Toujours dans l'attente du verdict de la juge Dolly Gee, qui pourrait encore prendre plusieurs mois !
Mais cela n'empêche pas les deux partis de continuer à faire valoir leur position respective, ce qui semble du coup mettre un accord à l'amiable d'autant plus en péril. Sweetpea (et la Warner...) maintient de son côté que la seule raison valable qui aurait permis à Hasbro de récupérer les droits d'adaptation de la licence aurait été de ne pas produire une adaptation dans le délai imparti - 5 ans -, peu importe le format choisi. Pour Hasbro (et Universal...), le fait que Donjons & Dragons 3 ait été diffusé directement sur la chaîne Syfy et conçu dès le départ comme un produit télévisuel - ce que certains témoins, dont l'un des producteurs, ont reconnu ouvertement - bat en brèche le respect supposé de l'accord initial entre les deux camps.
Bien entendu, tout cela dépend beaucoup de petits détails voire de pures interprétations. Apparemment, le fait que picture ait été écrit sans majuscule dans le contrat a même été mentionné (!). Pourquoi précisément, c'est moins clair. En même temps, il faut bien que les avocats engagés par les grands studios justifient leurs salaires. Visiblement, en arriver à laisser la Justice trancher dans un tel conflit plutôt que de trouver un accord reste un évènement fort rare à Hollywood, comme le fait remarquer le Hollywood Reporter dans son article.

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