Malheureusement, le studio WideScreen Games, en grande difficulté ces dernières semaines, n'aura pas trouvé de repreneur pour poursuivre le développement de la version consoles de l'adaptation vidéoludique de la saga de Andrzej Sapkowski.
La liquidation judiciaire de la société a été prononcée ce matin, par le Tribunal de Commerce de Lyon. Le co-fondateur et directeur du studio, Olivier Masclef, explique à Gamekult où s'était arrêté le développement du jeu, de quoi évidemment nourrir les regrets : On avait dépassé la moitié. Le pire truc qu'il restait à faire, c'était de débugguer le code scénarique original de The Witcher, qui est complexe. Mais ça tournait nickel, avec de bonnes performances sur notre propre technologie. Et on n'avait pas qu'un décor ! Il y avait les niveaux : persos, interactions, combats en temps réel, les sorts, les interactions dialogues, tout fonctionnait. Vous pouviez jouer pendant dix minutes sur un vrai jeu. On a présenté un niveau entier à Atari, ça fonctionnait très bien. Des négociations entamées avec Namco Bandai ont échoué voilà 10 jours environ, et il ne fallait pas espérer un autre repreneur : Il ne pouvait y avoir que Namco Bandai Games, de toutes façons, vu la complexité du deal en cours.
On notera ainsi qu'Olivier Masclef a la dent dure avec Atari et on souhaite que les salariés de cette structure puissent rapidement retrouver du travail, ce qui est déjà semble-t-il le cas pour une partie d'entre eux. The Witcher : Rise of the White Wolf, ou un projet de plus qui ne verra finalement jamais le jour...

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