Vous êtes ici : Page d'accueil > L'Actualité fantasy > Narnia

Le bad boy de Narnia se confie à son alter ego

Par Foradan, le lundi 13 février 2006 à 22:31:10

Dur, dur de jouer le seul rejeton Pevensie qui ne soit pas brave, héroïque et paré de nobles sentiments, que l'on devienne un séide du Mal blanc, et cela, même si la métamorphose est au bout du chemin. Pour lui demander son ressenti du rôle, quoi de plus normal que de confier l'interview de Skandar Keynes à Eric Kielczewski du Texas (et qui a tenu le rôle d'Edmund à la Creative Arts Theatre & School d'Arlington).

On t'écoute Skandar !!

Eric : Comment as-tu réagi en apprenant que tu avais le rôle ?
Skandar : J'étais dans le bus scolaire et il pleuvait. Ils avaient dit qu'ils m'appelleraient jeudi et on était vendredi, alors j'avais le moral dans les chaussettes. Mon téléphone a sonné et ils ont dit « Tu as le rôle ! » Et dans le bus, on m'a hurlé « Eteins ton téléphone mon garçon ! » alors j'ai dit « Merci, au revoir ! » Mais j'exultais intérieurement.
Eric : Quelle part du personnage d'Edmund fut la plus dure à développer ? Pour moi, ce fut de convaincre un public en direct que j'étais passé du mal au bien (ça et soutenir le dialecte britannique).
Skandar : Les scènes émotionnelles étaient difficiles. Je ne pleure pas en général (Ndt : mais il a les yeux qui transpirent ;)), et ça a été un défi, mais une fois réussi, c'est très gratifiant. C'est une grande chose que de réussir un truc qui te dépasse.
Eric : Comment as-tu fait les scènes avec Aslan (le Lion) alors qu'il était numérique ?
Skandar : Je n'avais qu'une scène avec Aslan où je hoche la tête vers lui. En réalité, j'ai acquiescé face à un rocher. Dans les scènes avec les autres enfants, Andrew (Adamson) et ses assistants jouaient les dialogues d'Aslan habillés de combinaisons vertes modifiées digitalement ensuite.
Eric : Te sens-tu parfois coupable de jouer un tel môme pourri ? Je me demande si les gens dans la rue te traiteront comme un gosse gâté maintenant que le film est sorti.
Skandar : J'espère que non. Je pense que c'est amusant de jouer le mauvais personnage. Et puis, il a repris son destin en main.
Eric : On dit que les acteurs sont choisis parce que le réalisateur voit une part du personnage en eux. Quel est ton côté Edmund ?
Skandar : Je ne peux nier avoir commis des facéties sur le plateau. Chaque jour, je me déplaçais furtivement derrière notre producteur et je le frappais à l'estomac. Il sursautait et me pourchassait en hurlant « Skandar !! » C'était trop drôle. Et j'ai continué jusqu'au dernier moment. Les autres se connaissaient depuis un an et demi. J'étais à l'écart, nerveux, ça m'a aidé pour le personnage.
Eric : Est-ce que tout se passait bien dans l'équipe de tournage, en particulier pour les quatre jeunes ?
Skandar : On s'est bien amusé. Je me rappelle que Will (William Moseley - Peter) a dit que si une personne n'avait pas eu sa place dans le groupe, ça aurait été affreux.
Eric : Combien de temps a duré le tournage ?
Skandar : Six mois. On a tourné quand j'avais 12 ans et j'ai fini le film à 13 ans et demi. J'ai grandi de 6,5 pouces (NdT : 16,51 cm). Ils n'ont cessé de faire et refaire encore mon armure.
Eric : Comment tes camarades d'école prennent-ils ta participation au film ?
Skandar : J'ai un copain hyper enthousiaste, et chaque fois qu'on se balade et qu'il y a cette énorme affiche du film, il dit « Skandar, regarde, c'est toi là-haut ! » C'est à la fois une bénédiction et une malédiction. Je pense aller à l'école à 2 heures du matin pour que personne ne me remarque.
Eric : Quels conseils peux-tu donner aux jeunes acteurs comme moi pour "arriver" sur grand écran ?
Skandar : Continue. Je suis passé par des tonnes d'auditions où je n'ai pas eu le rôle. Calme, détente et être soi-même. Si tu n'as pas un rôle, ce n'est pas la fin du monde. Même après mon retour, j'ai fait six auditions, et toutes ont décidé que je n'avais pas le profil. Il y a de nombreux refus, alors faut être cool avec ça.

Article originel, par Nancy CHURNIN


Dernières critiques

Derniers articles

Plus

Dernières interviews

Plus

Soutenez l'association

Le héros de la semaine

Retrouvez-nous aussi sur :