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Quand Christopher Paolini raconte les fondements de son Brisingr
Par Altan, le 2 octobre 2008 à 20:30
Dans une interview accordée à SciFi Wire tournant en partie autour du tout nouveau Brisingr, C. Paolini revient sur ce qu’est devenu, en quasiment 10 ans depuis le jour où il en a imaginé les contours, son Cycle de l’Héritage.
Outre le challenge de transcrire son imagination sur papier (sans avoir été influencé plus tard par l’adaptation cinématographique) l’un des défis dans l’écriture de ces livres était d’essayer d’éviter toute référence à des objets ou des activités de notre temps
explique-t-il. Mon monde inventé, Alagaësia, est situé dans une époque avant la Révolution Industrielle. Cela limite non seulement les choses que mes personnages utilisent et font, mais aussi leur perception du monde.
Exemple concret, lorsqu’il voulut utiliser l’expression shot-order – préparation, commande rapide – il s’aperçut qu’elle était née de la cuisine moderne des plats rapides. Pour préciser davantage son processus de création, Paolini développe également l’élaboration des langues de son monde : Je me suis rendu sur des dictionnaires en ligne et j’ai fouillé dans des dictionnaires et des guides linguistiques (…) j’ai ensuite formé un système grammatical et un guide de prononciation afin de l’adapter à mon monde.
Cette création des langues fut l’un des buts qu’il eut le plus de difficulté à atteindre, même s’il on pourra s’étonner de lire quelques lignes plus bas que l’auteur excuse cette difficulté par le fait qu’il est parti de zéro…
Un autre grand champ que Paolini se devait d’explorer était bien évidemment celui des dragons. Fasciné par les formes qu’ont pu prendre les dragons au travers des siècles et des continents, l’aspect qu’il juge le plus irrésistible est celui lié au fait que les dragons, à travers les cultures et les âges, ont été liés avec la création du monde ou sa destruction éventuelle, comme avec le serpent de Midgard de la mythologie nordique
, rapport ancestral qui explique que la sage image du dragon est si profondément ancrée dans notre conscience collective
. Afin de définir sa propre représentation du dragon, Christopher Paolini a donc puisé dans de nombreux ouvrages dédiés à cette créature. J’ai lu non seulement de la fantasy moderne
(il recommande d’ailleurs des auteurs comme Herbert, Le Guin, Feist ou McCaffrey) mais aussi des mythes, des légendes et des contes populaires du monde entier
raconte-t-il, avant de conclure qu’il décrivait dans ses livres les dragons de la façon dont il les pensait, que cela corresponde ou non aux traditions établies…
Ce troisième tome sortira en France durant le premier trimestre 2009 aux éditions Bayard Jeunesse.
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