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Entretiens avec William Moseley et Skandar Keynes, les deux garçons Pevensie

Par Altan, le mercredi 18 juin 2008 à 11:53:27

Dans Le Lion, la sorcière blanche et l’armoire magique, film au succès phénoménal, le jeune acteur britannique William Moseley incarne Peter. En tant qu’aîné des quatre enfants Pevensie, il devient le chef naturel de leur première aventure dans le monde magique de Narnia. Skandar Keynes lui, incarne Edmund Pevensie, le troisième des quatre enfants Pevensie et le premier à rencontrer la sorcière blanche.
Dans Prince Caspian, second volet de l’adaptation cinématographique de l’œuvre tant aimée de C. S. Lewis, les enfants Pevensie se retrouvent dans un monde très différent de celui qu’ils ont quitté à la fin de la dernière histoire. C’est cette fois un méchant inattendu auquel ils sont confrontés : Miraz, le nouveau souverain impitoyable de Narnia.

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Interview avec William Moseley (Peter Pevensie)

Y a-t-il une grande différence entre le tournage du second film d’une saga et le premier opus ?

William Moseley alias Peter PevensieOui, absolument. Personnellement, le premier film a été pour moi un choc énorme, et une très grande surprise. J’avais déjà tourné un ou deux films mais rien d’aussi impressionnant. Tout me semblait totalement nouveau, j’ai eu des tas de choses à apprendre. Aujourd’hui, je suis plus sûr de moi et je pense que c’est pareil pour tous les autres. La dernière fois, nous sommes partis de rien avec un très long chemin à parcourir. Cette fois-ci, nous avons déjà un certain niveau et nous avons progressé depuis.

En quel sens Prince Caspian est-il différent du Lion, la sorcière blanche et l’armoire magique ?

Il y a beaucoup de différences, mais la plus frappante est l’ampleur même de Prince Caspian. Celle du Lion, la sorcière blanche et l’armoire magique m’avait déjà complètement bluffé, mais avec Prince Caspian, la barre est montée d’un cran à tous les niveaux, des costumes en passant par les décors jusqu’aux cascades. Les décors sont tout à fait fabuleux. Le château du roi Miraz est extrêmement réaliste : il y a un énorme pont-levis, de vraies tours avec des escaliers à l’intérieur pour grimper, et tout un village juste en dehors des murs du château. Concernant le jeu des acteurs, je pense que le film est aussi plus ambitieux. J’ai beaucoup plus de scènes d’émotions que dans le dernier film. Mon personnage me ressemble beaucoup, dans un certain sens, mais le défi est le même. En fait, je dirais que nous avons tous énormément donné de nous-mêmes pour réaliser ce film mais, à mon avis, c’est ce que le processus créatif exige pour avoirun bon résultat.

Avez-vous eu besoin d’une préparation spéciale pour Le Prince Caspian ?

J’ai eu un entretien crucial avec le metteur en scène, Andrew Adamson, avant le début du tournage, et c’est là qu’il m’a dit que Le Prince Caspian serait pour moi un rôle beaucoup plus étoffé ; ce que j’avais déjà réalisé à la lecture du scénario. J’ai ensuite travaillé avec un coach à New York pendant trois mois et demi. Ça a été très intense, je ne me suis pas m’arrêté, mais quand je suis arrivé en Nouvelle-Zélande pour le début du tournage, j’étais beaucoup plus sûr de moi. Tout le monde a vu la différence et s’est rendu compte à quel point cette expérience m’avait permis d’évoluer.

Prince Caspian contient apparemment beaucoup plus de scènes d’action que Le Lion, la sorcière blanche et l’armoire magique. En faites-vous partie cette fois-ci ?

Oui, je fais beaucoup plus de cascades que dans Le Lion, la sorcière blanche et l’armoire magique. Nous venons juste de terminer des cascades à cheval un peu démentes. Je devais poursuivre un cheval au galop, saisir la selle, donner un coup de pied à un type pendant que le cheval galopait et enfourcher le cheval dans le même temps. Et tout ça dans une petite cour à 4 heures du matin, et sous la pluie. Je voulais recommencer sans cesse pour m’améliorer. Deux des cinq prises étaient parfaites, mais j’ai bien cru que j’allais y passer plus de temps.

Comment avez-vous vécu les retrouvailles avec le reste des Pevensie du Lion, la sorcière blanche et l’armoire magique ?

C’était vraiment très sympa. Je dirais même que c’était très drôle, car les mêmes dynamiques se sont remises en place. Même si nous sommes tous un peu plus vieux maintenant et que des rapports plus adultes sont possibles. Skandar (Edmund) et moi parlons de filles et de ce genre de choses. Je peux parler à Georgie (Lucy) de mode et de musique et mes discussions avec Anna tournent autour de nos familles et de notre vie personnelle. Nous sommes très proches les uns des autres. Le club des quatre !

William MoseleyÊtes-vous restés en contact les uns avec les autres entre les deux tournages ?

Oui. Nous sommes tous allés au Japon pour la promotion du premier film, puis nous avons participé ensemble à plusieurs événements publicitaires au moment de la sortie du DVD. Étant donné que nous vivons dans des lieux différents et que nous avons de programmes également différents, il n’est pas facile de se voir tous les quatre en même temps, mais nous essayons généralement de rester en contact.

Il y a un nouveau de taille dans la distribution de ce film : Ben Barnes, qui incarne le prince Caspian. Comment s’est-il intégré dans le reste de l’équipe ?

Il fait maintenant partie de la famille ! C’est quelqu’un de vraiment très bien et de très talentueux. Je me souviens, la première fois que je suis venu sur le plateau pour les répétitions et que j’ai vu Ben jouer et discuter avec Georgie (Georgie Henley, qui incarne Lucy) comme je le fais moi-même, j’ai su tout de suite que nous allions nous entendre.

Dans le livre, il existe un certain degré de rivalité entre Peter et le prince Caspian. Cela se ressent-il dans le film ?

Je pense qu’il y a davantage de rivalité entre Peter et le prince Caspian dans le film que dans le livre. Je pense aussi que le fait que nous jouions là-dessus est intéressant, parce que c’est ce qui se passerait dans la vie. Peter a ses propres problèmes à régler, Caspian a les siens et quand ni l’un ni l’autre n’accepte de compromis, la friction est inévitable. Tout au long de l’histoire, les deux personnages ont besoin de découvrir la valeur de l’humilité, de l’écoute des autres. Chacun à leur manière, Peter et Caspian sont au départ des adolescents en colère, mais ils finissent par devenir tous deux des rois. A la fin, Peter transmet son épée et le pouvoir de Narnia au prince Caspian : c’est une histoire très forte.

© Buena Vista International

  1. Interview avec William Moseley (Peter Pevensie)
  2. Interview avec Skandar Keynes (Edmund Pevensie)

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