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Une clause de moralité pour les auteurs Jeunesse ?

Par dwalan, le dimanche 24 août 2008 à 20:19:20

Il y a quelques semaines, un journaliste du Gardian mettait en garde es écrivains sur son blog au sujet d'une posible dérive dans leurs contrats : certains éditeurs de littérature jeunesse commencent à appliquer une clause de moralité ! Random House, pour ne pas le citer, informerait ainsi ses collaborateurs :

Si vous agissez ou vous comportez d'une manière qui puisse nuire à votre réputation en tant que personne qui travaille pour des enfants ou associé à eux, et qu'en conséquence, la valeur de votre travail en ait été sérieusement diminuée, (sic) nous pourrions prendre l'une des mesures suivantes (selon votre choix) : report de publication / re-négociation de votre avance / fin du contrat.

Oui, vous avez bien lu : si jamais un auteur jeunesse "fait des frasques", son éditeur se donne le droit juridique de le remercier... A priori, cette clause n'est pas appliquée actuellement par la maison d'édition, comme l'a expliqué récemment un agent new-yorkais, mais celui-ci reconnaît également qu'il a déjà observé par la passé beaucoup de termes étranges dans les contrats anglais mais qui n'ont pas vraiment de lien avec le marché américain.
Quelle conclusion en tirer : les auteurs jeunesse vont-ils être "surveillés" par leur éditeur pour ne pas qu'ils mettent en "danger" la publication de leurs livres dédiés à nos enfants ? Protéger nos chères têtes blondes est-il plus important que la liberté d'expression ? Christopher Paolini et Eoin Colfer, entres autres, vont devoir faire attention à ce qu'ils disent et font, s'ils veulent pouvoir terminer leur saga !

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