Moseley, qui joue son frère aîné Peter, avaient tourné une scène dans laquelle ils marchent du camp jusqu'à un champ clos de duel où Peter fera face au maléfique oncle du Prince Caspian, le roi Miraz, joué par Sergio Castellitto.
Les reporters les ont regardés tourner cette marche encore et encore pendant que diverses créatures narniennes observaient, Keynes semblant plus déterminé à chaque prise comme la musique – n'importe quoi de « Eye Of The Tiger » à « Jesus Walk » de Kanye West – retentissait dans l'air pour leur donner la mesure, mais à une prise William s'agita un peu et blessa accidentellement Skandar à la jambe en rengainant son épée. Aïe !
Alors que cela n'était pas une raison suffisante pour arrêter de tourner, le ciel couvert et la pluie imminente en était une, et pendant une pause dans le tournage, Skandar Keynes a été pris à part un moment.

Suite des entretiens réalisés par Coming Soon

Q : Comment est-ce de revenir ici une deuxième fois ?

Keynes : C'est vraiment cool. C'est vraiment génial de retrouver tout le monde, c'est comme réunir la famille... Pour être très enthousiaste, oui, c'est vraiment génial ici au milieu de nulle part, c'est beau et ce que nous faisons est vraiment sympa, donc je passe un bon moment.

Q : Alors, tu as quelques années de plus ?

Keynes : J'avais 12 ans quand j'ai commencé le premier film et j'en ai 15 maintenant. J'aurai 16 ans à la fin du tournage.

Q : Je me rappelle que la dernière fois ils avaient eu des problèmes parce que tu grandissais trop...

Keynes : Oui, j'ai grandi de 6 pouces en 6 mois.

Q : Le département des costumes a dit qu'ils avaient un programme sur ordinateur maintenant pour déterminer les patrons et comment faire pour que les costumes soient ajustés et continuent à vous aller quand vous autres grandissez.

Keynes : Quand je portais la cotte de mailles, si je continuais de grandir, c'est assez précis, comme ça si je grandissais alors ça changerait complètement en-dessous.

Q : Est-ce que tu portais une cotte de maille dans le film précédent aussi ?

Keynes : Oui, en fait, j'en porte beaucoup moins maintenant, juste les jambes et les bras.

Q : Je parie que tu souhaiterais en porter une maintenant, après avoir été poignardé à la jambe !

Keynes : Oh oui, il a carrément poignardé ma jambe. Il tire son épée et puis il la rengaine et quand il l'a rengainée elle est venue frapper ma jambe. Elle est venue tout droit juste sur ma botte.

Q : Est-ce que tu dois faire plus de combats à l'épée dans ce film ?

Keynes : Oui, beaucoup plus, c'est bien, et je dois en faire encore un peu aujourd'hui. Et je fais... il y a deux week-ends pour m'entraîner, alors... cool.

Q : Comment était la scène du raid sur le château, et est-ce que tu y avais une grosse scène ?

Keynes : J'y étais déjà. J'y étais les jours pendant qu'ils y étaient les nuits. J'ai bien quelque chose au sommet, mais on va faire ça sur un plateau parce que c'est si haut.

Q : Donc ils vont garder ça jusqu'à la toute fin, pour que vous ayez déjà tourné tout le reste ?

Keynes : Oui. (rires)

Q : Quelles sont tes grandes scènes dans celle-ci ?

Keynes : J'ai une scène avec le combat... (l'attaché de presse chuchote rapidement à Skandar qu'il ne peut pas tout dire à ce sujet, coupant rapidement le fil de sa pensée). Bon, l'autre jour quand... nous avons tous beaucoup de petits moments dans ce film, et puis, j'ai beaucoup de grands combats qui sont dispersés partout dans le film, c'est bien.

Q : Tu es l'un des quelques acteurs qui vont continuer dans le prochain film. As-tu déjà rencontré Michael Apted ?

Keynes : Oui, j'ai eu un dîner avec lui. Il était très sympa. Tout a l'air bien.

Q : Est-ce que tu l'as interrogé pour savoir s'il connaît son sujet avec Narnia ?

Keynes : Oui, nous avons parlé un peu de Narnia, mais le problème avec le prochain film est que je dois passer mes GCSE (NdT : General Certificate of Secondary Education, certificat général de l'enseignement secondaire) en plein milieu et si je ne le fais pas, s'ils ne me laissent pas les passer, mon école ne voudra pas me laisser partir, donc je devrais arrêter un mois à peu près.

Q : Donc tu vas retourner à l'école et ensuite tu reviendras ici pour le prochain ?

Keynes : Oui, enfin non, je pense qu'il y aura quelque temps avant qu'ils y aillent vraiment, ils sont en préproduction maintenant. Donc je vais aller en cours et revenir quand ils seront prêts.

Q : Est-ce que tu peux parler du choix de la musique que vous mettez pendant que vous tournez une scène ?

Keynes : Oui, on aime mettre « Rocky » ou tout ce qui a un rythme sympa. Ça fait tellement de bien de marcher avec tous qui applaudissent. On essaye vraiment de ne pas craquer, mais c'est très dur. (rires) Oui, pendant les batailles épiques il y a une règle. Quand on met une chanson on doit attendre jusqu'à la fin pour essayer de prendre son iPod.

Q : Est-ce que vos goûts musicaux sont si différents ?

Keynes : Non, on a à peu près les mêmes. Il n'aime pas quelques-uns des miens et je n'aime pas quelques-uns des siens donc il y a juste des différences minimales... mais dans l'ensemble c'est sympa.

Q : Est-ce que la musique de « Rocky » aide ?

Keynes : Oui, c'est drôle parce que... Les quelques premières prises je craquais donc ce n'était pas génial, mais ça m'aidait et ça faisait vraiment du bien.

Q : Est-ce que c'était juste pour ce film qu'Andrew a décidé d'utiliser la musique pour donner la mesure ?

Keynes : Oui, c'était il y a quelques semaines, tout le monde était assis là à ne rien faire en attendant le soleil et on a réalisé qu'on pouvait mettre de la musique donc on l'a fait et maintenant on l'utilise.

Q : Est-ce que tu peux me parler du travail avec Andrew sur celui-ci ? Quel genre de préparation t'a-t-il fait faire qui était différente du premier film ? Evidemment, tu es plus vieux...

Keynes : On a fait beaucoup de répétitions et je suis plus monté à cheval. J'ai fait plus de combats à l'épée et ça a été un peu plus intense cette fois-ci.

Q : Comment ça a été Prague pour toi ?

Keynes : Prague a été géniale, oui, tout est assez sympa à Prague. En Nouvelle-Zélande j'ai fait quelques sauts à l'élastique. J'ai sauté du Nevis, qui est le troisième endroit le plus haut du monde. J'ai fait ce saut unique de pratiquement 400 mètres dans les airs et j'ai fait le saut de Shotover Canyon qui est le plus grand du monde. J'ai sauté de Sky Tower, qui est le plus haut bâtiment de l'hémisphère sud, et j'ai fait quelques sauts d'un avion, ils étaient cools.

Q : Est-ce que ça rend les producteurs fous ?

Keynes : Oui, à chaque fois... J'ai toutes les vidéos aussi.

Q : Est-ce qu'il y a beaucoup de temps où vous ne faites rien à attendre sur le plateau ?

Keynes : Pas tant que ça, mais il pourrait y en avoir plus, ou moins aussi.

Q : Est-ce que tu es allé à l'école ici aussi ?

Keynes : Oui, 3 heures par jour. J'ai mes GCSE donc j'ai des épreuves cette semaine.

Q : En revenant la deuxième fois, en quoi est-ce différent d'avoir autant d'adultes dans le casting ?

Keynes : Tout le monde avait beaucoup plus mûri et on n'était pas aussi bêtes qu'avant. On n'a pas perdu autant de temps. Tout le monde a été très sympa. Ils m'abordent en quelque sorte différemment, il y a beaucoup plus de pression que la dernière fois.

Q : Ce film est un peu plus sombre que le précédent aussi.

Keynes : Oh, oui, il y a quelques scènes plus sombres. Il y a beaucoup de scènes qui se passent la nuit. (rires) Non, ouais, il y a quelques scènes plus sombres, il y a des personnages plus méchants.

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