L'année 2009 avait été celle des vampires, l'année 2010 sera celle des loups garous. Peut-on encore parler d'exploitation du filon vampirique ? Surexploitation serait plus juste. Les fans de la première heure commencent sérieusement à se lasser du phénomène. Et c'est normal car du vampire, on a en mangé à toutes les sauces : en littérature, sur grand et sur petit écran. Même les éditions Arlequin ont créé une collection "Nocture" : Quand l'amour rencontre le paranormal...
La transition est pourtant légère car vampires et loups garous font partie de la même veine : le genre fantastique. Par ailleurs, n'oublions pas que le loup garou est l'ennemi n°1 du vampire.

Au cinéma, le nombre de films ou de séries prévus en 2010 et consacrés ou mettant en scène des loups garous est impressionnant :

• The Wolfman
• Being Human
• Harry Potter et les reliques de la morts
• The Vampire Diaries
• La suite de Twilight
• Trueblood
• ...
  

Des questions se posent alors : Ne va-t-on pas trop loin ? Ne va-t-on pas gâcher l'attrait que nous portons à ces créatures en les exposant à grand renfort de promotions et de stratégies marketing ? Pour ma part, j'ai bien peur qu'en exploitant jusqu'à épuisement un thème, on réduise le processus créatif des auteurs tout en empêchant au genre de se renouveler à l'avenir. Enfin, il est dommage d'appauvrir et de décrédibiliser le genre fantastique pour des raisons essentiellement commerciales. Que restera-t-il de ces œuvres dans 10 ans ?

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