Vous êtes ici : Page d'accueil > L'Actualité fantasy
Un avenir tout tracé pour les Chroniques de Spiderwick
Par Altan, le 8 février 2008 à 00:13
A quelques encablures de la sortie américaine des Chroniques de Spiderwick, son réalisateur Mark Waters s’est exprimé sur Sci-Fi Wire quant à l’avenir de la franchise et sur ses choix d’adaptation, comme celui d’assembler les cinq tomes que composent la série en un seul et même film.
Un choix qu’il justifie par le fait que les cinq tomes ne sont les parties que d’une seule et même histoire et parce que les livres font à peu près 110 pages, avec une très, très grande police, et que les cinq livres mis bout à bout sont plus courts que n’importe quel tomes d’Harry Potter
. Le réalisateur ne pense donc pas avoir tronqué l’histoire des écrivains Holly Black et Tony DiTerlizzi. Au contraire, il explique qu’à l’avenir, chacune de leurs séries de livres devront être adaptées de la sorte. Et, disant cela, il s’adresse directement à leur nouvelle série Au-delà du monde de Spiderwick, commencée en septembre dernier et narrant les aventures d’une nouvelle famille mais reprenant le personnage de Jared. Envisagée comme une trilogie, c’est par conséquent elle qui devrait faire office de suite au cinéma.
Surtout que, selon l’actrice Sarah Bolger également interviewée, Mark Waters a eu l’air de bien s’amuser sur ce tournage... Elle se rappelle par exemple une scène où, pour les raisons du tournage, il devait faire la voix de l’ogre Mulgarath alors que des créatures essayaient de brûler le livre-clé. C'était hilarant. Vous n’avez pas idée. La scène d'autodafé était la meilleure. Nous étions assis là, ils brûlaient le livre, et il faisait, genre (se met à chanter bruyamment) ' le Livre! Livre! ' Il est fantastique. Si les caméras l'avaient filmé, ce serait devenue une comédie à succès
!
Malgré cette ambiance et ce respect des livres, Mark Waters a dû faire des choix, notamment en ce qui concerne les créatures. Mais ne pas avoir pu représenter toutes les créatures est une raison de plus pour le réalisateur de faire une suite, pour ainsi pouvoir les y développer. Car les créatures occupent une place centrale. C’est ce que Sarah Bolger illustre quand elle révèle que son principal intérêt résidait dans les effets spéciaux et les créatures qu’ils animent. Pour elle, la difficulté et l’intérêt tout à la fois étaient de se battre contre des créatures invisibles (ou "en carton") ajoutées ensuite par les studios d’effets spéciaux Industrial Light and Magic et Phil Tippet. Un peu à l’image de l’histoire elle-même dans laquelle on ne peut voir les créatures, mais avec un tout autre moyen de résoudre le problème ! C’est pourquoi ce film a été si long à faire
explique-t-elle. Ca ne dure qu’une heure et demie, mais nous devions toujours faire un plan référence pour nous indiquer préalablement où seraient les créatures
.
Un travail à voir au cinéma à partir du 16 avril.
Dernières critiques
- Roman de Ronce et d'Épine † critique roman
- The Sword of Kaigen † critique roman
- Les Amants du Ragnarök † critique roman
- Le Bouffon de la couronne † critique roman
- Blood of Hercules † critique roman
- Sleeping Worlds Have No Memory † critique v.o.
- Le Chant des noms † critique roman
- La Bedondaine des tanukis † critique roman
Derniers articles
- La Roue du Temps saison 3 : le bilan !
- Sélection 2024 de la rédaction d'Elbakin.net !
- Les Anneaux de Pouvoir, le bilan de la saison 2
- Les lauréats du prix Elbakin.net 2024
- Prix Elbakin.net 2024 du meilleur roman de fantasy : la sélection !
Dernières interviews
- Bilan 2024, l'année fantasy des maisons d'édition
- Fabien Cerutti nous parle du Bâtard de Kosigan
- Une année 2024 en librairie... et fantasy
- Prix Elbakin.net 2024 : Entretien avec Davide Morosinotto
- Prix Elbakin.net 2024 : Entretien avec Siècle Vaëlban