À la suite de l'article de Mediapart accusant l'éditeur Stéphane Marsan de comportements inappropriés dans le cadre professionnel — accusations qu'il réfute —, le monde de l'édition réagit.
Une centaine de femmes travaillant dans l'édition signent une tribune, reprise dans Libération, pour dénoncer le sexisme et les inégalités dans un domaine pourtant majoritairement féminin. Parmi les signataires, on trouve notamment plusieurs autrices de fantasy. Mediapart revient également sur le sujet du #MeToo dans l’édition en donnant la parole à des autrices et des éditrices, qui tentent d'expliquer pourquoi les choses ont mis beaucoup plus de temps à émerger que dans d'autres milieux professionnels. Le prestige intellectuel dont bénéficie l'édition et le fait qu'il s'agisse d'un milieu où les places sont chères font partie des explications possibles, selon les intervenantes. L'article rappelle également que les littératures de l'Imaginaire restent un bastion masculin en France : seul un tiers des personnes publiées y sont des femmes et le Grand prix de l'Imaginaire a récompensé 19 auteurs pour seulement 3 autrices depuis l'an 2000.
À ce jour, Bragelonne n'a toujours pas réagi à l'affaire Marsan, sur laquelle nous revenons, modestement, dans notre dernier podcast.

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