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De la promotion des auteurs, par Astrid Cooper

Par Luigi Brosse, le lundi 1 février 2010 à 13:33:59

Promotion des auteursOn m'a dit dernièrement que le travail de l'auteur s'arrêtait une fois son manuscrit rendu. Que le reste, c'était une affaire de commercial et que cela n'avait plus rien à voir avec la littérature.

Récemment, j'ai aussi beaucoup entendu répéter que le marché du livre allait de plus en plus mal, que lancer un nouvel auteur était un risque immense (surtout si en plus il est français, jeune et écrit de l'imaginaire). Si vous vous intéressez au monde de l'édition, voire si vous êtes vous-même apprenti-écrivain, vous avez forcément entendu prononcer de telles choses.

Mais au final, n'est-ce pas des réactions comme celle du premier paragraphe qui engendrent celles du second ? Oui, il n'y a rien de littéraire à promouvoir son livre (et encore), mais il me semble que cela fait partie de la casquette d'écrivain, tout autant que l'écriture. Et sans doute que si plus d'auteurs faisaient cet effort, les éditeurs seraient plus tentés de leur donner une chance.

Heureusement, certains l'ont bien compris. C'est le cas dans cette traduction d'un article d'Astrid Cooper (auteur et nouvelliste Australienne). Cette dernière vous expliquera ses techniques pour passer du stade d'auteur publié à celui d'auteur qui vend !

Cette traduction sera aussi l'occasion d'entamer une série d'articles dans les semaines à venir sur la promotion des auteurs français d'imaginaire (et plus spécifiquement de fantasy). Si vous êtes concernés (auteurs, éditeurs...) et que vous souhaitez vous aussi partager votre expérience sur ce sujet dans nos colonnes, envoyez-moi un message.

Et surtout venez donner votre avis en forum !

L'article traduit

De nombreux auteurs – à la fois publiés et non – restent incrédules devant la quantité de temps et d’efforts que je consacre au marketing et à ma promotion. D’ailleurs, ce marketing se fait souvent au détriment de mon temps d’écriture.

Se vendre n’est pas quelque chose qui me soit venu facilement. J’ai même été ridiculisée par plusieurs anciens collègues pour la publicité que je faisais par le passé. Mais ce n’est rien comparé à ce que je fais à présent ; ce qu’il est nécessaire de faire pour obtenir l’attention des lecteurs.

De nombreux auteurs croient qu’une fois le livre imprimé, leur « travail » est terminé et qu’il est temps de se focaliser sur le projet suivant. C’est peut-être vrai lorsque vous êtes une « pointure », quand toutes les ressources marketing énormes de votre éditeur poussent votre livre. Vous n’avez pas à payer pour la publicité, ni besoin d’envoyer des dossiers de presse et de « supplier » pour obtenir une bribe d’attention de la part des médias.

Pour nous, commun des mortels, nous devons nous assurer que nos livres rencontrent une audience aussi nombreuse que possible. Les ventes de livres sont synonyme de royalties, mais plus important encore, de – bonnes – ventes vous assurent que les éditeurs regarderont d’un bon œil les propositions que vous leur soumettrez ultérieurement. Pour les auteurs débutants ou moyennement connus, c’est du « marche ou crève ». C’est donc à nous de nous assurer que nous avons fait tout notre possible pour maximiser nos ventes de livres et notre publicité.

Comment faire ?

Pour commencer, on peut dire que j’ai été chanceuse. Mais laissez-moi définir cette « chance ». Dans ce métier, la « chance » n’existe pas. Un auteur qui est perçu comme « chanceux » a, je crois, préparé le terrain pour son succès des années avant que le succès ne frappe réellement à sa porte. Par exemple, j’ai coordonné le réseau des écrivains australiens de romance fantasy, fantastique et paranormale (FF&P) pendant près de 4 ans. J’ai travaillé sur ce réseau et produit un magazine bimensuel, souvent au détriment de mes engagements personnels.

Il y a quelques années, j’ai été invité pour parler lors de la convention nationale australienne des écrivains de romance. J’ai animé le premier atelier sur la romance FF&P. Il n’y avait pas de chaises pour s’asseoir. Vraiment ! Dans le public, j’ai remarqué une éditrice. Pourquoi avait-elle choisi mon atelier ? Il y en avait sûrement un autre auquel elle aurait mieux fait de participer. Ravalant mon appréhension, j’ai donné ma présentation.

Plus tard, l’éditrice m’a abordée et m’a dit combien elle avait apprécié mon atelier et m’a demandé si je souhaiterai lui proposer des textes pour une anthologie dont elle s’occupait. Il va sans dire que je lui ai envoyé des textes ; ils ont acheté trois de mes nouvelles, plus une autre prévue pour l’année suivante. C’est évident que si je n’avais pas démarré ce réseau et si je n’y avais pas travaillé sans relâche, jamais je n’aurais attiré l’attention de cette éditrice.

Je pourrais vous raconter d’autres expériences similaires. Elles vont dans le même sens. Nous créons notre chance en y travaillant sans penser à la récompense. Nous travaillons à notre passion, nous nous entraidons. Ce qui doit arriver, arrive. J’en suis la preuve vivante.

J’ai aussi tissé mon réseau de relations parce que j’aime communiquer. Une tisseuse née, c’est ainsi qu’un collègue m’a décrite. C’est vrai. Au cours des années, je me suis faite des amis à des endroits improbables. J’apprécie ces amitiés. Elles sont le seul repère fixe dans le monde du livre – un monde notoirement éphémère.

Et dans les moments cruciaux, ces amis m’ont été d’un grand secours. Nous nous sommes entraidés, avons échangé des noms et des informations. Des amis m’ont présentée à des éditeurs et à des agents, et de manière identique, j’ai fait la même chose. Si j’entends parler d’un marché qui pourrait convenir à un ami, je lui en fais part. Eux de même. Nous nous protégeons réciproquement. Je me suis fait des amis il y a bien longtemps, et depuis le temps, je les ai aidés, ou vice-versa, pour des choses qu’aucun de nous aurait pu prévoir. Karma. Destinée. Un complot universel ? Je vous laisse décider.

Le meilleur outil qu’un écrivain a pour sa publicité est ce qui se trouve au bout de ses doigts. Son ordinateur. Aujourd’hui, il est impératif qu’un auteur ait accès à internet. Le monde se trouve à portée de clic. Les auteurs écrivent. Ils écrivent des romans, ils peuvent bien rédiger des communiqués de presse. Ils peuvent réaliser des dossiers de presse à emporter avec eux lors de conférences, de réunions. Ils peuvent utiliser internet pour poster à propos de leurs livres ; ils peuvent réaliser des interviews, écrire des articles ou répondre à des chats – tellement de possibilités… Ce sont des choses que je fais parce que j’y prends du plaisir ! Ce ne sont pas des tâches que j’aborde avec une attitude mercantile : Combien ça va me rapporter ? En ligne, on voit vite ceux qui sont sincères de ceux qui « viennent faire leur marché ».

Mais le monde ne se réduit pas au web et les médias préfèrent encore tenir entre leurs mains une version papier. C’est le cas dans les conférences où les auteurs laissent de la documentation à ceux qui passent.

Les auteurs préparent des marque-pages, des cartes postales, des gadgets à donner aux lecteurs. Il y a d’ailleurs un débat à ce sujet entre les auteurs et le monde des médias sur l’intérêt de ce genre d’initiative.

Le dossier de presse et le communiqué

Un bon dossier de presse devrait contenir :

  • Une biographie de l’auteur accompagnée d’une photo (séduisante ou non. Mes propres photos viennent d’un studio. J’utilise une photo spéciale pour mes communiqués, mon site web et pour chaque livre publié).
  • Les maisons d’éditions avec qui vous avez travaillé et vos contrats en cours. La liste des prix et des nominations de vos livres.
  • Des critiques et des commentaires de lecteurs sur vos livres
  • Les ateliers que vous avez présentés, avec des retours venant des participants
  • Si possible, les couvertures de certaines de vos œuvres publiées
  • Peut-être du matériel publicitaire, comme un marque-page, etc.
  • Une carte de visite.

Un dossier de presse est individuel. La liste ci-dessus est celle de ce que le mien contient généralement. Le contenu varie en fonction du destinataire. J’utilise aussi des pochettes brillantes de bonne qualité pour présenter mes documents. J’imprime également mes feuilles sur du papier cher, pas celui destiné à de simples photocopies. Ma carte de visite est brillante et professionnelle. De nos jours, aucun auteur peut dire qu’il ne peut pas se permettre son dossier de presse – la technologie et les logiciels ont rendu tout cela abordable et accessible. Et créer son propre dossier est amusant. Cela prend du temps, c’est sûr ! Mais c’est amusant !

Souvenez-vous de toujours avoir avec vous des cartes de visite, quel que soit votre métier, qu’il s’agisse d’écrire ou non. Vous ne savez jamais qui vous allez rencontrer !

Je garde toujours une réserve de dossiers de presse sous la main (mis-à-jour), comme cela, si jamais je recevais l’appel de quelqu’un, je peux lui faire parvenir un dossier sans avoir à fouiller dans tous mes fichiers.

Dans le dossier de presse que vous envoyez afin d’annoncer votre dernière parution, il faut également inclure un « communiqué de presse » afin de retenir l’attention des médias. Cela doit les intéresser au point qu’ils veuillent faire une interview avec vous. Ne soyez pas « mignon ». Ne l’emballez pas dans un ruban rose, ne le faites pas livrer par une personne habillée en clown ou se comportant comme l’un des personnages de votre livre. Ça n’a rien de professionnel. Votre livre est sur les présentoirs. Lorsque ce moment arrive, vous devriez avoir organisé des interviews avec les médias.

Comment réussir à obtenir ces interviews ? En préparant votre « communiqué de presse » – en y ajoutant un hameçon (comme dans la phrase qui vous a servi à vendre votre livre). Mais ce doit être quelque chose de tangible ; quelque chose avec lequel un journaliste peut travailler.

Pour {{Shadow’s Embrace}, j’ai fait appel à une consultante en marketing. Elle et moi avons travaillé sur cette sortie. J’ai suggéré que le communiqué comporte quelque chose à propos de vampires terrorisant Adélaïde. Finalement, nous nous sommes mis d’accord sur Les vampires attaquent Adélaïde.

Pour Crystal Dreams, j’ai utilisé l’appât de la nouveauté. Crystal Dreams était la première romance de fantasy publiée en Australie par une Australienne. Les médias adorent les premières fois. Vous devez trouver un angle qui soit intéressant et digne d’être mentionné dans l’actualité. C’était également le premier roman de son genre à arriver dans les meilleures ventes des librairies (non pas une, mais deux fois !).

Restez concis. Ne mettez pas tout dans votre communiqué de presse. Jouez la carte du teaser. S’ils mordent à l’hameçon, alors vous pourrez leur donner tous les détails qu’ils souhaitent durant l’interview. N’essayez pas d’être mignon. Ne mentez pas. Soyez direct, honnête. Rappelez-vous, ce qui doit arriver, arrive. Il est possible que vous ne receviez aucune demande d’interviews. Ce n’est pas forcément votre faute. Certains de mes communiqués n’ont débouché sur rien, ni les relances par téléphone ou fax. Des fois, un grand nom est en ville et toute la presse est là pour le courtiser, plutôt que « Mlle l’auteure inconnue ». Des fois certaines actualités sont tellement importantes qu’elles empiètent sur l’espace que vous auriez pu avoir. C’est un monde capricieux, imprévisible. Vous ne pouvez faire que de votre mieux.

Vous envoyez des fax, des dossiers de presse et parfois des copies de vos livres. Vous devez suivre leur progression. Appelez les gens à qui vous les avez envoyés. S’ils ne souhaitent pas soutenir votre projet, vous pouvez demander pourquoi. Cela demande des tripes, mais cela peut rendre un refus plus facile à accepter de savoir qu’un élément en-dehors de votre contrôle est la cause du nous ne sommes pas intéressés.

Je ne suis jamais tombé sur des gens mal-élevés quand on me refusait une interview. Certains avaient même l’air très embarrassés d’avoir à dire non. Certains m’ont suggéré d’autres contacts. Je me souviens de tous les noms (je conserve un fichier avec tous mes contacts). J’ai également un (petit !!!) fichier de gens avec qui je n’aurais plus jamais à faire. J’ai des favoris parmi les médias que je contacterais pour leur donner une « exclusivité ».

Une fois encore, tisser des liens m’a aidé à trouver ces personnes précieuses. Et après chaque interview, j’écris toujours une lettre pour remercier mon interlocuteur de son aide. Parfois, j’envoie un petit présent. Ce n’est pas s’humilier. Ils m’ont aidé. J’apprécie leurs efforts. Je les remercie. Être courtois ne coûte rien !

Quand j’ai envoyé des dossiers de presse et des communiqués pour la première fois, j’ai eu beaucoup de difficultés à assurer leur suivi. Je bégayais, j’hésitais, je transpirais, mais je l’ai fait. C’est un talent nécessaire que les écrivains doivent affuter. Les interviews et la presse ne vont pas vous chercher (à moins que vous ne soyez une super star). Vous devez le provoquer. Si je veux que cela arrive, c’est à moi de le réaliser ! C’est quelque chose que j’ai appris quand j’étais dans la vente chez Amway. Oui, j’ai été une représentante chez Amway, mais j’y ai appris des leçons précieuses à propos de la présentation et du suivi et de ce pas supplémentaire à faire qui m’ont permis de m’en sortir jusqu’à aujourd’hui.

Et un jour, vous enverrez vos dossiers de presse, vos communiqués et alors vous serez assiégé par les médias sur le pas de votre porte. J’en ai eu un avant-goût et c’est renversant.

Néanmoins, si vous ne pouvez pas réaliser vos dossiers, il reste la solution d’engager un consultant en médias qui le fera pour vous. Il vous arrangera aussi des interviews. Pour un certain prix.

L’interview télé

J’en ai fait plusieurs au cours des années. Ma première était lors d’une convention Star Trek que j’organisais. Le présentateur souhaitait que je sois costumée pour me poser des questions idiotes, du genre : Est-ce que Leonard Nimoy a des oreilles pointues ? Face à ce genre de moqueries, comment est-ce que j’ai réagi ? Eh bien, j’ai refusé de me déguiser. J’ai ri quand ils ont posés leurs questions stupides. J’ai retourné les questions et parler de ma philosophie concernant Star Trek et de comment cette série était pertinente quand on considérait les problèmes de la fin des années 60.

Le ton de l’interview a changé. Le journaliste et moi avons discuté de problèmes plus profonds. Ses commentaires après l’interview portaient sur le fait qu’il n’avait pas idée que les trekkers avaient des convictions aussi poussées. Un point pour les fans !

J’ai obtenu mon interview télé suivante grâce à un communiqué de presse, envoyé lors de la sortie de Crystal Dreams. J’ai demandé des conseils spécifiques à un ancien journaliste, devenu consultant en médias. J’ai réfléchi longuement à comment m’habiller. Je ne suis pas une personne « formelle », et un ensemble classique ne me va pas vraiment. Je suis une auteure de romance SF et fantasy.

J’ai choisi quelque chose d’un peu voyant, mais rien qui ne nuise à ce que je devais dire. Le point important dans une interview est ce que vous allez dire ! J’ai rencontré l’intervieweur quelques minutes avant de passer à l’antenne. Tout le studio était détendu et le personnel amical. Ça aide. Je suis aussi arrivé avec un peu d’avance, afin que tout le monde sache que j’étais là. Pas trop en avance – sinon ils ne savent pas quoi faire de vous ! Mais pas trop tard car sinon ils s’agitent en pensant que vous ne venez pas. 10 minutes avant font parfaitement l’affaire.

Quoi qu’il en soit, l’interview s’est très bien passée. J’ai établi un bon contact avec l’intervieweur. Nous avons parlé de mon livre et de ceux en préparation. Il était fasciné d’apprendre de quoi allait parler les suivants et m’a demandé de revenir à leur publication. S’il vous plait ! a-t-il ajouté une fois le tournage terminé.

Hélas, le doigt frivole du destin a fait en sorte que cet homme et son programme soient remerciés. J’ai perdu un contact très intéressant. Ça arrive tout le temps !

J’ai aussi participé à des interviews très désagréables. L’une était réellement navrante et a poussé mon éditeur de l’époque à écrire une lettre sévère au chef de l’équipe. Je n’ai pas besoin d’entrer dans les détails, mais j’ai tiré la leçon de cet incident.

Vous êtes maître de l’interview. Si on vous pose une question à laquelle vous ne souhaitez pas répondre, alors vous n’avez qu’à tourner la question pour qu’elle vous corresponde mieux. Dans un cas en particulier, le photographe attaché au journaliste m’a entrainé dans un tourbillon de clichés. Sur la plage, marchant sur la jetée, étendue sur le sol. J’ai changé plusieurs fois de vêtements, pour m’adapter aux thèmes des photos. Il a même demandé à me prendre en photo sur mon lit lisant un roman érotique (comme si on pouvait lire ça ailleurs ?!)

J’aurais dû fermement dire non. Naïve comme je l’étais, j’étais trop terrifiée pour le faire et risquer de l’offenser.

Quand le photographe quitta finalement ma maison, mes pièces, habituellement rangées et ordonnées, étaient encombrées d’accessoires et de vêtements. Ils utilisèrent une photo dont j’avais expressément demandé qu’elle ne soit PAS choisie. Le photographe m’ayant assuré alors qu’il ne l’utiliserait pas. Une bonne leçon !

Maintenant, quand j’ai une interview de prévue, j’essaye de déterminer quel genre de questions seront posées, quel sera l’angle d’approche choisi. Je prépare certains commentaires à l’avance. Et quand le photographe me propose une posture qui me met mal à l’aise, je lui réponds gentiment que je ne préférerai pas. Un photographe professionnel ne poursuivra pas dans une voie avec laquelle le client est en désaccord.

VOUS êtes maître à bord. J’ai appris cette leçon à la dure ! À cause d’un article publié dans un journal, j’ai été poursuivie pendant des semaines. (Mon vrai nom et mon adresse ayant été publiés !)

Vous devez protéger votre vie privée. Si vous n’appréciez pas la façon dont une interview s’est déroulée, je vous suggère de prendre des notes à propos de ce qui s’est passé. Mais il vaut probablement mieux pas chercher à se venger – tirez-en plutôt les conclusions.

Néanmoins, j’ai quand même réussi à tirer un avantage de cette foutue interview. Un journal féminin national entendit parler de moi et me contacta pour une interview en profondeur. La journaliste fut merveilleuse et l’échange se prolongea au téléphone pendant plusieurs jours. Elle me relut ses notes et m’envoya la version finale de son article pour approbation. Les prises de vues furent un vrai rêve !

Il faut devenir futé pour ce qui toucher aux médias et la publicité. C’est un outil important. Sans ça, nous n’avons pas d’espoir d’obtenir une reconnaissance en tant qu’auteur, ni pour notre carrière, ni pour nos livres.

Même les auteurs de bestsellers primés doivent passer du temps sur leur marketing et leur publicité. Plus tôt vous commencerez à vous y préparer et mieux ce sera.

Article originel, traduit par Luigi Brosse avec la permission de l'auteur
"Marketing and self-promotion" by Astrid Cooper translated from The Specusphere with permission


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