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Procrastination #S01E08 : Show, don’t tell !

Par Sylvadoc, le lundi 2 janvier 2017 à 08:10:56

ProcrastinationLe 1er et le 15 de chaque mois, Lionel Davoust, Mélanie Fazi et Laurent Genefort discutent de techniques d’écriture et de narration, partagent leur expérience, et s’aventurent aussi, à l’occasion, dans les domaines de l’édition et du marché du livre. Bienvenue dans la saison 1 de Procrastination : « En quinze minutes, parce que vous avez autre chose à faire, et qu’on n’a pas la science infuse. »

« Show, don’t tell » (montrez, ne dites pas) est une admonestation classique des manuels d’écriture en langue anglaise. Dans cet épisode, Mélanie Fazi, Laurent Genefort et Lionel Davoust explicitent en détail cette technique qui permet de s’appuyer sur l’action pour rendre un récit plus vivant et y impliquer le lecteur. Mais son abus présente également des dangers, et il peut être pertinent, dans certains cas, de ne pas la suivre : « tell, don’t show » est tout aussi valide !

Vous pouvez écouter tout cela directement ci-dessous. Le podcast est aussi disponible sur iTunes et sur Youtube.

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Vous écoutez « Procrastination », Épisode 8 : Show, don’t tell !

Podcast sur l’écriture en 15 minutes.
Parce que vous avez autre chose à faire.
Et qu’on n’a pas la science infuse.
Avec les voix de : Mélanie Fazi, Laurent Genefort, et Lionel Davoust.

Lionel Davoust : Alors, Show, don’t tell, en bon français dans le texte, puisque c’est une admonestation, je pense, qu’on voit revenir à longueur et à longueur de livres d’écriture en langue anglaise. C’est typiquement américain. Donc, ça veut dire « Montrez, ne dites pas ». Qu’est-ce qu’on entend par là ? Alors, c’est un axiome qui est vraiment martelé, martelé, et je pense qu’on va aussi parler des limites de cet axiome, parce que c’est important, même s’il a sa raison d’être. Et probablement, on a plutôt tendance à tomber dans l’excès inverse et à ne pas faire suffisamment ce fichu Show don’t tell. Qu’est-ce qu’on entend par là ? Et bien tout simplement… Je pense, Laurent, que tu as une bonne définition finalement du truc, que tu nous as dit juste avant.

Laurent Genefort : Alors, c’est toutes les techniques qui rendent une scène vivante au lieu d’être exposée. Les éléments ne sont pas décrits tels quels, mais dramatisés dans la scène, intégrés dans la scène.

LD : C’est ça. Show don’t tell, ça veut dire « Montrez, ne dites pas ». L’exemple typique, c’est… Si on dit… le personnage nous dit… enfin, en parlant d’un personnage, « Bob était terrifié », ça nous en dit beaucoup moins que « Bob se figea. Ses intestins se liquéfièrent tandis qu’une sueur froide descendit… lui poissait le dos ». Là, tout de suite, ça nous parle.

Mélanie Fazi : Et s’écria : « Mon Dieu, on va tous crever ! », parce qu’on peut le faire dans les dialogues aussi.

LD : Voilà. Tout à fait, effectivement. Donc, c’est tout ce qui est montré par l’action, la démonstration. L’intérêt de ça, finalement, c’est de laisser le lecteur tirer ses conclusions. Ça rejoint un peu ce qu’on a dit dans l’épisode précédent sur les descriptions. C’est peut-être une prolongation du principe de description opérante.

MF : Ça rend les choses beaucoup plus vivantes, déjà. Au lieu de les montrer, on nous les fait ressentir, et comme je disais, au lieu de dire simplement que le personnage a peur… Et bon, le lecteur lit ça et ça va pas…

LD : Ça va pas lui faire grand-chose.

MF : Alors que si on a une accumulation de détails, de choses qui vont induire une tension comme ça, ça va se transmettre petit à petit au lecteur.

LG : C’est une manière aussi de ne pas sortir de la fiction. C’est le risque de la description, c’est de sortir de la fiction, en fait, d’interrompre le fil du temps, d’une certaine manière. En fait, comme ça, de réintégrer ces informations de description ou de tout autre élément utile à l’histoire, mais de les mettre dans le fil de l’histoire, ça rend… on ne rompt pas cette immersion fictionnelle.

LD : Je pense que la fantasy, peut-être un peu la SF, mais la fantasy est probablement un genre qui risque le plus de tomber justement dans le travers de tell, de dire, au lieu de raconter. Notamment parce que, malgré toute la révérence que nous lui devons, Tolkien fait un terrible contre-exemple avec le prologue du Seigneur des Anneaux (1) où il nous passe cinquante pages à faire du tell, à nous raconter des trucs. Aujourd’hui, on ne peut plus faire ça. Si on veut… Si l’importance de la dynastie des rois a une importance sur l’histoire, il va falloir le raconter dans l’histoire à un moment où ce sera important. L’intérêt, c’est justement d’éviter d’avoir des longs tunnels d’exposition, des mottons expositoires, ou info dump, là aussi en bon anglais. L’important, c’est de laisser le lecteur tirer ses conclusions, de donner à voir, de donner à imaginer, et d’avoir justement quelque chose de beaucoup plus impliquant. Alors, comment on fait ça ?

MF : Comment on fait ça ? Eh bien, on peut le faire… On a déjà parlé des descriptions et des dialogues.

LD : Descriptions opérantes, voilà, c’est ce qu’on disait tout à l’heure. Si Bob s’assoit sur une chaise, on se doute bien qu’il y a une chaise dans la salle. Euh… Je pense que ça se fait aussi, justement, à travers les dialogues. Laisser les personnages exprimer qui ils sont, plutôt que de dire… Voilà, je sais pas, je donne un peu les exemples comme ils viennent, mais : « Machin était prompt à l’énervement », c’est peut-être plus simple de le montrer s’énerver pour une broutille.

MF : À longueur de temps.

LD : À longueur de temps, par exemple. Alors après, il ne faut pas tomber dans l’excès inverse qui est que… Je pense, un truc qui est devenu un cliché là-dessus, c’est… Mettons que, je sais pas, Machin est un gamin des rues, il va utiliser que des argots très prononcés. Ça va devenir un cliché, ça va devenir illisible.

MF : Au bout d’un moment, au lieu de nous faire entrer dans le récit, ça nous en sort complètement.

LD : Voilà. Un autre truc complètement cliché pour ça, c’est… – heureusement, on a plus trop ça, mais, quand même, on peut trouver ce travers – c’est… J’ai un guide de montagne qui s’appelle Pedro et il va nous dire Gracias à chaque fois qu’il va vouloir nous dire merci, ce qui est un truc assez terrible. C’est l’équivalent du petit Chinois chez Tintin.

LG : Oui, oui, évitez de faire de l’exotisme.

LD : Voilà. Et l’autre… L’autre… Alors je pense qu’on en parlait dans l’épisode sur les dialogues, on pourra y revenir, c’est le As you know, Bob. Alors, le As you know, Bob, c’est « Comme tu le sais, Bob », (rires) en bon anglais. Ces tropes-là, en général, ont des noms anglais, car ce sont les Américains qui les cataloguent beaucoup. Mais le truc terrible du As you know, Bob, c’est…

MF : Mais tu sais très bien que…

LD : Comme tu le sais, ce projet sur lequel nous travaillons depuis dix ans va nous permettre d’aller sur la Lune. Enfin, s’ils travaillent dessus depuis dix ans, ils sont au courant les mecs, ils vont pas nous… Donc…

LG : En fait, il faut être naturel.

LD : Oui.

LG : Il faut… Voilà, il faut être naturel. En fait, c’est simplement que la scène soit cohérente avec elle-même. Jamais on dirait ça dans une scène quotidienne. Si ça nous arrivait vraiment, on ne rappellerait pas des éléments essentiels. Si tu montes en voiture, tu dis pas à celui qui te conduit : « Tiens, n’oublie pas de mettre la clé dans le contact ». (rire)

LD : Oui, pour de la SF, c’est… Voilà.

LG : Donc c’est clairement de… Mais à la rigueur, c’est du bon sens. Et surtout, ça montre aussi l’auteur qui vit la scène au moment où il l’écrit. Si on vit la scène au moment où on l’écrit, on tombera pas dans ce genre de travers parce qu’on se rendra compte que c’est pas logique.

LD : Je pense que c’est un truc absolument capital. Il y a énormément de… voilà, de travers, mais aussi de… alors, de qualités – bon, par exemple, ce fameux Show don’t tell – qui finalement, quelque part, se résolvent d’eux-mêmes à partir du moment où l’auteur prend soin d’être vraiment dans la scène et de vraiment se mettre à la place de son personnage et de le vivre. Et donc, finalement, si l’univers et les personnages sont suffisamment maîtrisés… Alors ça veut pas dire qu’il faut les maîtriser avant d’écrire, mais peut-être que certains passages… Quand on écrit, des fois on défriche. Et parfois, on fait beaucoup de divagations, on expose beaucoup de background de l’histoire, qu’on corrigera après coup, mais ce… Je pense que la clé, c’est vraiment de laisser émerger l’univers et les personnages.

MF : C’est un des intérêts, en fait, d’avoir énormément réfléchi ou en tout cas d’avoir beaucoup développé l’univers ou en tout cas tout ce qui se passe autour de l’histoire, et de connaître suffisamment pour… d’avoir beaucoup d’éléments en tête qui ne seront peut-être pas écrits dans l’histoire, parce qu’on a la tentation souvent de vouloir mettre tout ce qu’on a en tête…

LD : Oh oui.

MF : … qui n’est pas nécessaire. Mais parce qu’on sait qu’il y a tel et tel élément, ça va nous amener à écrire la scène de telle manière, même si on… Je sais pas si c’est très très clair. Tout n’est pas écrit noir sur blanc, mais on a une connaissance de ce qui est derrière, de ce qui motive un geste.

LD : Il y a une maladie… Enfin, il y a une maladie… Oui, c’est un peu une maladie. Il y a une façon très savante de procrastiner, ce qui est en rapport avec le nom de notre émission. C’est de passer son temps à faire des recherches parce que : « Ah, j’ai écrit un bouquin sur la Seconde Guerre mondiale, il faut absolument que je lise tous les bouquins qui ont été faits dessus ». Et en fait, ça devient une façon savante de procrastiner sans… Parce qu’il faut absolument que je maîtrise le sujet, mais au bout d’un moment, je me perds dans les recherches, et c’est une façon de se convaincre qu’on travaille sur le bouquin sans jamais commencer à l’écrire. Et la variante de l’imaginaire, c’est : « Je creuse, je creuse mon univers jusqu’à ce que je sache… que j’ai écrit un livre de cuisine et que je sache la couleur des yeux des moindres rois remontant à cinq siècles en arrière, et à partir du moment où j’ai toute cette masse, il faut que je… ». Voilà, à un moment, il faut se confronter à la difficulté, il faut écrire, et je pense que c’est quelque chose qui se maîtrise, petit à petit, avec l’expérience, de savoir jusqu’à quel point je vais creuser mon univers et au bout d’un moment jusqu’à quel point je vais le découvrir aussi. À un moment… Voilà, si vous avez tendance à écrire des univers super développés, rappelez-vous que vous êtes là pour raconter une histoire et pour la montrer, et pas pour montrer, finalement, quelque part, à quel point votre univers est trop bien. À un moment, ça va découler de cette histoire. C’est un équilibre assez difficile à trouver.

LG : Oui, je suis d’accord avec toi. Moi, j’ai tendance, un peu, à aller dans ce travers-là. Je… Moi qui pars souvent des univers, et donc mes univers sont souvent très très charnus… La description, enfin, le thème donne une… C’est quelque chose de littéraire aussi. Il faut pas oublier que c’est quand même quelque chose de littéraire, parce que ça donne une… La description donne une apparence d’objectivité, qui est un procédé rhétorique après tout. Donc le style encyclopédique, c’est un style aussi, qu’on peut trouver très lourd, très… mais qui a aussi son intérêt. Je trouve qu’on peut tout à fait rentrer dans cette… ce style, mais pas sur un bouquin entier. On peut avoir des passages très descriptifs. C’est aussi une façon de ralentir le temps. On peut en jouer aussi, en fait, de tout à coup… que le personnage va tout à coup se laisser engloutir, comme ça, dans la description de l’environnement et que l’environnement devient un personnage. Voilà, c’est aussi une manière de faire que l’environnement devient quelque chose de beaucoup plus tangible qu’avant et que tout à coup, on sort de la pure mécanique narrative pour entrer aussi dans quelque chose de plus… qui paraît moins essentiel à l’histoire, mais des fois ça peut marcher.

MF : J’étais en train de penser qu’en fait, ça peut donner lieu à d’autres types d’effets littéraires qui sont plus, au contraire, du côté de l’émotion et vraiment de l’immédiateté. J’ai un exemple qui m’est venu, c’est un roman que je traduis de Graham Joyce qui s’appelle Lignes de vie (2), qui est un roman plus ou moins fantastique qui se passe pendant la Seconde Guerre mondiale. Il y a une alternance de deux styles dans ce roman. C’est un roman qui est très très près des personnages et du quotidien et qui est beaucoup dans les dialogues et, enfin, l’action entre guillemets, où on vit avec les personnages. Et de temps en temps, il y a un passage où il y a des espèces de paragraphes où d’un seul coup il va adapter un regard plus extérieur, et il va dire par exemple l’étrangeté d’un personnage au lieu de la montrer, mais ça créée une espèce de cycle tellement lyrique et poétique, on a une espèce d’envolée qui part de là et c’est absolument magique. Et ce qui fait la force du livre, c’est l’alternance entre les deux constantes. C’est-à-dire que l’un ou l’autre… S’il n’y avait que l’un ou l’autre, on ne rentrerait pas dans l’histoire, et l’alternance entre les deux est absolument magique.

LD : Je pense que c’est un truc qu’on a vraiment posé en prolégomènes dans le premier épisode, c’est que tout est toujours possible en littérature. Maintenant, dans les éventuels conseils génériques… Souvent, moi ce que je vois dans les textes d’auteurs débutants, c’est que ça pêche plus du côté du tell, de dire, plutôt que dans le show, c’est-à-dire de montrer par l’exemple. Mais effectivement, là on est en train de glisser doucement vers l’autre l’admonestation inverse, qu’on peut tout à faire, qui est Tell don’t show. La littérature permet de faire des ellipses très puissantes. Je pense que c’est le média narratif le plus puissant pour ça. On peut parfaitement dire : « Trois milliards d’années plus tard », voilà. Et ça, c’est important à un moment de savoir aussi faire des ellipses, de ne pas tout montrer par le menu. Et le problème, c’est que le Show don’t tell, qui est un conseil très important, je pense, mais malheureusement devient un peu poussé à l’extrême et devient presque un cliché, notamment chez les Américains. C’est important, on l’a dit dans l’épisode sur les descriptions, c’est important de choisir les détails signifiants, mais c’est important aussi de savoir donner de l’atmosphère, peut-être poser un peu plus le rythme. C’est aussi important, de temps en temps, de savoir laisser tomber les explications compliquées et de passer trois pages à vraiment démontrer par l’exemple quelque chose qui finalement pourrait très très bien se dire en deux-trois phrases, notamment dans les genres de l’imaginaire – probablement plus, encore plus en SF et aussi plus en fantasy – bon ben la technologie fonctionne comme ça, c’est peut-être plus facile de donner deux phrases en disant : « Voici comment fonctionne le générateur d’improbabilité »…

MF : Comme tu le sais, Bob.

LD : …que de faire un As you know, Bob, ou de faire un truc hyper compliqué, hyper tordu pour donner un truc que finalement… Voilà. Il y a effectivement une place pour la description pure ou pour l’explication. À un moment, on est censé le faire, mais je pense que le principe derrière, cardinal, c’est le rêve de la fiction, de ne pas interrompre, et aussi maîtriser le rythme de la narration. Et maîtriser le rythme, ça veut pas dire « Waouh, il faut être au taquet tout le temps », ça veut pas dire « Il faut absolument que le lecteur ne puisse pas reposer le bouquin ». Ça veut dire de temps en temps savoir gérer le rythme : je suis à un moment un peu plus calme, je peux tout à fait me permettre de donner un peu plus d’éléments, parce que ce savoir maintient l’intérêt du lecteur. Ce qui serait peut-être un épisode à part entière, en boîte de Pandore, que je me note du coup maintenant, en ce moment… Mais… Donc… Show don’t tell et Tell don’t show, toute la clé c’est de savoir le faire à bon escient. Et surtout de, à travers ça, montrer par l’exemple au maximum au lecteur quand il y a du ressenti, quand il y a de l’enjeu, quand il y a de l’action et ne pas se couper l’herbe sous le pied en minimisant son effet, en donnant simplement de la description factuelle qui n’aide pas le lecteur à rentrer… On est le guide du lecteur dans l’histoire.

LG : Oui, et puis, je dirais que l’essentiel c’est de pas être mécanique dans un sens ou dans un autre.

LD : Oui, totalement.

LG : Bon, le côté mécanique de la description, il est évident. Le côté mécanique du Show, du Show don’t tell, il existe dans les excès du behaviorisme, qui fait que finalement, chaque personnage, pour illustrer ce qu’il est, va finalement ne plus dire que des punchlines, au final, qui vont illustrer ce qu’il est. Et finalement, ça donne des personnages mécaniques, et ce qui est… on obtient l’effet inverse de ce qu’on voulait au début, c’est-à-dire des personnages typés, finalement.

LD : Tout à fait. Et vivants, et pas des archétypes. Un autre excès qui est limite… qui est presque comique, c’est quand la météo colle pile toujours à l’humeur du personnage. C’est : « Ah, il pleuvait, ce qui était à l’image de la noirceur de son âme », ou alors : « Ah il fait beau, c’était génial parce qu’il venait d’avoir son bac ». Enfin, c’est…

LG : Imaginez un peu que le mec, il rate son bac alors qu’il fait beau. C’est le drame.

MF : C’est ça.

LD : Ah, c’est impossible, ça ne peut pas arriver dans le monde de la littérature.

MF : Sauf si, cela dit, il y a une explication logique. On peut imaginer que le personnage influe sur la météo, mais je digresse.

LD : C’est… Il y a un personnage de Douglas Adams (3) comme ça qui est un ancien dieu de la pluie amnésique. Il est routier et il est totalement déprimé parce qu’en fait, tous les nuages viennent se masser autour de lui, parce qu’ils sont contents, c’est leur dieu. Et en fait, le mec il est déprimé, il se rappelle pas qu’il est le dieu de la pluie, et en fait, il fait : « Mais pourquoi à chaque fois que je conduis, où que j’aille, il pleut ? ». (rires) Bon, on arrive à notre temps fini. Donc, Laurent, je pense que c’est la citation.

LG : Allez, une citation de Barbara Greene avec mon accent parigot typique : « If you tell me, it’s an essay. If you show me, it’s a story ». Qu’on peut traduire par : « Si tu me le dis, c’est une dissertation. Si tu me le montres, c’est une histoire ».

Jingle : C’était « Procrastination », merci de nous avoir suivis, maintenant assez procrastiné, allez écrire !

(Transcription par CyAltaïr ; Relecture/Corrections par Luxia )


(1) La communauté de l’anneau, J.R.R. Tolkien, Christian Bourgois, 1972-1973 pour la version française.
(2) Lignes de vie, Graham Joyce, Bragelonne, 2005 pour la version française.
(3) Rob McKenna, dans Salut, et encore merci pour le poisson, Douglas Adams, Denoël, 1994 pour la version française.


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