Le quotidien local le Otago Daily Times revient aujourd'hui sur les 93 millions de dollars (néozélandais) de subventions obtenus par la Warner pour que le tournage de Bilbo le Hobbit reste sur place.
Une décision qui a suscité beaucoup de débat depuis la fin octobre, mais qu'il faut aussi remettre en perspective. L'an passé, par exemple, le tourisme a rapporté en comparaison... 9.3 milliards de dollars à l'économie néo-zélandaise, en grande partie encore grâce à son aura de Terre du Milieu (selon l'analyse du journal en tout cas). Une renommée qui ne pourra qu'augmenter après Bilbo. De même que la perspective d'attirer d'autres tournages à gros budget.
Alors, pourquoi des discussions aussi animées pour ce qui devrait être un consensus ? Eh bien, le Otago Daily Times fait remarquer que les gens ne sont peut-être plus tout à fait eux-mêmes lorsqu'il est question du Seigneur des Anneaux car cette aventure est désormais devenue une partie de l'identité nationale du pays, au même titre que le rugby, une véritable institution. Et est-ce que l'ont peut donner un prix à cela ?
Pendant ce temps, Robyn Malcolm, une actrice locale ayant justement soutenu le boycott lancé par NZ Equity, a témoigné en reconnaissant que mettre en péril le tournage avait été une décision trop jusqu'au-boutiste, et qu'il fallait sans doute sortir de l'ombre du grand frère australien pour s'affirmer en tant que syndicat 100% kiwi. Tout en rappelant que tous les acteurs ne sont pas Brad Pitt ou Angelina Jolie et que les acteurs néo-zélandais nourrissaient le besoin de se sentir protégés.

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