En Grande-Bretagne, on ne plaisante pas avec les chiffres, avec Hachette, l'éditeur des romans de Stephenie Meyer, a mal pris les déclarations de son concurrent, Random House Children's Book.
Celui-ci affirme en effet que Brisingr, puisque c'est bien de lui qu'il est question, serait le plus gros roman de l'année dans le monde, oubliant un peu vite que le quatrième et dernier tome de Fascination s'est vendu à 1.3 millions d'exemplaires aux États-Unis pour son premier jour, contre un demi-million de copies au dernier Paolini.
Il faut dire que sur le sol anglais, Brisingr semble avoir fait mieux, avec très exactement 41 028 exemplaires - et non pas 45 000 - contre 32 500 pour l'ouvrage de Stephenie Meyer. Dans les deux cas, les éditeurs ont multiplié hier les communiqués pour se les jeter aussitôt à la tête, jouant sur les mots et les résultats de chacun des deux ouvrages de fantasy, mais oubliant dans les deux cas que, les uns comme les autres, ont de fâcheuses tendances à grossir leurs chiffres.
En effet, selon un organisme indépendant, Brisingr se serait en fait écoulé à 296 990 exemplaires pour son premier jour US, et, souvenez-vous, Breaking Dawn aurait plutôt fait 824 732 heureux et non pas 1.3 millions... Tels les sociétés du monde du jeu vidéo, on semble un peu vite oublié la différence entre mise en place et ventes effectives !

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