La maison d'édition Random House a maintenu son projet d'inclure dans ses contrats une nouvelle clause portant sur le comportement de ses auteurs jeunesse. Nombreuses et vives ont pourtant été les réactions. Siân Pattenden, un auteur pour enfant, critique par exemple cette clause comme étant paranoïaque et menaçante.
Rappelons que la clause stipule que si l'auteur agit d'une manière qui puisse porter dommage à sa réputation en tant que personne travaillant ou étant associé aux enfants, et qu'en conséquence la valeur de son travail en ait été sérieusement diminuée, alors l'éditeur pourrait prendre la décision de reporter la publication de ses ouvrages, et re-négocier voire mettre un terme à son contrat de travail.
Philippa Milnes-Smith, présidente de l'Association des Agents d'Auteurs, a déclaré que c'était comme écraser une mouche avec un marteau. Cette dernière déclare également que les éditeurs ont beaucoup moins besoin d'être protégés que les auteurs. Random cherche à éliminer tous les risques et la responsabilité de l'industrie de l'édition pour les mettre sur l'auteur. Hilary Delamere, de The Agency, ajoute que les auteurs se sentent insultés, et que cette décision est en un sens bien trop facile et subjective : si un auteur fait quelque chose que vous n'aimez pas, vous ne le publiez plus.
Philippa Dickinson a quant à elle précisé que la clause avait été introduite dans les contrats depuis 2006 et qu'elle a selon elle été accepté sans difficulté depuis.
L'édition pour enfants à été frappée par plusieurs scandales aux Etats-Unis ces dernières années : en 1999, l'auteur Ian Strachan a été reconnu coupable d'avoir publier des images pédophiles sur Internet, William Mayne a été écroué pour de mauvais traitements infligés envers un enfant en 2004.

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