On parle du livre et pas d'un vrai hobbit, vous l'aurez compris !
Vendredi passé avait lieu la cérémonie officielle au cours de laquelle l'auteur du Trône de Fer a, comme promis, fait don de son édition originale du Hobbit à la bibliothèque de l'université du Texas A&M. Après avoir vanté l'incroyable collection de science-fiction et de fantasy abritée par l'institution, il en a profité pour dire quelques mots au sujet de son métier. Un métier instable, pour lequel il faut avoir une véritable passion. Pour lui, ce n'est pas un choix rationnel : certaines personnes ont des histoires en elles qu'elles sont obligées de raconter, à tel point qu'il leur est impossible de ne pas écrire. D'ailleurs, hors de question pour l'auteur de penser à la retraite : Les écrivains ne peuvent pas prendre leur retraite. Je ne pourrai jamais prendre ma retraite. Je créerai des histoires jusqu'à ma mort. J'en aurai une à moitié rédigée, parce que les histoires continuent à affluer. Oui, je les écris lentement — je le sais — mais elles sont bien là et je n'arrêterai jamais de les écrire. Dans son discours, il a encore souligné l'importance de la préservation de toutes les histoires, qu'elles soient considérées comme faisant partie de la Culture avec un grand C ou de la culture populaire, ordinaire, car on ne sait pas ce qui intéressera les générations futures, dans cent ou mille ans. Le rôle des bibliothèques, ces forteresses de nos civilisations, est donc essentiel.
L'exemplaire du Hobbit offert par George R. R. Martin est exposé à la Cushing Library dès aujourd'hui.

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