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Utopiales 2008 : le compte-rendu

Par Linaka, le dimanche 9 novembre 2008 à 15:20:00

nullDepuis l'an dernier, Elbakin.net avait pris ses marques à la Cité des Congrès de Nantes - et cette neuvième édition des Utopiales nous y retrouva en nombre !
Vous pourrez donc voir dans les prochains jours des photos et des interviews à n'en plus finir ; mais pour commencer, voici un petit compte-rendu qui vous mettra en appétit (du moins nous l'espérons) ! Sans oublier que tous vos commentaires seront les bienvenus sur notre éternel forum.
Bonne lecture !

Le compte-rendu

Eh oui, cette année aussi nous y étions ! Et rien moins que cinq Elbakiniens aguerris s'étaient réunis à Nantes pour vous rapporter des nouvelles fraîches de cette neuvième édition des Utopiales, qui a satisfait les attentes des organisateurs, comme vous l'avait annoncé ce communiqué de presse officiel.
Le temps gris, froid et pluvieux faisait de la Cité des Congrès un cocon chaleureux et accueillant, où la foule se pressa en masse, notamment le samedi et le dimanche, jours d'affluence. L'entrée franchie, on retrouvait les mêmes lieux que l'an passé. Des deux allées principales, l'une était consacrée à une exposition dédiée à Lovecraft : « L’expo qui rend fou ». A part la qualité remarquable des oeuvres présentées, cette exposition se démarquait par l'originalité de son thème : elle portait non sur les écrits mêmes de l'auteur, mais sur ses notes, tirées du Livre de raison, ce qui nous donnait des aperçus de son inspiration inachevée.
L'autre allée était consacrée aux stands d'illustrateurs, où nous avons retrouvé entre autres Colexia et Michel Borderie – lequel, souvenez-vous en, avait été chargé de la création de l'affiche des Imaginales 2008, en mai. A noter aussi, auprès de l'entrée principale, un stand où chacun pouvait s'adonner à des jeux vidéos, entre deux flâneries.

Au bout des allées principales se trouvait l'éternel Espace Shayol, entouré de ses piliers rouges et surmonté de ses disques lumineux, où se tenaient comme toujours les conférences réunissant pêle-mêle les auteurs de science-fiction et les scientifiques.
L'autre point central des Utopiales était, bien sûr, l'inévitable Bar de Mme Spock, où de moelleux canapés rouges conviaient les visiteurs à se reposer autour d'un thé, d'un café, ou d'une boisson plus solide, en attendant de trouver le courage de s'adresser aux auteurs qui ne manquaient pas d'y apparaître régulièrement. C'est en effet un des avantages de ce festival (et des autres festivals de l'imaginaire en général) : il est aisé d'y rencontrer son auteur favori, car des espaces comme ce Bar sont là pour faire tomber les barrières.
Enfin, si l'on passe la salle de presse et la succession de petites alcôves, le dernier site important des Utopiales est encore et toujours l'espace librairie, enfer des dévoreurs de livres. Car des livres, il y en a là par centaines, et si l'on n'y prend garde, devant tant de choix, le budget du mois risque de s'en ressentir sérieusement. De plus, toutes les tables de dédicace sont réunies à cet endroit : quoi de plus tentant que de se faire dédicacer un livre fraîchement acheté ?

Certes, il y avait de quoi passer beaucoup de temps aux Utopiales, d'autant plus que les conférences s'y succèdaient presque sans discontinuer. Festival de science-fiction oblige (le thème étant de plus « les réseaux »), peu de conférences sur la fantasy qui nous est si chère. Il faut cependant noter cette très intéressante discussion réunissant Pierre Dubois, Ellen Kushner, Karen Miller et Robin Hobb, qui portait sur la fantasy et le folklore.
Il aurait de même été dommage de rater la prestation extraordinaire de ce fameux Pierre Dubois (elficologue, oui), qui montra l'étendue de ses talents de conteur au Bar de Mme Spock, le jeudi soir. Postillonnant joyeusement sur des auditeurs tour à tour attentifs ou hilares, il captiva la pièce pendant toute la durée du conte, se jouant des malheurs de Gauvain, condamné à épouser la Femme Hideuse. Cette parenthèse Brocéliande au milieu des réseaux futuristes était pour le moins remarquable.

Mais trêve de réjouissances, nous avons aussi travaillé pour vous ramener un petit morceau de ces quatre jours d'exception. Parmi la liste impressionnante d'invités, nous avons sélectionné quelques auteurs dont les interviews seront disponibles sur le site : Pierre Dubois, bien sûr, et sa bonne humeur barbue, Pierre Pevel qui nous fait toujours rêver avec ses chats d'Ambremer et sa nouvelle création, Les Lames du Cardinal, Catherine Dufour, adorable évidemment, surtout lorsqu'on lui paye une bière, Pierre Bordage, toujours présent sur tous les salons (comme nous !), Fabrice Colin qui a surmonté pour nous l'épreuve des photos, Robin Hobb qui, bien qu'elle soit très demandée, nous conserve sa gentillesse coutumière, Richard Morgan, dont nous avons apprécié l'éloquence sans tabous, Karen Miller qui quant à elle a vaincu son rhume pour nous accorder quelques minutes et Hal Duncan, dont le léger accent écossais donnait à ce festival une belle touche d'exotisme nordique. Malheureusement, Javier Negrete, que nous avions prévu d'interviewer lui aussi, n'a pu venir suite à des problèmes de transport. Cependant, rien ne nous empêchera de mener aussi ce projet-là à bien, cette fois par mail.

Il convient donc de remercier tous ces auteurs qui nous ont accordé de leur temps, mais aussi les Elbakiniens qui nous ont aidé à organiser au mieux ce festival en préparant des questions pertinentes pour les interviews. Ceci dit, à nouveau bonne lecture à tous !


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