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Procrastination #S01E07 : Décris-moi un mouton !

Par Sylvadoc, le jeudi 15 décembre 2016 à 11:22:33

ProcrastinationLe 1er et le 15 de chaque mois, Lionel Davoust, Mélanie Fazi et Laurent Genefort discutent de techniques d’écriture et de narration, partagent leur expérience, et s’aventurent aussi, à l’occasion, dans les domaines de l’édition et du marché du livre. Bienvenue dans la saison 1 de Procrastination : « En quinze minutes, parce que vous avez autre chose à faire, et qu’on n’a pas la science infuse. »

Bête noire de certains lecteurs comme de certains auteurs, la description est pourtant une technique fondamentale de la littérature. En plus de distribuer l’information et de réaliser la mise en scène, elle permet de moduler le rythme, de mettre le décor en action et même de transcrire le point de vue d’un personnage. Dans cet épisode, Mélanie Fazi, Laurent Genefort et Lionel Davoust proposent un rapide tour d’horizon des techniques de description, abordent leur propre approche de celles-ci, et discutent de son importance dans les genres de l’imaginaire.

Vous pouvez écouter tout cela directement ci-dessous. Le podcast est aussi disponible sur iTunes et sur Youtube.

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Vous écoutez Procrastination, épisode 7 : « Décris-moi un mouton ».

Un podcast sur l’écriture en 15 mn.
Parce que vous avez autre chose à faire.
Et qu’on n’a pas la science infuse.
Avec les voix de : Mélanie Fazi, Laurent Gennefort, et Lionel Davoust.

LD : Alors, comme le titre l’indique, on va parler de descriptions dans cet épisode, peut-être un sujet largement trop vaste sur lequel on reviendra plus en détail si on voit des points plus particuliers, mais… La description, peut-être que les gens ont en tête les descriptions interminables de Balzac, ou ce genre de choses. Les descriptions c’est souvent ce que les gens disent, notamment les jeunes lecteurs, « ah non, ça m’ennuie quand il y a trop de descriptions », mais c’est quand même important, parce que sans descriptions, on ne voit pas, hein ? Pourquoi est-ce qu’on décrit, finalement, pourquoi est-ce qu’on met des descriptions, pourquoi est-ce qu’on met ces passages que certains jeunes lecteurs considèrent comme étant profondément chiants ?

MF : Tout dépend ce qu’on appelle une description déjà. Je suis d’accord qu’on a souvent cette image assez drôle, j’aurais pensé aussi à Balzac. J’ai été un peu traumatisée par l’année du bac, désolée. Et je m’aperçois que, notamment dans des ateliers d’écriture avec des auteurs débutants, que quand ils font des descriptions, ils vont avoir tendance à être exhaustifs, à être très longs. Et je me suis aperçue que moi, ma vision de la description, c’est plutôt : on ne va pas mettre cinquante détails, on va en choisir trois. Par contre les trois, il faut que ce soit des détails marquants. C'est-à-dire on s’en fout que le personnage soit grand, il a les yeux bleus, les cheveux blonds, etc., mais dites-moi quel est le détail qui le différencie du voisin, quel est le détail qui va donner des indices sur sa personnalité, sur ce qu’il est, etc. La description, c’est pas être le plus minutieux possible, c’est… pour moi en tout cas, c’est ce qui va marquer l’esprit du lecteur.

LD : Là on part un peu sur le « comment », mais c’est vrai que ce que tu dis me fait penser à un exemple que je vois souvent notre camarade Jean-Claude Dunyach prendre, dans les ateliers d’écriture en parlant de description. Là, ce que tu dis justement : « il était grand, il mesurait un mètre quatre-vingt » et tout, c’est une description catalogue ce qui n’évoque pas forcément grand-chose et Jean-Claude dit fréquemment et je lui pique son exemple. Il dit : « voilà, la fille était grande, elle était blonde, longs cheveux, etc. » ou alors on peut dire : « la fille est entrée dans la pièce, c’était la plus belle fille du monde ». Et c’est beaucoup plus intéressant, en résumant beaucoup, d’avoir le deuxième cas, parce que ça va évoquer quelque chose au lecteur, alors que si l’auteur donne son canon de plus belle fille du monde – ou le mec, on ne va pas être sectaire –, si c’est pas le canon du lecteur, ben ça lui dira rien.

LG : Je suis assez d’accord. Moi, par contre, j’ai pas vraiment de point de vue. Moi, je pense qu’on peut tout faire, en réalité. On peut faire des descriptions très, très longues si on veut. Pour moi une description, c’est comme un mouvement de caméra. Ça veut dire qu’on va… quand on dit « une fille elle a des yeux bleus, elle est habillée comme ça et puis elle a des cheveux comme ça », ça veut dire qu’on va d’abord montrer son regard, car d’abord on parle de ses yeux. Après on va avoir sa forme générale, c'est-à-dire qu’on va la situer socialement par exemple. Donc en fait tout compte. Tout compte dans ce qu’on décide de raconter sur la personne et donc plus c’est détaillé plus finalement le mouvement de caméra est lent. La description je trouve est liée au temps, au temps de narration. Et si on décide de décrire énormément, on va avoir quelque chose de plus contemplatif, mais aussi plus matérialiste. On va situer la narration dans la matérialité. Donc ça a un sens esthétique, la description. Moi par exemple, je vais pas condamner des descriptions trop longues parce qu’elles sont trop longues. Si c’est justifié par l’espace esthétique qu’on détermine, ça se justifie totalement. Donc on peut tout à fait faire ça. En plus, la description, pour moi, ça définit le champ de vision et donc le hors champ. Donc quand on décide de décrire quelque chose, on va aussi déterminer ce qu’on ne va pas décrire. Et c’est ça qui fait l’histoire aussi, c’est le hors champ. C’est ça aussi qui fait le suspens. Si on décrit tout, ça tue l’inconnu. Ça brasse plein de choses en fait, je trouve.

MF : Ça me fait penser à une chose que tu dis sur la description sur laquelle je suis tout à fait d’accord. On part du principe qu’une description sur un personnage ou sur un lieu va renseigner sur le personnage et le lieu et ça peut aussi énormément renseigner sur celui qui regarde. La façon dont un personnage va décrire un personnage en face de lui peut tout à fait dire sa vision du monde ou le rapport qu’il a avec cette personne. On peut faire passer énormément d’informations non seulement sur ce qui est décrit, mais sur ce qui décrit.

LG : Oui, exactement. Et en plus la description… on est en pleine rhétorique en réalité parce qu’il n’y a pas plus objectif normalement qu’une description, et on sait que quand on passe par les yeux d’un personnage on n’est pas objectif, par définition. Donc, ce jeu de la description participe à ce rapport objectivité feinte et subjectivité.

LD : C’est l’effet qu’on appelle fréquemment, le rôle de la littérature, la façon dont on la construit, dont on raconte une histoire c’est l’illusion de réalité. C'est-à-dire qu’on n’est pas censé, justement, faire une description exhaustive parce que sinon ce serait profondément ennuyeux, mais de donner suffisamment d’éléments pour que la scène se reconstruise. Et c’est tout l’effet d’illusion de réalité, finalement. L’intérêt de la description de manière générale, c’est de donner à voir, ressentir, situer, faire de l’atmosphère, éventuellement, pour donner l’ambiance. Pour moi, il y a deux rôles : à la fois le gout de la scène, l’atmosphère, ce qu’elle transmet, et c’est là aussi que le point de vue de la personne qui décrit est très important parce que cette vision peut être colorée par le personnage et ça devient autant instructif sur ce qu’on voit, sur ce qui est vu que sur la personne qui regarde. Mais il y a aussi un aspect beaucoup plus mécanique qui est simplement de situer l’action et d’être clair et d’arriver à la transmettre pour le lecteur. Je repère un truc, tu disais tout à l’heure, Laurent, le mouvement de caméra, ça c’est un truc que je vois fréquemment, une faille dans les écrits de jeunes auteurs, c’est le manque de logique descriptive, qui est un truc assez important pour que… la logique descriptive et de manière plus générale la logique de narration c’est important que chaque phrase entraine logiquement ou par association la suivante. Un truc que je vois fréquemment dans les descriptions de jeunes auteurs, c’est qu’il n’y a pas de logique. Par exemple, on va décrire une rue et on va décrire le ciel, le temps qu’il fait, puis on va décrire les pavés, puis on va décrire un tout petit détail qu’on a au premier plan, puis on va décrire un truc qu’on a au fond et en gros on a le tournis quoi. Le regard va dans tous les sens, alors que s’il y a par exemple une association, si on dit par exemple, je sais pas, je prends un exemple idiot : « il y a un reste de nuages dans le ciel parce qu’il a beaucoup plu et les pavés de la rue, du coup, sont luisants ». Il y a une association d’idées, on a parlé d’une pluie, on parle des conséquences, donc il y a une logique et on aide le lecteur comme ça, soit par une association thématique soit en partant de gauche à droite, soit du général au particulier, soit en reflétant le point de vue de la personne qui décrit, à quoi elle va faire attention d’abord, mais ce qui est important, c’est d’avoir cette logique de description pour qu’on comprenne, qu’on n’ait pas le tournis à ce que ça saute tout le temps. C’est l’équivalent d’un jump cut au cinéma, ça donne l’équivalent de plans de 3 secondes qui sautent, ça file le tournis, surtout dans un contexte qui est probablement plus appelé à être contemplatif, on veut rentrer posément dans le…

LG : Ben, c’est tout le problème de la distribution de l’information.

LD : Exactement.

LG : Il faut que l’information diffuse de façon organique plutôt que… voilà. C’est ce qu’on reproche aux longues descriptions, c’est d’être un peu plan-plan et de pas justement sauter, et tout le métier ça va être de distribuer ça de façon aérée, en fragmentant, par exemple. Moi, j’utilise beaucoup deux types de discours qui sont le dialogue et la description et je fragmente l’un ou l’autre pour aérer l’un et l’autre. La description permet d’aérer le dialogue, le dialogue permet d’aérer la description et de faire ça de façon le plus organique possible.

LD : Tout à fait.

MF : Ça me fait penser d’ailleurs qu’il y a un écueil qu’on a beaucoup dans les descriptions, c’est qu’on pense les descriptions très souvent de manière très plates, c'est-à-dire uniquement à travers la vue. C’est quelque chose que j’ai appris notamment en lisant un auteur comme Poppy Z. Brite.

LD : On voit pas, mais Laurent et moi on est en train de lever les pouces.

LG : Mais oui bien sûr, c’est les cinq sens.

MF : Donc utiliser les cinq sens et j’ai appris ça notamment en lisant Poppy Z. Brite qui avait écrit quelques nouvelles, je crois, dans les contes de la fée verte, en utilisant beaucoup le sens de l’odorat auquel on ne pense pas souvent. Et l’odorat peut produire une sensation, justement. Il peut y avoir des odeurs très agréables ou au contraire une odeur totalement étouffante, une odeur de renfermé dans une pièce. On peut utiliser les bruits, etc. Ce qui me fait penser d’ailleurs qu’on peut avoir aussi, selon certains types de scènes, des limites qui sont liées à une situation, par exemple on n’aura pas du tout la vue. Admettons que le personnage soit aveugle ou bien qu’il soit enfermé dans une pièce, il entend quelque chose, mais il ne le voit pas, on peut jouer sur ça aussi. On avait fait un exercice comme ça quand j’apprenais à écrire, un défi dans un atelier d’écriture, d’adopter le point de vue d’un personnage aveugle qui traversait une foule et on n’avait pas le droit de visualiser.

LD : C’est un très bon exercice ça qu’on peut je pense recommander sans limites. C’est un exercice relativement classique, mais qui est très intéressant à la fois justement pour apprendre à injecter d’autres sens que la vue, et aussi c’est un bon exercice de façon plus vaste de projection dans un personnage. Je crois qu’on l’a dit dans un épisode précédent : « le personnage c’est le véhicule du lecteur ». D’ailleurs quand on peine sur une scène, un truc assez simple pour démarrer l’écriture plus facilement, c’est de se dire, de se mettre vraiment à la place du personnage, se dire « où il en est, qu’est-ce qu’il fait ? ». Ça nous entraine sur une tangente, mais c’est un excellent exercice pour apprendre vraiment à se projeter à la place d’un personnage et j’ai envie de dire : la question de la distribution de l’information, à partir du moment où on est vraiment bien penché dans le personnage, même quand on a un personnage point de vue en troisième personne, ça guide beaucoup. Un certain nombre de questions, se dire « comment je vais distribuer cette information, comment je vais décrire, etc. ? » sautent finalement quand on est vraiment bien projeté dans le personnage et qu’on ressent bien là où il est. Donc c’est un très bon exo qu’on peut recommander sans limites.

LG : Et puis ça permet de… il faut que l’auteur soit clair dans sa vision des choses. Si par exemple il est dans une vision de la réalité qui est tachiste, là il va pouvoir occulter des choses volontairement, rester flou. On peut rester flou aussi, pour d’abord laisser le lecteur imaginer, faire son propre film. C’est une des forces de la littérature, finalement aussi, de permettre… Voilà, un roman c’est pas un scénario mieux écrit, c’est quelque chose qui passe par… c’est intensément subjectif quand même. C’est pour ça que la description, pour moi ça n’a jamais été vraiment un problème parce que l’imagination pallie énormément en fait. C’est moins un problème qu’on croit. Quand on considère qu’il y a un problème de description dans un livre, c’est que ça manque de cohérence interne. C’est qu’à un moment, l’auteur n’arrive pas à suivre sa propre logique de description et là ça devient incohérent. Mais si c’est cohérent, on peut quasiment se passer de description en réalité. Il y a des romans qui se passent presque totalement de description, ou alors qui sont totalement subjectifs et qui remettent en cause l’objectivité de la moindre chose qu’on voit.

LD : Je pense que derrière un potentiel concept qui peut sortir dans ce genre de livre, c’est que parfois on a tendance à différentier – je suis pas sûr que les termes soient vraiment canoniques, c’est peut-être plus les miens, mais bon… – c’est la description purement factuelle de la description opérante. La description purement factuelle : « il faisait beau, quelques nuages restaient dans le ciel, les pavés étaient mouillés », vraiment on balance les informations comme ça, et c’est en général ce qu’on reproche aux longues descriptions, surtout que les lectorats ont changés et ont envie d’avoir plus d’action. Ces descriptions-là, en général, peuvent user la patience assez vite. Ou alors, et ça c’est un intérêt dans la narration, donner plus de détails, effectivement comme tu disais justement tout à l’heure, ça ralentit le rythme et c’est donc une bonne astuce de se dire « j’ai besoin de ralentir le rythme, je donne plus de détails », mécaniquement le rythme ralentit. La description opérante, au contraire, c’est : je vais utiliser les éléments du décor dans le contexte de l’action : « Bob sortit et ouvrit son parapluie », bon ben on se doute bien qu’il pleut, tout simplement, ou alors il est un peu cinglé. « Bob leva les yeux et mis sa main en pare-soleil et plissa les yeux devant la lumière aveuglante du jour », bon ben on se doute bien qu’il fait pas nuit et on se doute bien que le soleil… qu’il fait grand beau. « Bob s’assit sur la chaise », bon ben on se doute bien qu’il y a une chaise, sinon c’est compliqué. Donc la description opérante, c’est une façon assez intéressante… si je devais donner un exercice d’écriture, je dirais de tenter de prendre un décor et de l’écrire à la fois de façon factuelle et de l’écrire de façon purement opérante. De passer les éléments de description comme ça dans l’action permet de les passer de façon finalement moins douloureuse, entre guillemets, et d’accélérer.

MF : Je voulais juste ajouter une fonction que j’aime beaucoup dans la description, c’est de commencer à amener des éléments sans que forcément le lecteur s’en rende compte.

LD : Par exemple ?

MF : Un exemple pas forcément plus parlant, mais que… dans une nouvelle que j’avais écrite, un personnage rend visite à un autre et on a une brève description physique du personnage. Et une des premières choses qu’on voit sur cette femme c’est qu’elle a un œil bloqué qui ne regarde pas dans la même direction, ce qui est déjà un détail qui normalement arrête un peu le lecteur. On ne le sait pas encore à ce moment-là, mais c’est le premier élément qui indique que ce personnage va amener le surnaturel, parce qu’il y a une raison… normalement ce genre de petits détails on peut se demander « mais pourquoi est-ce que c’est là, ça, est-ce qu’il est arrivé quelque chose à cette personne ». Et moi j’aime beaucoup utiliser des éléments de description pour suggérer qu’il va y avoir quelque chose d’un petit peu décalé, et ensuite on aura l’explication.

LG : C’est très hitchcockien comme… c’est-à-dire, tu fais un gros plan, finalement, sur un élément que tu n’expliques pas et ça attire l’œil du lecteur, ce qui peut être une fausse piste, hein, parce que Hitchcock utilisait ça aussi comme fausse piste.

LD : Oui, oui !

LG : Je trouve que, pour revenir au genre qui nous intéresse, qui sont des genres de l’imaginaire et donc assez branchés description, enfin où la description a une valeur, autant dans le Fantastique que la Fantasy et la Science-Fiction. Dans la Science-Fiction, je trouve que la description a une valeur particulière. D’abord, elle se définit souvent comme un écart par rapport à une norme. C'est-à-dire qu’on va décrire l’herbe, si elle est rouge ou bleue ou si elle a une forme particulière. On ne va pas la décrire, sinon. Dans la Science-Fiction, il y a un discours sur l’altérité qui passe par la description, donc la description, c’est un outil aussi pour faire passer quelque chose qui est pas uniquement esthétique, mais qui est aussi un discours qui est au cœur du genre, qui existe sans doute pas dans d’autres genres. Je pense que dans la Fantasy, ça a une autre fonction, et le Fantastique aussi.

LD : On arrive au terme. Un truc que tu as mentionné, Mélanie, mais je pense que c’est important à redire et je pensais juste revenir là-dessus avant qu’on boucle, sauf si vous voyez autre chose. Tu parlais du détail qui fait mouche et je pense que c’est très important. C’est beaucoup plus intéressant, ou avoir éventuellement une comparaison intéressante comme « il était bâti comme un haltérophile ». Est-ce qu’on a vraiment besoin d’en dire plus ? Pas forcément. Souvent dans la narration, de façon générale, c’est une façon de donner de la vie. Je pense justement que chercher ce détail qui fait mouche est beaucoup plus éloquent et va créer une image pour le lecteur qui est beaucoup plus vivante, c’est quand même l’intérêt de la littérature, que d’avoir juste une description catalogue. Je pense qu’on est…

MF : Je pense qu’on est d’accord.

LD : Et donc pour terminer : une citation du grand maitre Picasso qui nous dit : « il y a des êtres qui font du soleil une simple tache jaune, mais il y en a aussi qui font d’une simple tache jaune un véritable soleil ». Ça fonctionne un peu pareil en littérature.

C’était Procrastination, merci de nous avoir suivis, maintenant assez procrastiné, allez écrire.

(Transcription : Umanimo ; Relecture et corrections : Adé)


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