Il y a de cela un an, Tor US avait décrété l'abandon total des DRM.
En grande partie dû aux fortes demandes de son lectorat et de ses auteurs, mais aussi pour servir d'"éditeur test" pour la maison mère de l'éditeur outre-atlantique MacMillan.
Cela avait fait l'effet d'une petite bombe dans le monde de l'édition, car l'argument phare pour l'instauration des DRM était la lutte contre le piratage. Était-il possible que Tor cède l'intégralité de son catalogue aux vilains pirates et dans le même temps dise adieu à ses chiffres de ventes ? Nous croyons que supprimer les DRM des ebooks de TOR est le mieux pour nos lecteurs, permettant d'utiliser des ouvrages légitimement acquis, par des moyens parfaitement légaux, comme le transfert depuis votre bibliothèque vers un autre lecteur ebook, soulignait l'éditeur.
Et bien, après un an d'absence totale de verrou sur les ouvrages numériques, Tor a annoncé qu'il n'y avait pas eu de recrudescence du piratage sur leurs ouvrages. Même sur des auteurs phares de la maison comme China Miéville ou Peter F. Hamilton. Le débat est donc relancé (mais s'était-il jamais arrêté ?) autour des DRM et de la libre circulation des ebooks d'une liseuse à une autre. Mais si le succès est au rendez-vous pour Tor et que son lectorat suit et apprécie la démarche, il n'y a pas de raisons pour que ses confrères ne fassent pas de même prochainement.

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