H. P. Lovecraft est connu pour être l'un des plus talentueux écrivains du XXème siècle en matière d'horreur (et parfois de merveilleux). Son nom est terriblement attaché à Providence, ville de la Nouvelle Angleterre ; à tel point que l'on peut lire sur son tombeau : « JE SUIS PROVIDENCE. ».
Cette ville de Rhode Island a beaucoup inspiré l'écrivain et des visites guidées sont organisées à l'occasion du 70ème anniversaire de sa mort. Une telle promenade est une nécessité pour les fans : pouvoir déambuler dans les mêmes rues, où Lovecraft imaginait des histoires à propos des anciens dieux revenant tourmenter ou détruire le genre humain, est une expérience inédite. Il est amusant de constater à quel point les décors qu'il a décrit dans ses histoires survivent à travers Providence, déclare le biographe de l'auteur.
La demeure, que vous pouvez admirer ci-joint, la Halsey House, est à l'origine de la résidence de Charles Dexter Ward, personnage d'une nouvelle de 1927 : le jeune homme, issu d'une éminente famille de Providence, devient fou en essayant d'en apprendre plus sur ses mystérieux ancêtres. Cette ville est une source d'inspiration, qui n'a pas profité uniquement à Lovecraft, puisque Edgar Allan Poe fut lui-aussi un visiteur régulier du vieux cimetière de la cathédrale St John.
Stephen King est également un fan de longue date, comme il l'a montré dans la préface d'un livre de Houellebecq, intitulée H. P. Lovecraft : Contre le monde, Contre la vie, où il déclare : Je pense qu'il ne pouvait pas être plus juste.
Le travail de Lovecraft continue d'influencer et trouve des échos à travers la culture pop. Les personnages et créatures de Mike Mignola, dessinateur du célèbre Hellboy adapté dernièrement à l'écran, doivent beaucoup à l'écrivain.
Il semble que, contrairement à ce qu'il pensait, son oeuvre ne soit pas encore destinée à être oubliée.

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