Chandelle

Chandelle est une charmante petite fée que l'on retrouve dans le cycle de Wielstadt. C'est après avoir risqué la mort dans une folle course poursuite la mettant aux prises avec un corbeau qu'elle va rencontrer le Chevalier Kantz, pour ne plus le quitter. Haute d'une douzaine de centimètres, le moins que l'on puisse dire est qu'elle est très jolie, avec sa lourde chevelure acajou et ses formes parfaites. Mais elle est surtout très gourmande, raffolant de fromage, et rien n'est plus sûr pour l'amadouer que lui donner un morceau de gâteau. Muette, elle n'en est pas moins capable de faire savoir clairement ce qu'elle pense et de jouer sur toute une gamme d'émotions que l'auteur parvient fort bien à retranscrire, notamment son attachement à Kantz, qui apparaît comme un véritable amour. De par cela et le tragique de cette situation, la fée Chandelle dépasse largement le cadre et les attributions du faire-valoir comique, quand bien même ses apparitions n'en demeurent pas moins le plus souvent d'un divertissement bien venu.