Même si pour l'instant, aucune donnée officielle n'a été avancée, les éditeurs se frottant sans aucun doute les mains en préparant tranquillement leurs communiqués de presse respectifs, il s'agit là d'une première estimation.
Aujourd'hui, l'Independent on Sunday avance une estimation non-officielle de 20 millions de livre vendus dans le monde pour la seule journée d'hier. Signe de cet engouement sans précédent dans l'histoire de la littérature, pas moins de 7.000 personnes ont attendu, pour certaines depuis plusieurs jours, devant la librairie Waterstone's de Picadilly à Londres, l'une des plus grandes d'Europe dans la nuit de vendredi à samedi.
Harry Potter n'est pas un livre, c'est une marque, une franchise, un événement, relève le rédacteur en chef littéraire de l'Observer, Robert McCrum, qui salue l'habileté narrative de l'auteur, la Britannique J.K. Rowling, son sens du détail. Tout au plus, relève-t-il quelques "personnages en carton", des "paragraphes insipides" ici et là, quelques "dialogues lourdauds".
Aux Etats-Unis, la chaîne de produits culturels Borders n'avait encore jamais connu une journée aussi dense et chargée que ce samedi...

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