Plus de 50 lettres de refus, le recours à l'autopublication, et finalement...
Un million d'exemplaires de son roman vendus via le Kindle d'Amazon, ses droits pour le cinéma achetés, et des éditeurs se battant finalement pour l'accueillir... c'est le conte de fées vécu par Amanda Hocking, qui a déjà gagné plus de deux millions de dollars en se passant de maison d'édition, alors que Switched, le roman en question (et premier tome d'une trilogie, évidemment...), ressort ce mois-ci aux États-Unis chez St. Martin's Press. Et si après quelques essais infructueux la jeune femme avait décidé de préciser sa démarche en ciblant ce qui fonctionne en librairie, cela ne l'avait pas empêché de connaître de nouveaux échecs et de ne toujours pas savoir quel a pu être le véritable déclencheur de cette soudaine folie autour de son histoire visant le public Young Adult.
Et si de son côté Kerry Schafer a réussi à vendre une trilogie de fantasy urbaine après avoir été repéré par un éditeur sur la toile, la chose reste très rare, comme le rappelle cette enquête. Et la plupart de ces apprentis-auteurs ont déjà souvent adopté un comportement de professionnels, ne serait-ce qu'en choisissant de s'orienter vers le genre dans l'air du temps. Quant à Miss Hocking, elle a finalement opté pour un éditeur traditionnel pour... éviter d'avoir justement à faire le travail d'un éditeur, comme passer son temps à répondre aux mails ou à gérer des questions de maquette...

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