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Jean-François Ménard, portrait d’un traducteur
Par Gillossen, le 26 octobre 2007 à 15:37
Jean-François Ménard est désormais un nom connu pour être le traducteur de la saga Harry Potter !
Pour preuve, le nombre d'articles ou de reportage lui étant consacré à l'occasion de la parution française des Reliques de la mort ! Oh, évidemment, rien de comparable avec ceux dédiés à l'auteur des romans, évidemment, mais tout de même. Ainsi, on apprend par le biais du Temps que Jean-François Ménard avait été choisi dès le premier tome pour son «esprit fantaisiste et créatif», rappelle Catherine Bon de Sairigné, responsable de la littérature jeunesse chez Gallimard. Ainsi, on revient ainsi sur le détail du processus : «Tout le monde avait envie que le livre sorte en français le plus vite possible, dit Catherine Bon de Sairigné. La fabrication matérielle de tous ces exemplaires prend une bonne part du temps. Sans parler de leur diffusion.» Le travail purement éditorial - traduction, lecture, mise en forme, corrections - est achevé depuis le 15 septembre. Jean-François Ménard, inventeur de mots, auteur à ses heures et passionné de magie - il aime «chercher derrière la réalité, ou ce que l'on en perçoit, la face cachée des choses» confiait-il, il y a un an, au Monde - a passé un été très «studieux», confirme Catherine Bon de Sairigné: «Il est heureusement un travailleur acharné. Il n'a épargné ni ses nuits, ni ses week-ends. D'habitude un traducteur aime bien tout traduire et vérifier tranquillement la cohérence de l'ensemble. Là, il a été forcé de nous le rendre par tranches. Nous relisions un bout, puis nous le passions à la correctrice.» Autour de la traduction francophone de Harry Potter - entamée en 1998 alors que nul ne prédisait un tel destin à la série -, tout un univers s'est construit. L'éditrice évoque cette correctrice passionnée, présente depuis le début de l'aventure, qui n'hésite pas à interpeller le traducteur sur la pertinence du nouveau nom d'un sortilège qu'il lui semble bien avoir déjà vu dans un autre épisode.
Et même sur la fameuse affaire du lycéen de 16 ans qui avait fait parler de lui cet été : Du coup, chez l'éditeur parisien, on doute de l'histoire de ce lycéen de 16 ans, interrogé début août après avoir mis en ligne une traduction pirate. «Jean-François Ménard a calculé, précise Catherine Bon de Sairigné, qu'il lui aurait fallu traduire 80 pages par jour. Impossible. Soit il ne l'a pas traduit en entier, soit il n'était pas seul.»
Ci-dessous, un reportage vidéo tiré du journal de 13h de TF1 d'avant-hier, récupéré par notre confrère Peeves de chez Pottermaniac.
Pour preuve, le nombre d'articles ou de reportage lui étant consacré à l'occasion de la parution française des Reliques de la mort ! Oh, évidemment, rien de comparable avec ceux dédiés à l'auteur des romans, évidemment, mais tout de même. Ainsi, on apprend par le biais du Temps que Jean-François Ménard avait été choisi dès le premier tome pour son «esprit fantaisiste et créatif», rappelle Catherine Bon de Sairigné, responsable de la littérature jeunesse chez Gallimard. Ainsi, on revient ainsi sur le détail du processus : «Tout le monde avait envie que le livre sorte en français le plus vite possible, dit Catherine Bon de Sairigné. La fabrication matérielle de tous ces exemplaires prend une bonne part du temps. Sans parler de leur diffusion.» Le travail purement éditorial - traduction, lecture, mise en forme, corrections - est achevé depuis le 15 septembre. Jean-François Ménard, inventeur de mots, auteur à ses heures et passionné de magie - il aime «chercher derrière la réalité, ou ce que l'on en perçoit, la face cachée des choses» confiait-il, il y a un an, au Monde - a passé un été très «studieux», confirme Catherine Bon de Sairigné: «Il est heureusement un travailleur acharné. Il n'a épargné ni ses nuits, ni ses week-ends. D'habitude un traducteur aime bien tout traduire et vérifier tranquillement la cohérence de l'ensemble. Là, il a été forcé de nous le rendre par tranches. Nous relisions un bout, puis nous le passions à la correctrice.» Autour de la traduction francophone de Harry Potter - entamée en 1998 alors que nul ne prédisait un tel destin à la série -, tout un univers s'est construit. L'éditrice évoque cette correctrice passionnée, présente depuis le début de l'aventure, qui n'hésite pas à interpeller le traducteur sur la pertinence du nouveau nom d'un sortilège qu'il lui semble bien avoir déjà vu dans un autre épisode.
Et même sur la fameuse affaire du lycéen de 16 ans qui avait fait parler de lui cet été : Du coup, chez l'éditeur parisien, on doute de l'histoire de ce lycéen de 16 ans, interrogé début août après avoir mis en ligne une traduction pirate. «Jean-François Ménard a calculé, précise Catherine Bon de Sairigné, qu'il lui aurait fallu traduire 80 pages par jour. Impossible. Soit il ne l'a pas traduit en entier, soit il n'était pas seul.»
Ci-dessous, un reportage vidéo tiré du journal de 13h de TF1 d'avant-hier, récupéré par notre confrère Peeves de chez Pottermaniac.
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