Ils font souvent le sel d'une bonne histoire...
Il s'agit bien sûr de la figure de l'antagoniste, la Némésis du héros, son pire cauchemar, son plus grand ennemi... Dans ce billet pour le compte de son éditeur anglais, Karen Miller - La prophétie du royaume de Lur notamment - revient sur cette notion, et notamment plus précisément sur celle de l’antihéros aux motivations ambiguës.
Des personnages qui se révèlent souvent de véritables moteurs pour l'intrigue du roman, plus facilement qu'un chevalier blanc en armure. Des personnages également plus humains, peut-être ? L'auteur va même jusqu'à comparer les derniers Batman au dernier Superman au cinéma, en considérant que c'est le personnage même de Superman qui pose problème, trop noble, trop lisse.
Sommes-nous donc à la recherche de reflets de nos propres faiblesses ? De personnages qui peuvent servir de vecteur au désir de catharsis ? Mais que la rédemption reste possible même dans le pire des cas ? C'est en tout cas le point de vue défendu par Karen Miller.

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