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Procrastination #S01E15 : Conseils de survie pour les dialogues

Par Sylvadoc, le mardi 18 avril 2017 à 08:38:58

ProcrastinationLe 1er et le 15 de chaque mois, Lionel Davoust, Mélanie Fazi et Laurent Genefort discutent de techniques d’écriture et de narration, partagent leur expérience, et s’aventurent aussi, à l’occasion, dans les domaines de l’édition et du marché du livre. Bienvenue dans la saison 1 de Procrastination : « En quinze minutes, parce que vous avez autre chose à faire, et qu’on n’a pas la science infuse. »

Le dialogue, outil de base et convention narrative, c’est la communication verbale dans un média verbal, un moyen fondamental et immédiat pour passer de l’information, mettre en scène des personnages... voire transmettre au lecteur le contraire exact de ce que les personnages disent. Mélanie Fazi, Laurent Genefort et Lionel Davoust proposent un tour d’horizon de cet aspect fondamental de la littérature à travers des conseils fondamentaux et les grands pièges qu’il leur semble falloir éviter.

Vous pouvez écouter tout cela directement ci-dessous. Le podcast est aussi disponible sur iTunes et sur Youtube.

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Vous écoutez « Procrastination », Épisode 15 : Conseils de survie pour les dialogues

Podcast sur l’écriture en 15 minutes.
Parce que vous avez autre chose à faire.
Et qu’on n’a pas la science infuse.
Avec les voix de : Mélanie Fazi, Laurent Genefort, et Lionel Davoust.

Lionel Davoust – Alors, c’est un peu le pendant de l’épisode Conseils de survie pour les personnages, mais cette fois-ci, c’est les Conseils de survie pour les dialogues, quelques recommandations génériques. Si on ne devait donner que 15 minutes de recommandations ou d’avis sur les dialogues, que dirait-on ? Vous aimez ça, vous, écrire des dialogues ?

Laurent Genefort – Ouais, ouais, ouais, moi j’aime bien, ça fait partie de l’équilibre d’un texte. Je ne me vois pas écrire un texte avec par exemple que des dialogues, uniquement des dialogues, ou peut-être dans l’espace d’une nouvelle, presque comme un exercice de style. Mais je ne me vois pas passer par le dialogue uniquement. Et, de la même manière, je ne me vois pas me passer totalement de dialogues, sauf, à nouveau, faire un exercice de style. Mais pour moi le dialogue ça fait partie, j’allais dire du développement normal d’une histoire, sauf si mes personnages sont muets. Mais, voilà, tout simplement. Parce que ça fait partie de l’interaction et rien ne vaut quand même le (styl diag ?) c’est une manière d’affronter aussi directement ses interlocuteurs, autrui quoi, son environnement humain. Voilà.

Mélanie Fazi – Moi je trouve que c’est assez amusant à écrire, mais c’est très drôle, ça dépend des textes et des personnages. J’ai des personnages qui quasiment écrivent leurs dialogues tout seuls tellement j’entends leurs voix. Et d’autres où on rame un petit peu plus et c’est peut-être sur ça qu’on donnera des conseils, justement. Comment faire quand ça rame et que le personnage nous lâche.

LD – Ça fait partie effectivement des compétences génériques entre guillemets « fondamentales » de l’écriture que ce soit les descriptions, l’action… Le dialogue fait partie de ça. Alors qu’est-ce qu’on peut donner comme conseils de survie pour entamer la discussion, pour entamer le dialogue sur les dialogues ?

LG – Alors, je ne sais pas si c’est un conseil, mais en tout cas, moi, j’ai une sorte de vision graphique des dialogues, comme du reste du texte d’ailleurs. Et donc par exemple, si j’avais un « conseil » entre guillemets, c’est d’insuffler une sorte de dynamique en aérant les dialogues, en cassant la monotonie, donc éviter les répétitions, tout simplement, grammaticales ou de forme, de phrases, en faisant des pauses. Les personnages ils bougent dans la pièce, dans leur environnement, ils font des choses. C’est pas forcément… l’action ne s’arrête pas forcément quand il y a un dialogue. Au contraire, ça peut participer. Et un dialogue n’est jamais aussi efficace que quand il fait progresser l’histoire ou quand il caractérise et fait vivre des personnages. Donc voilà. Donc ça ce serait mon premier conseil, c’est de voir un peu cette façon presque graphique, j’allais dire.

MF – Je trouve qu’on peut faire… on peut… pour compléter ce qu’on a dit sur les personnages dans un autre épisode, on peut presque définir un personnage à travers ses dialogues. On peut dire énormément de choses dans son choix de mots, dans le fait qu’il est, je sais pas, il est extrêmement bavard ou au contraire quelqu’un qui est dans l’action, qui parle jamais. Il va être obsédé par certains sujets qui vont revenir en permanence. On peut dire énormément de choses, entre les lignes, rien que dans le choix des dialogues.

LG – Oui, oui. Ben, ça fait partie de la caractérisation, tout simplement, des personnages. Et aussi, ça ce serait le deuxième conseil, c’est sonner juste.

MF – Oh oui, oh que oui !

LG – Donc, cultiver le naturel, sonner juste, donc c'est-à-dire appliquer à son personnage ses caractéristiques dans ses dialogues. Et avant tout dans ses dialogues d’ailleurs.

MF – Ce qui est parfois un peu difficile à doser, parce qu’on peut avoir tendance à trop vouloir caractériser chaque personnage par des tics de langage ou autres.

LG – Ah oui, il y a des limites à…

MF – Et ça il faut vraiment faire très, très attention, on tombe vite dans le n’importe quoi.

LG – Bah, disons dans le systématisme.

MF – Voilà, dans l’excès.

LD – Je suis tout à fait… je vous rejoins tout à fait. Pour moi le dialogue finalement… on parle un peu en sous-main depuis quelques épisodes de l’émergence, à partir de ce que les personnages… de l’émergence du monde, etc. Et c’est la manière le plus directe pour un personnage d’émerger, en fait, de montrer, de démontrer ce qu’il est. Ça nous ramène à l’épisode « show don’t tell » précédent. À travers ce qu’il est, comment il le dit, comment il se présente, le personnage va démontrer ce qu’il est, qui il est et comment il le fait. C’est peut-être la forme la plus ramassée de transmission de l’information dans un récit. Et l’action, je te rejoins tout à fait Laurent, est très importante. Les Américains disent qu’il faut éviter le syndrome des « talking heads », c'est-à-dire des « têtes parlantes ». Vous imaginez – alors ça marche très mal à la radio, mais – vous imaginez les deux mains qui font « blablabla » de part et d’autre et le dialogue c’est juste ça. Un dialogue, c’est beaucoup plus que ça, justement. C’est toute la mise en scène qui va autour, c’est toute l’attitude. C’est aussi tout ce qui n’est pas dit ou tout ce qui est travesti, la vérité travestie éventuellement ou les choses qu’on omet, les choses qu’on ne présente pas exactement et c’est là qu’un dialogue peut avoir plusieurs niveaux de sens aussi. LG – Il y a ce qu’on appelle le « dialogue en conserve ». Le dialogue en conserve, c’est le dialogue explicatif.

[Rires]

LG – Le personnage va balancer son information telle quelle. Ça c’est quelque chose qu’il faut peut-être éviter et l’intérêt du dialogue est de faire passer une explication, une information, par le filtre du caractère du personnage.

LD – Exactement.

LG – Ça devient intéressant et ça devient dramatiquement intéressant quand la vision est gauchie par le caractère du personnage, par la subjectivité du personnage. Donc le dialogue il sert à ça aussi. Il sert aussi à moduler la vérité d’une histoire.

LD – C’est vrai que c’est un conseil qui est souvent donné, qu’on voit beaucoup, mais qui à mon sens est souvent mal compris, ou en tout cas mal expliqué, c’est « la meilleure manière de faire passer l’information, c’est à travers le dialogue ». Du coup, ça donne le syndrome du « as you know Bob », comme le disent les Américains. « Comme tu le sais, Bob », c'est-à-dire on a les deux types en train de travailler sur une machine et il y en a un qui dit : « mais oui, professeur Fletcher, comme vous le savez, nous travaillons depuis dix ans sur cette machine qui nous permettra de retourner dans le temps ». S’ils y bossent depuis dix ans, les mecs ils le savent.

LG – Oui, c’est les « dialogues en conserve ». C'est-à-dire c’est une sorte de copier-coller de l’explication qu’on a dans le plan scénaristique.

LD – C’est ça. Et passer les informations dans le dialogue, c’est pas du tout ça.

MF – On a aussi le passage « obligé » entre guillemets, qui peut être assez cliché, du grand méchant qui soudain va expliquer au…

LD – Oui !

MF – … qui va expliquer au protagoniste ce qu’il est en train de faire et c’est à ce moment-là que tout son plan se casse la figure.

LD – Voilà.

MF – C’est un autre danger, ça.

LD – C’est, justement, passer de l’information à travers le dialogue, c’est pas expliquer de façon brute de décoffrage, comme ça. On passe de l’information dans le dialogue à travers ce qui émerge, ce qu’on interprète, ce qu’il se passe. La façon dont les gens se positionnent, la façon dont ils parlent, la façon dont… ce qu’ils ne disent pas, la façon dont ils se comportent. Et ça peut être… c’est justement à travers – ça pourrait presque être une boite de Pandore – c’est à travers tout ce qu’on infère et tout ce qui émerge que finalement on en dit beaucoup plus que simplement expliquer en un paragraphe le plan du méchant ou le fonctionnement d’une machine.

LG – Oui, et puis le dialogue c’est une convention. Et on peut jouer sur les conventions. Par exemple, si on a l’habitude dans le roman de faire des dialogues brefs, tout à coup mettre une tartine, faire une demi page d’explications, ça va attirer le lecteur, il va se dire « là, il y a quelque chose d’important ». Donc on peut tout à fait rompre ses propres règles. L’équilibre, une sorte d’équilibre un peu lisse, on peut le rompre. Donc le dialogue c’est aussi un jeu littéraire et on peut tout à fait jouer de ce jeu littéraire parce que… Ben voilà, c’est une norme aussi, de faire… Parce que le fait d’aérer, le fait de casser la monotonie, de faire des pauses ce sont des conventions. Qui sont utiles parce que justement ça permet d’insuffler une dynamique, mais de temps en temps, ça peut être utile et ça peut faire sens tout à coup de s’arrêter et de se concentrer sur le dialogue.

MF – On peut introduire aussi des éléments de décalage. Par exemple si on a un glissement vers quelque chose d’inquiétant commencer à l’introduire là, si un personnage par exemple, se met à parler différemment. Et ça rejoint ce que tu dis, s’il était extrêmement bavard, si d’un coup il dit plus qu’un seul mot, on comprend que… il a été pris par les extraterrestres ou j’en sais rien, il y a des…

LG – Ben de l’intérêt, voilà… Le dialogue il doit faire sens. Il n’est pas séparé du sens.

LD – Tout à fait. Ça nous emmène vers une chose plus vaste qui est aussi une illusion de réalité, mais dans un dialogue on ne dit pas tout, ne serait-ce que parce qu’on omet tout les « heu », les reprises en arrière d’une allocution normale. Je pense que si on transcrivait, ben il y aurait des phrases qui reviennent en arrière – là, je viens de dire trois fois « les » par exemple – donc on ne dit pas tout et c’est normal, cette illusion de réalité fait partie de la fiction. Mais on ne dit pas tout aussi dans le choix de ce qu’on va éventuellement dire, par exemple un diner ne va jamais être raconté, ou alors dans une forme de fiction particulièrement réaliste, on va jamais raconter l’ensemble de toutes les répliques : « salut, bonjour, comment tu vas – bien et toi, alors il fait beau – bonjour, qu’est-ce que vous prendrez ? – ah, je ne sais pas, attendez… »

MF – Ou alors, on le fait pour avoir un effet comique ou absurde.

LD – Voilà ou alors…

LG – On ne garde que ce qui est pertinent.

LD – Voilà, exactement. Si par exemple deux espions se retrouvent pour échanger des diamants et des microfilms, en général on va aller directement où Ils disent : « ils arrivèrent, commandèrent un martini, puis « alors sur la valise »…

MF – Ou alors, on peut jouer sur ça. Ce qui me vient tout de suite en entendant ça, c’est les… plus en cinéma, c’est les dialogues de Tarantino. Qui justement va te faire les assassins qui sont partis tuer quelqu’un et qui vont discuter, je sais plus, des chansons de Madonna, du milkshake qu’ils viennent de boire, etc. On peut jouer sur ça aussi.

LD – De comment on appelle le royal big cheese, etc.

MF – Voilà.

LD – Mais il y a une intention consciente toujours derrière. On peut parfaitement avoir deux espions qui se retrouvent et qui disent : « alors, comment tu vas ? » et en fonction de la manière dont ils vont échanger des banalités, mais là on passe dans le sous texte, justement, du dialogue.

MF – C’est presque une digression, mais sur l’effet de réel, il y a un conseil que j’ai lu un jour et que j’ai trouvé vraiment passionnant sur les dialogues. Alors c’est dans un échange, un livre qui s’appelle The Writer’s Tale qui est un livre d’échange entre Russel T. Davies qui est donc producteur et scénariste et qui travaillait sur Doctor Who à ce moment-là et un journaliste qui l’interroge sur son processus. Et Davies, qui fait effectivement des dialogues extraordinaires dans ces trois saisons, enfin trois/quatre saisons de Doctor Who, explique que… Il donne un exemple de dialogue mal écrit. Le personnage dit « il s’est passé quelque chose », l’autre en face répond « ah bon, qu’est-ce qui s’est passé ? » ça sonne faux. Et Davies dit : « non, mais ça ne marche pas comme ça ». Un dialogue en fait, c’est la somme de deux monologues. Très souvent la personne en face n’est pas en train d’écouter à cent pour cent ce que dit l’autre, il est en train de penser à ce que lui-même va dire ensuite. Et justement un dialogue assez réussi ça va être celui où on a ce petit décalage qui est que les deux personnages ne parlent pas du même point de vue, quelque part.

LD – Quand on sait ça, ça pourrit toutes les interactions sociales, parce qu’on se regarde faire et on se dit « mon dieu, je suis en train de faire ça ».

LG – Oui, ça fait partie du conseil « sonnez juste » et « faire naturel ». C'est-à-dire que si le dialogue est extrêmement construit, ça va faire artificiel. Si les personnages ne se répètent jamais, ont un développement qui est celui d’une dissertation quasiment… Il faut introduire un peu de chaos dans cette belle organisation de l’information qu’on veut transmettre. Ça fait partie du sonnez juste.

MF – Ce qu’on transmet dans ce décalage justement entre ce que disent les personnages qui ne se répondent pas forcément c’est — et on en revient encore à ça — c’est ce qu’on dit sur les personnages. Ça peut dire que l’un des deux est préoccupé par quelque chose, ça peut dire leur relation, ça peut dire énormément de choses, en fait.

LD – Dans le bouquin d’Elizabeth George Mes secrets d’écrivain, que j’ai déjà cité en théorie, elle donne une technique, alors qui est vraiment une technique technique, mais qui pour moi est intéressante et puis évidemment il faut se l’approprier pour en faire quelque chose. Elle parle de ce qu’elle appelle en anglais un THAD, Talking Head Avoidance Device, c'est-à-dire le mécanisme d’évitement de la tête parlante. En gros elle dit : « quand j’ai deux personnages qui doivent échanger de l’information, je leur fais faire un truc qui n’a rien à voir ». Et elle donne l’exemple – alors je cite de mémoire, donc l’exemple n’est pas forcément exact, mais – elle dit : « voilà, j’ai un couple où ça va pas forcément très bien entre eux, et en gros je suis obligée de montrer un petit peu l’évolution de leur relation, parce que ça fait sens à ce moment-là de mon histoire, et en fait je leur trouve à faire un truc et en l’occurrence, ils peignent la chambre du bébé. Et donc l’action c’est ça, mais en fait à travers leurs interactions, la façon dont ils réalisent ce truc-là, se dégage énormément de choses. ». Ça revient à ce qu’on dit. Alors là, c’est vraiment de la mécanique mécaniste, mais c’est un petit truc qui peut éventuellement aider justement à développer… on parlait de…

LG – Oui, ça aère. C’est une façon d’aérer aussi.

LD – Et de montrer par l’exemple.

LG – Oui. Quand en plus ça rejoint le sens du dialogue, c’est encore mieux.

LD – Tout à fait. On arrive à la fin, mais si on parlait éventuellement… on a promis tout à l’heure, on a fait une promesse narrative en disant qu’on pourrait peut-être parler de ce qu’on peut faire si jamais on rame ou on bloque sur un dialogue… très rapidement ?

MF – Ben, ce que tu viens de dire, en fait comme exemple.

[Rires]

LG – Non, ce qu’on donne souvent, c’est dans la forme, en fait. C’est de varier la forme, éviter les incises. Voilà, c’est ce genre de choses. Créer des pauses en fait. C’est éviter tout ce qui ressemble à une répétition, qu’elle soit grammaticale, orthographique, tout simplement ou graphique simplement, dans la page. C'est-à-dire que si on a trois phrases qui sont bâties sur le même modèle qui se suivent dans un dialogue, on est dans une répétition qui va faire mécanique. Donc c’est éviter ce qui est mécanique, quoi que ce soit. Que ce soit dans la pensée, dans la forme.

LD – Moi j’aurais tendance à dire, comme on l’a un peu dit tout à l’heure, c’est que le dialogue c’est une forme d’action, démonstrative. Donc elle sert un rôle narratif. Alors elle peut être juste là pour l’atmosphère, mais en général, il y a une forme de volonté derrière, de la part des personnages, ou une difficulté ou une forme de conflit. Et en cas de pagayage, en cas où on rame. Pour moi une astuce est éventuellement de revenir à essayer de définir cette chose-là, se dire « pourquoi ce dialogue est là, qui veut quoi exactement ? ». Et le deuxième truc pour dynamiser la chose, c’est un conseil pris aux scénarios de cinéma, c’est In Late Out Early. C'est-à-dire arriver à la scène le plus tard possible, le plus proche de l’action, dérouler l’action et, une fois que c’est fini, couper, parce que ce qui va au dehors, finalement, n’est peut-être pas forcément utile. Pour reprendre l’exemple de tout à l’heure : si deux espions vont se retrouver pour échanger des microfilms, on s’en moque un peu que le garçon arrive pour commander une pizza, sauf s’il y a une bombe sous la table et qu’on a peur que le restaurant saute, auquel cas mettre un peu d’ambiance faussement calme peut contribuer à la tension narrative, mais ce serait ces deux choses-là. Pour terminer une petite citation ?

MF – Alors une citation de René Clément qui nous dit : « Un dialogue ce n’est pas des mots, c’est un sens. Un dialogue doit dire quelque chose qui est l’action, qui est la raison pour laquelle le dialogue est dit. On oublie trop cela. »

Jingle : C’était Procrastination, merci de nous avoir suivi, maintenant assez procrastiné, allez écrire.

(Transcription par Umanimo, Relecture/Corrections par Symphonie)

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