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Lev Grossman, Harry Potter et Narnia
Par Glaurung, le 10 juin 2012 à 18:29
L'auteur des Magiciens a été interviewé suite à la sortie récente de son nouveau roman The Magician King et revient à la fois sur son les histoires de ses personnages principaux et sur des réflexions personnelles.
J'étais dans une grave dépression lorsque j'ai commencé à écrire Les Magiciens
, confie-t-il. Je ne suis plus dépressif maintenant... J'ai eu tellement de thérapies et de médicaments. J'ai commencé à me demander si j'arriverais encore à écrire si je n'étais plus malheureux.
Il parle ensuite de son héros Quentin, qu'il juge absolument ringard
, puis embraie sur... Harry Potter ! J'aime Harry Potter
, explique Grossman, Mais il n'est pas nécessairement mon héros. Parce que ce n'est pas un lecteur. Je ne pense pas qu'il ait lu un roman de toute sa vie. Un des éléments que je veux ajouter à cette narration basique est que quelqu'un entre dans un monde après en avoir lu la version imaginaire et soit ensuite forcé à la comparer à la vraie vie, et découvre que la fiction est tellement plus captivante. A bien des égards, Julia est cette personne.
Continuant sur Julia, il explique que son histoire m'a un peu pris par surprise. J'ai suivi le chemin de Quentin, en quelque sorte. Je suis allé dans une faculté onéreuse. J'ai fait des études supérieures onéreuses. J'ai eu les diplômes et tout ça. J'ai vraiment pris le chemin de Quentin. Donc quand j'ia commencé à écrire l'histoire de Julia, je ne savais pas exactement ce que je recherchais. Je l'ai ressenti comme si j'écrivais sur quelqu'un d'autre. Quand j'ai commencé à écrire son histoire, je me suis rappelé que j'avais selon moi gâché ma vie entre 21 et 34 ans. J'avais complètement oublié que j'ai passé 10 ans en intérim. Je n'arrivais pas à me faire publier.
Enfin, interrogé sur le monde fantasy dans lequel il souhaiterait vivre, l'auteur explique que pendant les 35 premières années de ma vie, si j'avais pu ouvrir un meuble et y rejoindre Narnia, sans pouvoir faire demi-tour, je l'aurais fait dans la seconde. Même s'il m'avait fallu tout réapprendre, devenir un fermier ou quelque chose comme ça. Mais ce n'est plus le cas maintenant. Je ne sais pas si l'art aurait été nécessaire. Il n'y a pas de fictions à Narnia, pas de romans. Je pense que c'est un monde si complet, pour quelle raison voudrait-on en sortir pour quelque chose d'autre ? Imaginez un monde où vous ne pouvez plus lire... Serait-ce merveilleux ?
En voilà une bonne question !
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