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Uwe Boll et son Dungeon Siege : interview

Par dwalan, le samedi 12 janvier 2008 à 22:28:34

Le plus mauvais réalisateur au monde : c'est ainsi que le New York Post désigne Uwe Boll, le metteur en scène du film In The Name of the King, qui n'est autre que l'adaptation du jeu vidéo Dungeon Siege. Le site internet publie tout de même une interview de Uwe, dont voici quelques extraits.
Suite à des altercations qu'il a eu auparavant avec des critiques cinématographiques, ceux-ci n'ont pas même pas regardé le film... et Uwe Boll n'est vraiment pas content : en Allemagne, le film a été montré à tous les critiques. J'ai dit à mes partenaires américains que je ne voulais pas le cacher, que ça va marcher déclare-t-il. Mise à part une minorité d'avis négatifs, et malgré le fait qu'il considère que la presse allemande n'est pas tendre avec lui, Uwe est assez content des critiques que son film a reçu et voici comment il l'explique : ils l'ont comparé, non pas au Seigneur des Anneaux, mais à un film moins grandiose : Eragon. Bon. On savait déjà que Uwe était très fier de son nouveau film.
Puis le réalisateur parle de sa relation, tumultueuse, avec les critiques : ça me rend fou. Je me dis que, s'ils veulent me détruire physiquement, alors je vais me battre en retour, allusion à ses combats de boxe de l'an dernier
Et quand on lui demande si gagner le respect des critiques fait partie de ses préoccupations, il s'empresse de répondre : Absolument. Je chercher à faire de bons films. Par contre, je cherche aussi à faire des films de divertissement pour les jeunes(...). Au Nom du Roi est meilleur que Bloodrayne, et je pense que les bons critiques vont s'en rendre compte. Nous voilà donc rassurer, même si lui-même dit être sceptique sur le fait que les critiques vont s'en apercevoir.
Le journaliste lui tend alors une perche en lui demandant pourquoi il ne fait pas un film dramatique, si c'est le respect qu'il recherche : c'est au programme, mais il cherche de quoi financer un film de ce genre en 2009, mais il a du mal à l'obtenir car les producteurs aiment ces films d'action. C'est ce qu'on appelle un cercle infernal.