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Procrastination #S01E05 : Question de point de vue

Par Sylvadoc, le mardi 15 novembre 2016 à 09:12:53

ProcrastinationLe 1er et le 15 de chaque mois, Lionel Davoust, Mélanie Fazi et Laurent Genefort discutent de techniques d’écriture et de narration, partagent leur expérience, et s’aventurent aussi, à l’occasion, dans les domaines de l’édition et du marché du livre. Bienvenue dans la saison 1 de Procrastination : « En quinze minutes, parce que vous avez autre chose à faire, et qu’on n’a pas la science infuse. »

La nature du point de vue d’un récit est probablement l’une des questions les plus posées par les jeunes auteurs, et l’une des moins bien maîtrisées parmi les fondations de la technique littéraire. Dans ce cinquième épisode, Mélanie Fazi, Laurent Genefort et Lionel Davoust les passent en revue et livrent quantité d’astuces sur leur propre usage du point de vue.

Références citées :


Vous pouvez écouter tout cela directement ci-dessous. Le podcast est aussi disponible sur iTunes et sur Youtube.

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Vous écoutez Procrastination, épisode 5 : Question de point de vue.

Podcast sur l’écriture en 15 minutes.
Parce que vous avez autre chose à faire.
Et qu’on n’a pas la science infuse.
Avec les voix de : Mélanie Fazi, Laurent Genefort, et Lionel Davoust.

Lionel Davoust : Alors, quand on préparait les premiers thèmes pour réfléchir à ce dont on voulait parler, forcément, l’une des grandes questions de l’écriture est apparue, à savoir le point de vue et l’usage des temps. Ce qui est assez intéressant, c’est que pour Laurent et moi, le temps de narration et le point de vue sont des choses qui sont quand même relativement indépendantes les unes des autres, mais il est apparu que pour toi, Mélanie, pas du tout.

Mélanie Fazi : Eh bien, j’étais très étonnée d’ailleurs que ce ne soit pas le cas, tellement c’était une évidence pour moi. Je pense que c’est peut-être lié au fait qu’à titre personnel, j’écris presque toujours à la première personne. Moi, j’en ai besoin, en fait, pour des questions qui ne tiennent pas tant à des questions d’impact sur le lecteur mais pour des questions de mon propre rapport au personnage. J’ai besoin d’être dans sa tête, de voir par ses yeux. Ça, c’est, à de rares exceptions près, presque toujours le cas. Et pour moi, le temps s’impose à partir de là. Je pense que la première personne se prête peut-être plus au présent par exemple – j’écris beaucoup au présent – et se prête à mon sens de manière plus compliquée au passé simple par exemple.

LD : D’accord.

MF : Ne serait-ce que parce que, tout simplement, si on utilise « nous » au passé simple, si par exemple je fais parler un personnage de manière très argotique, « nous allâmes » va passer moyennement.

LD : Ça ne va pas, oui, effectivement.

MF : Donc c’est une des raisons pour lesquelles j’ai tendance à aller vers le présent ou éventuellement vers le passé composé selon le moment où je me place dans le récit. Est-ce que je me place après ? Est-ce que je me place pendant ? Ça va beaucoup être lié à ça. Et je ne sais pas, il y a une immédiateté que je recherche dans le point de vue à la première personne que je retrouve dans le présent, par exemple, et que je n’ai pas avec le passé simple.

LD : Toi c’est parce que, du coup, tu as besoin d’être… De mémoire, c’est vrai que je vois beaucoup de textes que tu as écris à la première personne.

MF : Les rares cas où je suis passée à la troisième personne sont des moments où j’ai adopté le point de vue d’un enfant et je n’arrivais pas à le faire parler sans que ça sonne faux. C’est très très compliqué de faire parler un enfant.

LD : Arlis des forains (1) était écrit à la troisième personne, si je ne me trompe pas.

MF : Oui, mais disons que celui-là, j’ai biaisé. Alors, ça ne s’est pas trop senti et je pense que je me suis un peu ratée sur ça. De mon point de vue, il est écrit du point de vue d’un enfant, mais finalement c’est l’adulte qui se rappelle.

LD : D’accord.

MF : Et j’ai mis une distance. On m’a dit : « Il ne parle pas du tout comme un enfant » parce que pour moi c’est l’adulte qui raconte l’histoire qu’il a vécue enfant.

LD : Donc, pour toi, ton point de vue, c’est que… ton envie d’écriture, c’est que tu as besoin d’être dans la tête et donc à partir de là, le point de vue est plus ou moins fixé.

MF : Il est plus ou moins fixé. J'allais dire qu’Arlis des forains, d’ailleurs, par cette question de présent – même s’il est raconté par le narrateur adulte et donc au passé –, j’ai adopté le passé composé. Entre autres parce que le passé simple à la première personne, vraiment je ne peux pas.

LD : Alors, tu as soulevé des choses qui sont importantes. Justement, c’est le point de vue de la narration et la focalisation qui sont des choses fondamentales quand on parle de point de vue.

Laurent Genefort : Oui, alors, la focalisation, en fait, « focalisation » c’est le mode de vision. Donc, en fait, il y en a trois. Il y a la focalisation zéro, où le narrateur est omniscient. Donc, c’est toujours un récit en « il » à la troisième personne.

LD : Alors, il faudrait déjà faire un aparté sur narrateur et personnage, c’est-à-dire que l’histoire nous est relatée par un narrateur qui n’est pas forcément dans l’histoire. L’exemple que la plupart des personnes ont dans la narration moderne, c’est un personnage qui fait des trucs : « Il est allé… », « Il est allé faire des courses… », « Il a vu la jolie fille à l’entrée dans le bar… ». La personne qui nous raconte n’est pas le personnage. Il y a une différence subtile, mais la voix de la narration – le narrateur – est parfois neutre, mais elle ne l’est pas forcément et elle n’est pas forcément dans le personnage.

LG : Tout à fait. Alors, la focalisation zéro, c’est le cas où le narrateur sait tout, c’est-à-dire qu’il est à la fois à l’extérieur et à l’intérieur, donc il va connaitre à la fois tous les faits et toutes les intentions. Donc là, le récit est en « il », c’est un récit à la troisième personne et donc, c’est le temps du conte où on sait tout. Le narrateur sait tout. Il y a la focalisation externe où là le narrateur est extérieur mais la caméra est en plan fixe. Donc là, on ne sait pas forcément ce que pensent les protagonistes, ce qui donne une apparence d’objectivité. Et il y a la focalisation interne, où le narrateur est le personnage. On voit à travers les yeux du personnage, ce qui permet de ménager le suspense et d’être à l’intérieur. Donc, le récit est subjectif et assume sa subjectivité. Alors, évidemment, la plupart des romans font alterner les points de vue depuis au moins le XIXe siècle.

LD : Alors, il y a un très très bon… On en déjà parlé dans un épisode précédent, mais l’un des meilleurs et des plus clairs exposés, je pense, sur l’utilisation du point de vue se trouve dans le livre d’Elisabeth Vonarburg, Comment écrire des histoires (2), où elle a un passage assez court mais extrêmement clair sur le point de vue, sans vouloir… Il y a aussi un article sur mon blog, si vous cherchez « point de vue », qui reprend un peu ça (3). Je pense que les modes de narration les plus courants sont effectivement la focalisation interne au « je », où le personnage nous raconte son histoire, et en externe – ce qu’on a tendance à dire en personnage point de vue ou avec, d’ailleurs, un point de vue qui peut être plus ou moins resserré sur le personnage. On peut être très serré sur lui, c’est raconté à la troisième personne, mais finalement le narrateur est très transparent et on nous raconte l’histoire en « il » : « Il est allé… Quand, soudain, il se passe un truc qui lui fait se dresser les cheveux sur la tête. Mon dieu, que se passait-t-il ? ». On peut de temps en temps avoir aussi une focalisation un peu plus lâche, un peu plus cinématique – je crois qu’Elisabeth parle de mode caméra à l’épaule – où on peut de temps en temps élargir un peu la focalisation, où de temps en temps le narrateur donne au lecteur potentiellement des informations que le personnage ne peut pas savoir « il ne se doutait pas que derrière le coin de cette rue se trouverait l’amour de sa vie, c’est l’histoire que je vais vous raconter maintenant ».

LG : L’intérêt de la caméra littéraire qui surplombe le personnage, c’est que ça laisse un hors champ assez large. Donc, on est à la fois… Et puis en plus, le fait d’être en surplomb comme ça, d’être un peu au-dessus du personnage – on a un peu ce qu’il voit – c’est à mi-chemin entre la focalisation interne et la focalisation zéro. C’est-à-dire qu’on a à la fois… On est suffisamment près du personnage pour de temps en temps entrer dans sa tête. Donc, la caméra littéraire, moi, de temps en temps, elle entre dans la tête de mes personnages et j’ai de la pensée directe. J’ai du style, j’ai de la pensée directe, que je mets en italique, et je ressors assez vite, en fait. Donc, ce sont des mouvements de caméra qui sont un peu au-dessus, qui permettent justement de ne pas avoir cette focalisation zéro qui tue un peu le suspense on va dire. Donc, ça laisse du hors champ, mais on reste quand même dans un récit à la troisième personne, puisque la plupart de mes romans sont à la troisième personne pour le coup.

LD : Alors je pense que là derrière il y a une notion qui est extrêmement importante. Pourquoi est-ce qu’on parle fréquemment à quelqu’un… C’est un peu un marronnier le point de vue, son choix et tout. C’est parce que dans une histoire, le personnage c’est le véhicule du lecteur. C’est à travers lui… Je crois que c’est Elisabeth George qui dit : « Une histoire, ce sont des personnages ». Bon, c’est une affirmation dont on pourrait débattre. Mais grosso modo, l’histoire, elle arrive à des personnages et c’est ces personnages-là qui nous guident et nous font découvrir le monde, ce qui leur arrive, l’histoire. C’est à travers ça qu’éventuellement, il peut y avoir du suspense, de l’enjeu, ce qui va leur arriver. Et donc, le lecteur, dans une histoire, de manière générale, va s’attacher, peut-être, au sort des personnages. En tout cas, il y en a d’autres, [par exemple] si on prend Joffrey Baratheon dans Game of Thrones qu’on a envie de voir mort approximativement dès la cinquième minute. Mais donc le sort de ces personnages-là, c’est le truc très important. Le personnage est véhicule à la fois de l’histoire parce qu’on s’intéresse au sort des personnages, mais c’est aussi à travers leurs yeux, à travers leur voyage, qu’on va découvrir l’univers et qu’on va comprendre tout simplement comment l’univers, l’histoire vont s’agencer. [C’est ce qui] qui va nous donner à voir ce qui est important, ce qui est signifiant. Donc choisir le personnage est un point qui est assez fondamental, qui va être carrément fondamental, pas seulement assez – sur la narration d’une histoire parce que c’est ça qui va guider avec facilité ou en tout cas, en l’espérant, avec intérêt le lecteur dans l’histoire. Tu parlais, donc… Toi, Laurent, tu rentres dans la tête des personnages mais tu en ressors après.

LG : Oui, j’en ressors fissa même. Moi, ce qui est intéressant je trouve, c’est de faire interagir... Là où c’est intéressant, c’est dans les interactions. Donc ce n’est pas uniquement le point de vue d’un personnage qui est intéressant, c’est aussi le fait d’en sortir et d’aller dans la tête d’un autre, qui va interpréter la situation d’une autre manière. Donc ça permet d’avoir des visions stéréoscopiques, d’une certaine manière. Mais le fait d’avoir un récit en « il » par exemple, où l’on va de temps en temps entrer dans la tête d’un personnage, ça permet aussi d’avoir cette vision stéréoscopique. On va avoir une espèce de fausse objectivité quand est dans le récit en « il » et puis un récit en « je » après, à travers par exemple de la pensée, et on peut tout à fait tricher et faire par exemple [en sorte] que le récit en « il » soit faux et que le récit en « je » soit vrai. On peut inverser les choses. Il y a plein de jeux possibles et là, on peut tout à fait expérimenter des tas de trucs intéressants.

LD : Christopher Priest est un excellent exemple de ça. Il y a beaucoup de séries, d’ailleurs, qui reposent là-dessus, justement, sur la fausseté de souvenirs, du compte-rendu, ou du compte-rendu parcellaire.

MF : Je pensais à un roman comme Le glamour (4), justement de lui, que j’ai relu récemment, qui commence par un personnage amnésique — donc déjà un personnage qui n’est pas fiable par essence puisqu’il ne sait pas lui-même ce qui lui est arrivé — qui retrouve une partie de ses souvenirs sous hypnose et absolument tout ce qui va être raconté à partir de là se contredit constamment. On a plusieurs points de vue qui se contredisent entre les personnages mais se contredisent [aussi] au sein de sa propre expérience de ce qui lui est arrivé. Et à un moment, on ne sait absolument plus où on est et c’est vertigineux.
Il y a un exemple que j’ai trouvé magnifique qui se trouve être dans un livre que je traduis en ce moment, une série de Brandon Sanderson qui s’appelle Les Archives de Roshar, dont le premier volume s’appelle La Voie des rois (5). Et en fait, il utilise énormément les points de vue, puisque les personnages sont très nombreux, pour montrer toute la complexité d’une situation qui, en l’occurrence, est une situation de guerre, où on va avoir, au fil du récit, une alternance, au départ, entre deux points de vue. On va avoir le point de vue des dirigeants qui sont pris dans des jeux de stratégie, dans des luttes de pouvoir, des choses comme ça, et qui cherchent comment utiliser au mieux notamment les esclaves pour les envoyer faire la guerre. On a ensuite le point de vue des esclaves qui sont envoyés comme chair à canon, vraiment envoyés se faire tuer, et le point de vue d’un de ces personnages, c’est comment survivre. Simplement, comment survivre. Les enjeux de la guerre, il s’en contrefout. Il veut simplement ne pas être tué. Et un peu plus tard dans le récit, on aura le point de vue de l’ennemi. On suppose tout un tas d’intentions à l’ennemi. Et l’ennemi, qui se trouve être des créatures non humaines, a un point de vue sur tout ça qui n’a vraiment strictement rien à voir. Et on s’aperçoit que chaque personnage est finalement le héros de sa propre histoire avec ses propres enjeux. Et chaque personnage donne un tout petit aperçu d’une situation extrêmement complexe qui n’a pas... Cette guerre n’a pas une seule cause, elle a des dizaines de causes, finalement. Et je trouve qu’il a fait ça d’une manière magistrale à travers l’alternance des points de vue.

LD : C’est un très bon outil effectivement pour donner le… C’est quelque chose qu’on trouve fréquemment en fantasy épique d’ailleurs, la multiplicité des points de vue, justement pour donner cette dimension épique, tout à fait.
Alors, Laurent, tu disais que tu as cette vision stéréoscopique, mais on entend parfois dire, dans les bouquins d’écriture, notamment chez les Américains, que c’est entre guillemets une erreur, une faute de point de vue. Du head hopping, c’est-à-dire sauter d’une tête à l’autre. Comment tu fais pour guider ton lecteur de manière à ce que ce soit doux et qu’il soit pris dans le voyage ?

LG : Déjà, il y a l’identité des personnages. C’est très facile quand on est par exemple, quand on teste sur des personnages qu’on n’a pas… ou on va dans la tête d’un personnage pour son altérité même. C’est-à-dire qu’on peut chercher la vérité des personnages, mais on peut aussi chercher la nouveauté du point de vue, c’est-à-dire, qu’est-ce qu’apporte ce point de vue par rapport à une situation, en fait. Et moi qui suis auteur de science-fiction, par exemple dans le cycle d’Omale (6), je me mets dans la peau d’extraterrestres et j’expérimente des perceptions différentes. Ça permet d’expérimenter des perceptions dont on n’a pas l’habitude. Dans Points chauds (7), qui est l’un de mes seuls romans en « je », ce sont des « je » que je ne connais pas, c’est-à-dire que ce sont des « je » qui sont soit des aliens, soit des personnes qui me sont assez étrangères. Par exemple, je me mets dans la peau d’un animiste. Moi qui suis athée, je me suis mis dans la peau d’un animiste et j’ai eu un e-mail de quelqu’un qui m’a dit : « Mais vous êtes animiste ? » pour avoir… Et non, non. [Pour] moi, c’était une manière d’expérimenter aussi ce type de point de vue.

LD : Je pense… Tu parlais d’Omale. Le premier chapitre du premier [tome d’]Omale pour moi est carrément un tour de force, car tu prends le point de vue le plus alien justement, à mon sens, et tu jettes le lecteur tout habillé dans la piscine, et ça marche. Et ça marche très très bien. Et je pense que ça marche justement parce que tu l’as fait juste à ce moment-là. On sent ta part de choisir un point de vue totalement…

LG : Alors c’était conscient… Oui, oui c’était tout à fait conscient, mais c’est un peu le reliquat de l’intention initiale qui était de faire le premier roman du cycle d’Omale sans humains. Il ne devait y avoir que des aliens en fait, que des extraterrestres. Et puis, bon, je me suis dit : « C’est peut-être un peu extrême ». C’est bien d’avoir quand même des repères.

LD : Alors, en fait je pense que le… Je provoquais tout à l’heure en parlant de head hopping et justement de ce qu’on appelle avec plein de guillemets – ça ne se voit pas à la radio – la faute de point de vue. En général, on évite de changer de point de vue au sein même d’une scène. Ou alors ça veut dire que le point de vue est omniscient et ça, c’est autre chose. C’est ce qu’on disait tout à l’heure. Ce qui est important, c’est de toujours se concentrer et de se rappeler que le personnage est le véhicule. Si je resserre le champ de la caméra, eh bien il faut que ce soit fait avec une logique de narration et pas d’un seul coup, faire des coupures. Ou alors c’est un effet qui est volontaire. Mais c’est toujours la…
LG : J’allais dire, on peut tout faire. Il faut simplement être cohérent à l’intérieur du système qu’on a établi.

LD : Exactement.

LG : En réalité, le point de vue c’est quoi ? C’est finalement une question de distribution de l’information, sur le monde et les sentiments. C’est comme ça qu’on distribue. Si on change le statut de la distribution, la faute de goût est là. Elle n’est pas de changer finalement… On peut changer de focalisation. En revanche, il faut que la distribution de l’information reste harmonieuse à l’intérieur de ce texte. C’est ça, je pense, qu’on ne pardonnera pas. C’est, tout à coup, qu’on nous balance une information qu’il ne peut pas y avoir dans ce type de focalisation.

LD : Tout à fait. Je pense que c’est un excellent mot de la fin. Donc pour terminer avec la citation…

LG : Eh bien, allez, je m’y colle. Une citation de Charlie Chaplin : « Le point de vue le plus simple est toujours le meilleur ». Et la citation la plus simple est toujours la meilleure.

LD : Exactement.

(rires)

Jingle : C’était Procrastination. Merci de nous avoir suivis. Maintenant, assez procrastiné, allez écrire !

Transcription par CyAltaïr, Corrections par Symphonie


(1) Arlis des forains, Mélanie Fazi, Bragelonne, 2004.
(2) Comment écrire des histoires – Guide de l’explorateur, Elisabeth Vonarburg, Modulo, 1986.
(3) Inventaire des points de vue, Lionel Davoust, 2010.
(4) Le glamour, Christopher Priest, Denoël, 2008.
(5) Les Archives de Roshar, tome 1 : La Voie des rois, Brandon Sanderson, Le Livre de Poche, 2015.
(6) Univers comprenant plusieurs nouvelles et romans publiés entre 2000 et 2017, Laurent Genefort, J’ai Lu pour la 1re édition des romans.
(7) Points chauds, Laurent Genefort, Le Bélial’, 2012.


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