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The Dresden Files cooperative card game
Titre VO: Dresden Files cooperative card game
Auteur : Vogel Eric B.
Illustrateur : Fred Hicks, Chris McGrath & Tyler Walpole
Editeur : Evil Hat Productions
Année : 2017
Joueurs : De 1 à 5 joueurs
Age : 13 ans et plus
Durée : 30 minutes
Prix : 40 euros
Thème : Magie, Urban fantasy
Genre : Cartes, Dés, Gestion de mains, Coopératif
Descriptif de l’éditeur :
Dans The Dresden Files Cooperative Card Game, les joueurs travaillent ensemble pour résoudre les enquêtes issues des romans de Jim Butcher. Avec un peu de travail d'équipe, de stratégie et un petit peu de chance pour réussir au bout de l'enquête la scène finale.
But :
Avoir résolu plus de cartes enquêtes qu'il ne reste de cartes Adversaires sur le plateau.
Matériel :
- 1 plateau de jeu
- 155 cartes
- 77 marqueurs
- 8 dés
- 1 livre des règles
Critique :
Par John Doe, le 15/04/2018
Let's sum up : an unknown number of enemies with unknown capabilities, supported by a gang of madmen, packs of attack animals, and superhumanly intelligent pocket change.
The Dresden Files est un jeu coopératif dans lequel les joueurs incarnent les personnages principaux de la série de romans de Jim Butcher. Leur objectif est d’élucider les affaires auxquels ils sont confrontés et d’éliminer les adversaires auxquels ils font face.
Le jeu est structuré en scénarios reprenant les titres des romans ; la boîte de base en comprenant cinq (de Storm Front à Death Masks). Il est également possible d'utiliser les cartes Side Jobs pour construire un livre avec un set-up aléatoire. Chaque livre est constitué d’un set de 13 cartes : une carte référence indiquant le lieu du Showdown (j’y reviendrai) et douze autres cartes qui devront être mélangées et disposées aléatoirement en deux rangées de six cartes. Ces douze cartes sont de quatre types différents :
- Les enquêtes, qui représentent les mystères que les joueurs doivent élucider. Chaque enquête a un niveau de difficulté et parfois des règles spéciales.
- Les adversaires, que les joueurs doivent vaincre. Chaque adversaire a une valeur de résistance et parfois des règles spéciales
- Les avantages, qui procurent aux joueurs un bonus quand ils les récupèrent
- Les obstacles, qui causent un malus tant qu’ils ne sont pas retirés
Les joueurs prennent ensuite le deck du personnage qu’ils ont choisi (à noter qu’Harry doit toujours être de la partie). Chaque deck est constitué de 12 cartes : un Talent, qui s’active quand le joueur défausse une carte, un Stunt (capacité spéciale utilisable une fois par partie) et 10 cartes de jeu. Chacune de ces cartes peut être utilisée pour agir sur l’un des types des cartes « livre » : les cartes vertes (enquêtes) ajoutent des indices à une affaire, les cartes rouges (attaque) blessent les adversaires, les cartes violettes (Avantage) permettent de récupérer des avantages et les cartes jaunes (Overcome) de retirer les obstacles.
Il est à noter qu’à l'image d'un Gosu, on ne pioche des cartes pendant la partie qui si un effet ne le spécifie (et ils sont rares). Chaque personnage possède au moins une carte de chaque type, mais la répartition est variable (Harry a un deck équilibré, Michael est très orienté Obstacles & Avantages…).
A chaque tour, les personnages doivent accomplir une des quatre actions suivantes : jouer une carte, en défausser une (et récupérer autant de Destin que le coût de la carte), utiliser leur Stunt ou passer en payant un Destin. A défaut, le Showdown est déclenché, signalant la fin de la partie.
Le Destin est la ressource unique du jeu qui permet de jouer des cartes. Les joueurs débutent avec un nombre de points variable en fonction du niveau de difficulté, mais le total de destin est de 13 au maximum (il s’agit d’une réserve commune).
Pour jouer une carte, il faut respecter deux conditions : pouvoir en payer le coût et être à portée. Chaque carte a en effet une portée maximale, ce qui signifie qu’elle ne pourra agir que sur les cartes dont la distance est inférieure ou égale à la portée. La distance s’apprécie sur chaque ligne (la distance maximale étant donc de 6. Lorsqu’une carte est retirée du plateau, on comble les trous éventuels). Certaines cartes ont un coût/un effet/une portée variable, qui nécessitent de lancer les dés du Destin (pour la petite histoire, ils sont de couleur orange et violette pour représenter les yeux de Bob, le crâne parlant d’Harry).
Pour gagner, les joueurs doivent avoir élucidé plus de cartes enquêtes qu’il ne reste d’adversaires sur le plateau.
Si les joueurs n’ont pas gagné avant, ils doivent s’en remettre à la chance pour l’emporter pendant le Showdown. Pour chaque adversaire/enquête restant sur le plateau et ayant au moins un dégât/indice, les joueurs peuvent dépenser leurs points de destin restants pour ajouter x réussites et lancer x dés de destin (le nombre x varie selon les scénario). On compte le nombre de points qu’on ajoute (ou retranche) aux dégâts/indices déjà présents sur la carte et on la retire du plateau si le nombre de succès requis est atteint.
There are far, far worse things to be than a monster.
Le moteur essentiel du jeu est la gestion de la main de cartes et du Destin. En effet, il sera impossible aux joueurs d’utiliser toutes leurs cartes : certaines devront être défaussées, ce qui constitue la principale manière de regagner des points de Destin, et de tirer profit par la même occasion des capacités spéciales des personnages. Il est tout aussi important d'être attentif à la réserve de destin : si vous l'épuisez à votre tour, le joueur suivant devra défausser, alors qu'il aurait pu peut être jouer une carte qui aurait profité à tout le groupe en retirant par exemple un obstacle particulièrement gênant.
Comme tous les jeux adaptés de licences, le thème parlera davantage aux amateurs du magicien de Chicago qu’aux autres. Si vous ne connaissez pas la série de romans, l’immersion restera assez faible. Pour les autres, il sera plaisant de se remémorer les moments marquants et les hauts faits accomplis par Harry et ses alliés. Il est d'ailleurs tout à fait possible, pour renforcer l'immersion, de ne choisir pour chaque scénario que les personnages apparaissant dans le livre concerné.
Pour la partie graphique, le plateau et les jetons sont fonctionnels, les illustrations des cartes étant d’un niveau tout à fait satisfaisant, dans un style proche de celui des adaptations comics de Jim Butcher.
Le livre de règles est clair, et les cartes ne comportent que peu de texte, il est tout à fait possible d’y jouer en ayant un niveau moyen en anglais (car le jeu est à l’heure actuelle inédit en français). Un petit jeu coopératif des plus sympathiques donc, qui a l’avantage de sa simplicité et sa rapidité, l'opposition étant suffisamment relevée pour avoir envie d'y revenir régulièrement.
Harry Dresden. Saving the world, one act of random destruction at a time.
Extensions :
Il existe à l'heure actuelle trois petites extensions (Wardens, Helping Hands, Fan Favorites), qui proposent chacune un pack de cartes comprenant deux personnages supplémentaires, deux scénarios supplémentaires et quelques cartes Side Jobs. Je recommande l'achat des trois qui, pour un coût relativement modique, apportent beaucoup de renouvellement au jeu.
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