Out of Oz, quatrième et dernier volume, sort aujourd'hui dans les librairies américaines.
En France, nous ne connaissons toujours que Wicked, le premier tome. Dans une courte interview, l'auteur revient sur sa méthode, et notamment la création d'une Bible, comme pour les séries TV, afin de ne pas oublier certains éléments en route (ou comment se retrouver avec un glossaire de 58 pages sous la main), sa volonté de maintenir une cohérence entre ce dernier tome et les trois premiers quitte à passer un an à tout planifier, sur comment celui-ci atteint les 500 pages à lui seul contre 1000 pour les trois précédents réunis...
Maguire revient également sur le respect dû aux références empruntées à d'autres histoires et mythologies. Selon lui, une chose est indispensable : les reconnaître. Pas question pour lui de passer pour un voleur. Mais il n'est pas obligatoire non plus de les vénérer ; de toute façon, ces œuvres originelles existent toujours et ce serait se donner beaucoup trop d'importance que d'imaginer que l'on peut vraiment leur nuire.
Enfin, l'auteur aborde aussi les conseils à donner aux apprentis écrivains : Pour que la magie soit convaincante, ce qui l'entoure ou le monde où cette magie a lieu doivent être convaincants eux-mêmes. A présent, Gregory Maguire va prendre un repos bien mérité... en attendant de voir si la muse lui parle toujours et l'entraîne vers une nouvelle histoire...

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