Nos camarades d'ActuSF se sont tournés vers un pan ô combien important de la chaine entre romans et lecteurs...
Le site vient en effet d'interroger douze libraires sur la question du traitement de l'imaginaire, soit dans des librairies entièrement ou presque consacré au genre, soit dans des librairies généralistes dans lesquelles il y a un gros rayon imaginaire. Ces professionnels évoquent pêle-mêle les ventes en science fiction, en fantasy et en Bit Lit, mais aussi les différences de lectorats entre ces genres, des passerelles qu'il peut y avoir et d'une manière plus globale de la situation du marché...
Prenons justement l'exemple de la question de la place de la fantasy, concurrencé par la Bit-Lit ou bien encore de la surproduction et du ralentissement des ventes en grand format ces six derniers mois. Si en général chaque question posée donne différents sons de cloche, petits et grands peuvent en prendre pour leur grade : Quand pour faire de la place à un livre, on est obligé d’en retourner un autre qui est arrivé à peine deux mois auparavant, oui, c’est grave. Pour nous, pour l’éditeur, et par définition pour l’auteur, je ne pense pas que ce soit très sain d’être en état de retour permanent, cela n’a aucun sens, déclare ainsi l'un des libraires interrogés. Sont évoqués également les prix, prix, à condition que ces derniers soient bien signalés par un bandeau ! A croire que c'est cela qui attire l’œil plus que le prix lui-même.
De quoi se faire une idée du paysage actuel, au contact de ceux qui côtoient les lecteurs au quotidien.

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