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Feuilleton SDAO, vers le Pays de Bouc

Par Foradan, le mardi 22 septembre 2009 à 07:50:52

Le Seigneur des Anneaux Online Après le premier épisode de notre voyage en Terre du Milieu, et les préparatifs d'un départ longtemps repoussé, Frodo a quitté la quiétude de Cul-de-Sac vers des périls incertains...mais n'est-il déjà pas trop tard, la Comté n'est-elle pas déjà envahie de visiteurs inquiétants ? Dépêchons-nous de rattrapper Frodo, avant les Cavaliers noirs.

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Vite Frodo, le temps presse

Nous savons que Frodo est parti par là, nous allons donc suivre tous les indices et témoignages possibles

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  • Ils passèrent l’Eau à l’ouest de Hobbittebourg
  • ils traversèrent vivement la grande route du Pont de Brandevin, ils se trouvaient alors dans le Pays de Touque et, obliquant vers le sud-est, ils allèrent en direction du Pays de la Colline Verte. Comme ils commençaient à en gravir les premières pentes, ils jetèrent un regard en arrière et virent scintiller dans le lointain les lampes de Hobbitebourg dans la douce Vallée de l’Eau. Cette vue disparut soudain dans les plis du terrain obscurci, et elle fut suivie de celle de Lèzeau près de son étang gris

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  • Ils arrivèrent bientôt à une route étroite qui, montant et descendant, se perdait grise dans l’obscurité: la route de Castelbois et de Stock et du Bac de Chateaubouc. Elle partait en grimpant de la grande route de la Vallée de l’Eau pour serpenter sur les pentes des Collines Vertes en direction du Bout-des-Bois, un coin sauvage du Quartier de l’Est.

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  • Au bout d’un moment, ils s’enfoncèrent dans une piste profondément encaissée entre de hauts arbres dont les feuilles sèches bruissaient dans la nuit.
  • Un renard qui passait par le bois pour ses propres affaires s’arrêta plusieurs instants pour flairer le groupe.
  • «Des Hobbits! Pensa t’il. Qu’est ce que cela veut dire? J’ai entendu parler d’étranges faits dans ce pays, mais j’ai rarement ouï parler d’un Hobbit dormant dehors sous un arbre. Et ils sont trois! Il y a quelque chose de bien extraordinaire là derrière»

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  • Il y avait un ruisseau au pied de la colline. Ils emplirent leurs gourdes et la marmite à une petite cascade où l’eau tombait de quelques pieds sur un affleurement de pierre grise. Elle était glaciale, et ils s’ébrouèrent en soufflant tandis qu’ils se baignaient le visage et les mains.

Le petit déjeuner terminé et les paquets bien sanglés, il était plus de dix heures et la journée se faisait belle et chaude. Ils descendirent la pente, passèrent le ruisseau à l’endroit où il plongeait sous la route, remontèrent de l’autre côté, puis franchirent un nouvel épaulement de collines, -Ils se trouvaient alors en terrain plat, et la route, après beaucoup de méandres, s’étendait droit devant eux à travers des prairies parsemées de grands arbres qui annonçaient l’approche des bois.

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  • A cet endroit, elle décrivait une courbe sur la gauche pour descendre dans les basses terres du Yale et se diriger vers Stock, mais un chemin se détachait sur la droite et serpentait à travers une forêt de vieux chênes en direction de Castelbois.

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Je suis Gildor, répondit leur chef, l’Elfe qui l’avait hélé en premier. Gildor Inglorion de la Maison de Finrod Pour ce soir, nous allons aux forêts des collines qui dominent Castelbois. null

Cela fait quelques milles, mais vous pourrez vous reposer à la fin, et cela raccourcira votre voyage de demain.
  • En tout cas, on peut prendre un chemin plus court que la route, répondit Frodon. Le Bac est à l’est de Castelbois, mais la route en dur tourne sur la gauche tu peux voir une courbe là-bas vers le nord. Elle contourne l’extrémité nord du Maresque de façon à rejoindre la chaussée venant du pont au-dessus de Stock. Mais cela est à des milles de notre route. Nous pourrions économiser un quart de la distance en allant en ligne droite au bac de l’endroit où nous nous trouvons
  • Quand ils furent arrivés tant bien que mal au bas du glacis, ils tombèrent sur un ruisseau qui descendait des collines dans un lit profondément creusé entre des berges escarpées et glissantes, couvertes de ronces. Il coupait très inopportunément le tracé qu’ils avaient choisi. Ils ne pouvaient sauter par-dessus ni, certes, le franchir aucunement sans en sortir trempés, écorchés, et couverts de boue.
  • De vastes prairies s’étendirent devant eux. Ils constatèrent alors qu’ils avaient en effet tourné trop au sud. Au loin, dominant le terrain plat, ils apercevaient la colline basse de Châteaubouc de l’autre côté de la rivière, mais elle se trouvait à présent sur leur gauche.
  • Ils longèrent un immense champ de navets et arrivèrent à une forte barrière. Au-delà, un chemin sillonné d’ornières courait entre des haies basses et bien plantées vers un bouquet d’arbres assez éloigné. Pippin s’arrêta.
  • Je connais ces champs et cette barrière! Dit-il. C’est la Haricotière, la terre du vieux Père Maggot. Voilà sa ferme, là bas dans les arbres.

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  • Ils suivirent donc le chemin jusqu’à ce qu’ils vissent apparaître parmi les arbres les toits de chaume d’une grande maison et de bâtiments de ferme. Les Maggot, les Barbotteux de Stock et la plupart des habitants du Maresque vivaient dans des maisons, la ferme était solidement bâtie en brique et elle était complètement entourée d’un haut mur. Un large portail de bois ouvrait le mur sur le chemin.
  • Ils atteignirent enfin l’entrée du chemin du Bac. Elle était marquée par deux poteaux blancs qui apparurent soudain sur la droite
  • Ils tournèrent dans le chemin du Bac, qui était droit, bien tenu et bordé de grosses pierres badigeonnées à la chaux. En cent mètres environ, il les amena au bord de la rivière, où il y avait un embarcadère de bois. Un grand bac plat était amarré à côté. Les pieux blancs luisaient au bord de l’eau dans la lumière de deux lanternes perchées sur de hauts poteaux. Derrière, les brumes des champs plats dépassaient maintenant les haies, mais devant eux l’eau était sombre avec seulement quelques spirales comme de vapeur parmi tes roseaux proches de la rive. Il semblait y avoir moins de brouillard de l’autre côté.

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  • Le Brandevin coulait, lent et large, devant eux. De l’autre côté, la nitre été escarpée, et un sentier la gravissait en lacets à partir du débarcadère. Des lanternes y scintillaient. Derrière se dressait indistinctement la colline de Bouc, et sur son flanc, à travers des voiles espacés de brome, brillaient de nombreuses fenêtres rondes, jaunes ou rouges. C’étaient celles de Château-Brande, l’ancestrale demeure des Brandebouc.

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  • Leur terre n’avait pas, à l’origine, de protection du côté de l’est, mais ils y avaient élevé une haie: la Haute barrière
  • Il y avait une certaine distance du Brandevin à la nouvelle maison de Frodo au Creux-de-Crique. Ils laissèrent la Colline de Bouc et Château-Brande sur leur gauche et, à la périphérie de Châteaubouc, ils rejoignirent la grand-route du Pays de Bouc, qui partait du pont vers le sud. A un demi mille en direction du nord, ils arrivèrent à un chemin qui obliquait sur la droite. Ils le suivirent sur une couple de milles dans ses montées et descentes à travers la campagne.

Ils arrivèrent enfin à une étroite porte, ménagée dans une haie épaisse. On ne voyait rien de la maison dans l’obscurité: elle s’élevait en retrait du chemin au centre d’une vaste circonférence de gazon, entourée d’une ceinture d’arbres bas qui doublaient la haie. Frodo l’avait choisie en raison de sa situation dans un coin écarté de la campagne, et il n’y avait pas d’autres demeures dans les environs immédiats. On pouvait entrer et sortir sans être remarqué. La maison avait été construite longtemps auparavant par les Brandebouc à l’usage d’invités ou de membres de la famille désireux d’échapper pour quelque temps à l’entassement de la vie à Château-Brande. C’était une demeure rurale, aussi semblable que possible à un trou de Hobbit : elle était longue et basse, sans étage, et elle avait un toit de gazon, des fenêtres rondes et une grande porte ronde. Tandis qu’ils gravissaient l’allée verte qui montait de la porte extérieure, aucune lumière n’était visible, les fenêtres étaient noires et les volets clos.

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Mais le répit sera de courte duréee, les cavaliers noirs sont dans la Comté ! La route est surveillée : il ne reste qu’un seul moyen de gagner Bree, mais à quel prix ?

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