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Interview de Michael Pellerin

Par Guybrush, le jeudi 12 janvier 2006 à 15:03:08

Ca ne rigole pas avec le grand singe, et il compte bien le prouver avec son DVD ! Voici pour vous une traduction supplémentaire, tirée d'une interview de Michael Pellerin, créateur/concepteur des DVD pour Le Seigneur des Anneaux, et pour la version originale de King Kong !

Interview de Michael Pellerin

QUINT : Je jetais un oeil à votre page IMDB hier et j'ai remarqué que vous aviez fait beaucoup de choses pour Disney avant...
MICHAEL PELLERIN : Oh ouais, j'ai commencé à faire des disques laser en 1993. Avant que Disney ne fasse les gros disques laser... parce qu'ils sortaient à peine des films. Fantasia par exemple, quand il est sorti en disque laser, ne contenait que le film. C'était genre, « Tu rigoles, mec. Ca pourrait être le meilleur disque laser jamais sorti ! »
Donc j'ai commencé par faire tous ces gros disques laser pour Disney, comme Le Roi Lion et Tron, qui étaient des travaux affectifs. Je connaissais le réalisateur, Stephen Lisberger et Harrison Ellenshaw (effets spéciaux) et ces gars. Vous savez, les grandes (sorties) : les disques laser pour Le Roi Lion et Toy Story. Et en 1999 les DVDs sont arrivés et parce que j'avais déjà une super expérience de travail avec les gars de chez Pixar, nous avons commencé à faire le DVD de 1001 Pattes, l'édition collector originale, et nous avons continué à en faire. Et nous avons finalement fait Toy Story, et puis le DVD de Fantasia.
C'était super parce qu'il s'agissait de travailler avec des gars comme John Lasseter, Don Hahn... J'ai fait tout Fantasia avec Roy Disney. Je veux dire, il était, comme Peter (Jackson), personnellement impliqué là-dedans, ce qui était incroyable parce que c'était un gars super. Et... ouais. J'ai fait Tron sur disque laser, Atlantis avec Don Hahn, ce qui était quelque chose de grand pour moi parce que Don m'a aidé à débuter en tant que producteur, et après ça je suis en quelque sorte tombé dans cette situation où j'étais dans un avions pour la Nouvelle Zélande et où j'ai rencontré Peter. Telle a été ma vie depuis lors.
QUINT : Vous avez aussi fait quelque chose pour Monthy Python, n'est-ce pas ?
MICHAEL PELLERIN : Ouais, ouais, ouais. C'était quelque part entre les disques laser et les DVDs. Chaque année HBO fait le Aspen Comedy Festival, et nous avons fait la réunion Python...
QUINT : Oh, est-ce la fois où ils se sont tous réunis et ont sorti une urne pour représenter Graham Chapman ?
MICHAEL PELLERIN : Ouais ! Exactement. En fait, j'étais dans la pièce quand toute l'idée est apparue. Nous nous disions, « Il faut qu'on amène Graham ici d'une manière ou d'une autre », et ces gars ont proposé cette idée. Mais c'était super parce que j'ai eu l'occasion de travailler avec ces gars, ce qui était super parce qu'ils étaient comme des héros pour moi.
QUINT : Sans rire. J'ai interviewé John Cleese une fois et j'étais tellement nerveux avant. Heureusement, il s'est averé être vraiment gentil et l'interview s'est super bien passé.
MICHAEL PELLERIN : Le seul gars que j'aie jamais interviewé avec anxieté était Christopher Lee. Je pourrais continuer avec les histoires de Christopher Lee. C'est un être humain impressionnant et, en fait, un type adorable. C'est le truc. Il a cet aspect intimidant, et pourtant c'est un type adorable. Mais c'est le seul gars pour qui j'aie jamais dit...« Whoa » Christopher Lee...
QUINT : Eh bien, peu de prétendus héros que vous rencontrez peuvent dire qu'ils ont combattu Hitler, vous savez ?
MICHAEL PELLERIN : (rires) Exactement !
QUINT : Alors, comment exactement avez-vous rencontré Peter Jackson la première fois ?
MICHAEL PELLERIN : Ca alors... c'était une étrange série de circonstances. En faisant les grands DVDs Disney... Mon rêve était de prendre toutes ces idées que j'avais et toutes ces choses que je faisais en animation et faire quelque chose avec de vrais acteurs, mais le vrai projet avec de vrais acteurs. Pour moi, cela devait être quelque chose comme la trilogie originelle de Star Wars, quelque chose qui justifiait un traitement somptueux, quelque chose qui représentait en quelque sorte l'étonnant esprit culturel du temps. Vous voyez ce que je veux dire ? Quelque chose qui avait le poids et aussi la technologie, quelque chose qui n'avait pas seulement cartonner au box office, mais qui était aimé et que les gens voulaient connaître et qui était devenu une culture à proprement parler. La création du film et les coulisses seraient une histoire que les gens voudraient vraiment connaître parce que c'était un si grand moment dans l'histoire du cinéma. Cela devait être tout ça et cela devait être un réalisateur qui aimait vraiment le média et qui était vraiment passionné par ça. J'ai été un fan de Tolkien toute ma vie. Genre, vraiment très fan. A tel point que j'avais lu tous les manuscrits publiés... pas au point de parler en elfique, mais vous voyez ce que je veux dire ? J'étais tellement fasciné par le travail de l'homme et par la façon dont il a créé ce monde alternatif et par le processus de création qu'il a utilisé. C'était un petit hobby d'une vie pour moi, de l'étudier.
Evidemment c'était un de mes rêves que Le Seigneur des Anneaux soit transcrit avec succès en film. J'avais un ami chez New Line qui est venu chez moi un soir et qui m'a dit, « Il me faut un verre ». J'ai dit, « Qu'est-ce qui s'est passé ? » Il avait l'air d'un gars qui vient se recevoir une brique sur la tête. Il a dit, « Eh bien, aujourd'hui j'ai appris qu'on venait d'avoir les droits pour Le Seigneur des Anneaux, une affaire de trois films. » J'ai répondu, « Wow ! Qui va le réaliser ? » Il me dit, « Peter Jackson. » J'ai répondu, « Wow ! » Et il a dit, « Non-non-non-non. Nous sommes New Line. Nous sommes liés pour le foutre en l'air. » (rires) Je ne sais pas. Ca m'a simplement frappé. J'ai dit, « Mon Dieu... Jackson, mec. Il n'est pas américain, c'est un Kiwi... Filmer là-bas (en Nouvelle Zélande) c'est parfait ! » J'ai toujours pensé que c'était là-bas qu'il faudrait faire le tournage. Les choses commençaient à se former dans ma tête.
Puis mon ami m'a dit, « Ecoute... tu es l'élu pour créer ce DVD. Ils peuvent trouver quelqu'un qui produit les grands disques multiples, d'énormes DVDs ou ils pourraient trouver quelqu'un qui était un vrai expert de Tolkien, qui trempait là-dedans... Mais vont-ils le trouver dans le même corps ? » Vous voyez ce que je ceux dire ? Vous pouvez trouver l'un ou l'autre... Mais je n'ai pas marché. En fait, il a dit, « Tu devrais écrire une lettre à Jackson et lui dire qui tu es et blablabla. » C'était trop beau pour être vrai. J'ai en quelque sorte pris un peu de recul. C'est trop parfait, ça ne peut pas arriver. J'avais une sorte d'attitude défaitiste.
Et puis ce qui est arrivé, c'est que ça m'est tombé dans le bec. C'était une étrange coup du destin... Je vais vous en donner la version courte, mais je cherchais cette voiture, cette vieille Land Rover et elles sont difficiles à trouver. Mon ami m'a dit un jour, « Tu cherches cette voiture depuis deux ans. Ne vas-tu jamais faire quelque chose ? » J'ai répondu, « Eh bien, ce n'est pas facile à trouver. Cela met du temps. » Il a dit, « Eh bien, viens voir mon ami, il se trouve qu'il en possède une et nous découvrirons comment il l'a eue. » J'ai répondu, « Bien sûr. »
Nous sommes allés le voir et il se trouve qu'il n'en possédait pas seulement une, il possédait exactement celle que je voulais ET il l'a vendait ! Nous sommes allés faire un test de conduite et j'ai dit, « C'est clair, je la veux. » Et il s'est tourné vers moi et a dit, « Vous savez, j'ai suivi votre travail pendant des années. Voudriez-vous faire un DVD pour nous ? » Il était avec la division DVD là-bas. Nous conduisions et j'ai arrêté la voiture, et j'ai dit, « Eh bien, il y en a un... »
Deux jours plus tard je rencontrais Mike Mulvihill chez New Line et une semaine plus tard j'étais dans un avion pour la Nouvelle Zélande. J'ai rencontré Peter et Fran (Walsh) et j'ai débarqué avec toutes ces idées... Comme toute bonne idée que j'avais eue pour Tolkien ou le DVD, des choses que j'avais conservées pendant des années, et je me suis assis et avant que je puisse faire sortir l'idée de ma bouche Peter avait la même idée.
J'avais le disque laser de Fantômes contre Fantômes de Peter Jackson. Ce qui m'a enthousiasmé, c'est le fait que ce gars ait fait mon travail une fois, ce qui est cool. C'était la première fois que je faisais affaire avec un réalisateur ou un producteur qui n'était pas réellement dans le média, mais qui avait fait littéralement ce que je faisais.
QUINT : Et créé un documentaire qui était deux fois plus long que le film ?
MICHAEL PELLERIN : Ouais, exactement ! Quand je l'ai rencontré il avait le même genre d'idées. Et il m'a montré le film à ses débuts, dans un tout premier montage et j'en avais des frissons. J'ai dit, « C'est ça. C'est de ça dont je rêvais. » Il était primordial que le film soit bien fait et que l'opportunité d'un DVD permette de faire quelque chose de super cool, comme le bon projet. Nous avons simplement décidé de faire ça. Nous nous sommes vraiment bien synchronisé avec Peter et c'était juste une très bonne collaboration.
Mais ce qui est arrivé très tôt... Peter et moi avons découvert que nous étions tous deux des fanatiques de King Kong. Chaque fois que nous étions ensemble pour une rencontre ou une interview, habituellement les 20 premières minutes concernaient King Kong. En fait, je me souviens du jour où il a reçu l'appel (d'Universal) qui disait qu'ils voulaient le faire. Il faisait une interview pour moi et il a dû prendre un appel privé de conférence et il est sortie en disant, « Voilà... ça repart ! »
Mais nous parlions souvent de Kong... Si vous écoutez les vieilles cassettes d'interview du Seigneur des Anneaux, vous nous entendrez parler de King Kong pendant une bonne demi-heure avant l'interview. (rires) A chaque fois nous faisions les geeks là-dessus.
Il disait toujours, « Tu sais, tu devrais faire le DVD pour Warner Bros... Tu as fait des DVDs pour Warner Bros, tu devrais faire King Kong. » Il me poussait toujours à le faire. J'essayais toujours de faire débuter ça chez Warner Bros et finalement il a dit, « Hé, pourquoi on ne deviendrait pas partenaire pour ça ? On sera co-partenaires, on le produira ensemble et une fois que je serai impliqué je pense que Warner Bros prêtera attention. » Et ils l'ont fait.
Nous avons toujours pensé que King Kong sortirait pour le 70ème (anniversaire) en 2003, mais ce ne fut pas le cas. Ils n'avaient pas tous les bons éléments du film... ils ne l'assemblaient pas vraiment en termes de ce qu'ils voulaient trouver, en termes d'impressions nitrates et tout. Je vais vous dire ceci... j'ai entendu certaines personnes dire, « Oh, ils se sont simplement assis pour attendre la version de Peter... » C'est vrai, c'est un timing incroyablement bon, mais la vérité c'est que... cela n'aurait pas pu être fait avant ça. Cela n'aurait jamais été fait.
QUINT : Ce documentaire sur le DVD de King Kong (1993) était phénoménal, mec.
MICHAEL PELLERIN : C'était fou ! (rires)
QUINT : Vous savez, le truc avec les documentaires DVD de Kong c'était le grand divertissement de la séquence de l'Araignée et je pensais que cela serait le bouquet final des bonus pour moi, mais c'est un testament du documentaire lui-même que ce morceau incroyable ne soit pas un point culminant du documentaire pour moi.
MICHAEL PELLERIN : C'est bien.
QUINT : J'étais juste effrayée par le segment sur Willis O'Brien et les techniques et l'équipement qu'il a inventés pour la production. Je veux dire, je savais qu'il était un génie en voyant les résultats finaux de son travail, mais le fait de voir exactement comment il le faisait m'a ébloui. Par exemple, je n'avais jamais connu l'idée d'O'Brien, d'avoir une seule image d'un film de 35mm projeté à un endroit particulier de son plateau qu'il échangeait avec King Kong ou les dinosaures afin qu'ils soient animés ensemble.
MICHAEL PELLERIN : Oh, exactement, ouais. La projection en arrière-plan de la miniature.
QUINT : Juste l'idée qu'il ait à inventer un tout nouveau projecteur pour que l'image seule ne fonde pas sous la chaleur de la lumière...
MICHAEL PELLERIN : Ouais, ouais, ouais, ouais, ouais. Et le fait que le projecteur que nous utilisions (dans le documentaire) est celui de Peter. Peter a acheté le projecteur de O'Brien venant de chez Mighty Joe Young sur lequel O'Brien a travaillé avec Ray Harryhausen. Faire fonctionner cette chose... c'était comme travailler sur un morceau d'histoire, vous voyez ce que je veux dire ? Vous répondez, « Mec, la dernière fois que cette chose a été utilisée, c'était avec CES gars ! »
C'est cool. Je suis content que la séquence de l'Araignée n'ait pas écrasé le reste.
Vous savez le truc marrant c'est qu'au début de ce projet Peter et moi étions assis... C'était le jour avant les Oscars et il était en ville et nous étions assis dans cette chambre d'hôtel au Four Seasons et nous rêvions de ce que nous voulions du DVD. En fait c'est très proche de ce que nous pensions.
Au départ, le point difficile... vous savez, quand nous en parlions la première fois il disait, « Peut-on même proposer une heure de show ? » L'astuce avec Kong, c'est que rien n'a vraiment survécu. Je veux dire, il y a quelques photos, il y a quelques illustrations... Peter possède beaucoup de reliques... tout le monde est mort... que faites-vous ? Comment racontez-vous cette histoire tellement cool alors qu'ils n'ont rien documenté parce qu'ils ne voulaient pas que quiconque sache comment ils avaient fait les effets parce qu'ils étaient si révolutionnaires.
En fait, ils avaient toute une campagne de désinformation, ce qui est incroyable, derrière le costume de singe et toute cette incroyable merde qui n'avait aucun sens.
C'est là que l'idée frappa. Nous n'avons pas de making of, alors créons-les nous-mêmes. Recréons des plans de leur façon et si nous nous filmons en faisant cela nous pouvons démontrer comment ils le faisaient alors. Tout d'un coup il y avait un moyen d'illustrer l'histoire des coulisses. C'était cool.
Et la Séquence de l'Araignée. Au départ Peter voulait la trouver. Il parlait de faire une expédition en Asie...
QUINT : Et de creuser dans leurs caves ?
MICHAEL PELLERIN : Ouais, dans leurs caves. Il imaginait que c'était le seul endroit qui n'aurait pas été détruit. Et je lui avais dit auparavant en plaisantant, « Eh bien, je pense que la seule manière de le faire apparaître serait de faire un divertissement spéculatif. » Il a répondu, « Hmmmmm... » et puis plus tard cette idée a en quelque sorte filtré.
Finalement, c'était du genre, « Faisons-le. Prenons toutes les preuves que nous avons, » et il y en avait beaucoup. Il y en avait un sacré morceau entre les dessins, les illustrations, les photos, les plans tests, les scripts, qui sont presque comme des diaporamas...suffisamment pour faire un bon... vous savez, ce n'était pas comme si nous le faisions à l'aveugle. Donc c'était amusant.
Bien sûr, c'était un défi parce que nous faisions King Kong version 2005. C'était quelque chose de très étrange. Vous alliez sur le plateau A et ils tournaient King Kong et ensuite vous passiez sur le plateau M et c'était Kong 1933. Tout le monde voulait passer par là et nous devions en quelque sorte garder ça secret, mais (ils voulaient le voir). Parce qu'ils étaient grands, comme des tables d'animation de 20 mètres de long où les caméras étaient à un bout et ensuite vous tourniez à travers la vitre, puis vous aviez plusieurs tables d'animation, ensuite vous aviez des canevas puis un profond matte painting en arrière-plan, le projecteur de miniature... vous savez, ces systèmes très élaborés tout en caméras. Vous pouvez imaginer tout le monde en train de travailler sur Kong voulait entrer là et avoir un aperçu de cet espèce de projet aux étranges effets spéciaux de 1932.
Et c'était génial de lire Ain't It Cool News parce que quelque chose a filtré, du genre « Il y a une rumeur disant que Weta va recréer la séquence de l'araignée de manière numérique... » et je riais tout bas.
QUINT : Je me souviens de ça. La rumeur à ce moment-là était certaine que les nouvelles séquences de Weta allaient être montées dans le film pour la sortie du DVD et serait entièrement virtuelle. Je me suis renseigné chez Wingnut et Weta et on m'a répondu, « Il n'y aura en aucun cas des séquences de Weta dans le King Kong de 1933... » Bandes de chenapans.
MICHAEL PELLERIN : C'est la vérité ! Techniquement parlant, c'est vrai !
QUINT : Donc j'ai écrit des conneries.
MICHAEL PELLERIN : Ouais, je me souviens avoir lu ça aussi. « C'est des conneries pour moi ». Et c'était... un peu ça. (rires) A ce moment précis quand c'est arrivé, nous étions sur le plateau en train de lire Ain't It Cool News quand ça a eu lieu. (rires) Vraiment, nous faisions du ralenti, nous retirions des images, tandis que ceci est arrivé, et j'ai dit, « Eh bien... c'est en quelque sorte vrai d'une façon étrange ! » (rires)
Il y avait également une rumeur qui circulait sur le net... Je ne sais pas d'où elle venait, mais elle disait que la séquence de l'araignée avait été trouvée. Ce qui est effrayant c'est que nous avons entendu ça et ça nous a chamboulé. Nous nous disions, « Meeeeerde... Est-ce qu'on devrait tout stopper ? »
QUINT : Tout cela venait de la rumeur que Weta le faisait. Après que cela fut redit quelques fois c'était simplement « Ils remettent le Passage de l'Araignée dans Kong version originale. » C'est pourquoi j'ai tout d'abord complètement ignoré la rumeur. Je veux dire, je ne suis pas un expert de la collection de 35mm, mais je suis proche de ces gens et j'aurais entendu si les images étaient tombées dans les mains d'un collectionneur privé, vous voyez ?
MICHAEL PELLERIN : Ouais. D'après mes preuves, d'après notre petite enquête... Vous n'allez pas le trouver. Ca ne sera jamais découvert. La raison est, d'après toutes les preuves que nous avons précautionneusement assemblées, que (Max) Steiner ne l'a jamais enregistré. Steiner ne l'a vraiment jamais enregistré. Cela signifie qu'il n'est jamais passé par des studios d'enregistrement, donc il n'a jamais été vraiment fait où que ce soit, vous voyez ce que je veux dire ?
Cela a pu être, cela a PU être... Peut-être, et c'est un plan sauvage, sur un écran test pour le studio uniquement avant que la musique soit ajoutée. Peut-être. Mais il n'y en aurait alors qu'un exemplaire, un seul contact, et (Merian C.) Cooper était plutôt légendaire car lorsqu'il montait quelque chose, il le détruisait afin que rien ne puisse être fait avec cela. Alors les chances qu'un exemplaire existe...
QUINT : Eh bien, vous savez, ce qui donne espoir aux gens, c'est que comme Kong était tellement populaire et un si grand succès, quelqu'un ayant travaillé dans des caves ou avec Cooper ou chez RKO... une personne a aimé le film et a commencé à en collectionner des petites parties. Tant de choses supposées perdues sont tombées dans les mains d'un collectionneur privé... Mais ouais, on dirait que ça restera comme le Saint Graal.
MICHAEL PELLERIN : C'est ce que je pense. Et personnellement... Peter et moi ne sommes pas d'accord, je ne crois pas que le Passage de l'Araignée ait jamais été animé. Il pense que ça l'était. Pas moi. C'était prévu et lorsqu'ils faisaient le tournage... absolument, cela faisait partie du film, mais je ne crois pas que cela soit de l'animation, d'après ce que je peux dire. Ca a failli être le cas, mais je ne crois pas que cela fut réalisé. Mais si vous parlez à Peter vous aurez une histoire différente.
QUINT : Je me souviens, il y a environ 5 ans en arrière, j'allais au SXSW pour assister à un panel de DVD où ils annonçaient le DVD de Fight Club et ils déclaraient qu'il ne s'agirait pas uniquement d'un DVD avec le film, mais de deux disques dont un contenant des bonus. Je me souviens avoir été si enthousiaste et à quel point c'était révolutionnaire. Cela ne fut pas longtemps avant que les versions longues du Seigneur des Anneaux sortent sur 4 DVDs chacune. Je sais que la plupart des gens pensent que ça ne peut pas aller plus loin, qu'ils connaissent tout sur la création du Seigneur des Anneaux...
MICHAEL PELLERIN : Eh bien... ce n'est pas tout à fait exact. La vérité c'est que Peter et moi avons tout le temps été précautionneux, en créant les DVDs du Seigneur des Anneaux. Je veux dire, c'est le truc. J'adore lire les discussions et les comptes-rendus des gens qui disent, « Il ne peut pas y avoir plus ! » Ca me fait rire.
La vérité concernant Le Seigneur des Anneaux c'est que nous avons pris un point de vu très spécifique avec les Versions Longues et c'était prévu depuis très, très longtemps. Nous avons dit, « Vous savez quoi ? Ils vont sortir ces versions normales quoiqu'il en soit parce qu'ils doivent les sortir plus tôt et nous ne pouvons pas avoir le genre de making of que nous voulons avoir à temps pour ça. » Vous voyez ce que je veux dire ? Il fallait les faire juste après que le film soit sorti et il n'y avait aucune possibilité de faire le genre de travail que nous voulions faire avec ces choses dans un tel laps de temps.
Donc le fait d'avoir deux sorties DVD était vraiment dangereux. New Line allait de toute façon sortir les versions normales et ils voulaient un disque supplémentaire. Le plan était le suivant : « Ok, super. Allons-y comme ça. Ne nous battons pas, faisons-le, mais planifions-le. »
Le plan était que ce disque contiendrait tout sur tout ce qui avait été montré avec le film pour le promouvoir. En d'autres termes, tout ce qui finit sur DVD... les trailers, les coulisses et les webisodes, etc. Super, allons-y. Pour les fans mettez tout dedans. En plus cela ne prendra de temps à faire histoires de coulisses que nous voulions faire, il y en avait des tonnes. Nous savions déjà que les histoires de coulisses prendraient facilement 6 disques. Nous le savions. Simplement la création de l'histoire.
Nous nous sommes dit, « Super ! » Cela signifie que nous pouvons mettre tous les webisodes et les trailers et les publicités... ils ont une demeure et ils n'empiètent pas sur le temps que nous voulons utiliser pour la création du disque. Et nous avions cette Version Longue qui, bien entendu, avait une date limite beaucoup plus éloignée, donc nous pouvions partir faire les appendices.
Le point de vue des appendices était toujours, « Partons faire cette quête, » et cette quête était prévue très tôt. Nous irons ici, puis là et là-bas et la prochaine fois nous partirons ici et là-bas. En fait nous avions droit à une période de 3 ou 4 ans pour développer ce plateau qui, au final, était supposé s'assembler. Si vous aviez les trois, c'était vraiment une très longue quête.
Il était très important pour Peter qu'il n'y ait aucune duplication du contenu. Même le film est un film différent. Vous n'avez jamais payé deux fois quelque chose. Si vous achetez les 6 DVDs vous n'achetez rien à double.
Mais pendant que nous faisions ça, nous faisions également attention à conserver des choses qui n'allaient pas dans l'histoire des coulisses qui étaient vraiment cool. « Nous allons garder ça en poche pour plus tard, ça aussi, ça aussi... » Nous avons conservé ça pour... Je sais que Peter l'a mentionné auparavant, pour un éventuel projet de DVD où nous pourrions sortir toutes ces choses du coffre aux trésors et leurs donner une demeure. Vous savez, des choses vraiment marrantes, mais pas la création de l'histoire... Quelque chose au-delà de ça.
En d'autres termes, je déteste quand des DVDs dépouillent le film, vous voyez ce que je veux dire ? « Ok, voilà la Version Giga Super Ultime... »
QUINT : Qui contient une interview plus longue de 4 minutes avec l'acteur n°4...
MICHAEL PELLERIN : Exactement. Et Peter déteste aussi ça. L'idée était de savoir qu'un jour Le Seigneur des Anneaux serait un coffret spécial ou un quelconque cadeau, assurons-nous de conserver les choses importantes afin que lorsque cela arrive, les gens se disent, « Hey, mec. Les Versions Longues... que pouvez-vous faire en plus ? » Que lorsque cela arrive, ils se disent, « Oh mon Dieu ! Ils ont réussi à garder le meilleur pour la fin ! »
QUINT : Vous savez, certains de mes moments favoris en visitant le plateau lors des reshoots pour Le Retour du Roi étaient ceux où on aurait dit que chaque jour était une fête d'adieu...
MICHAEL PELLERIN : C'est exact, et ils avaient tous ces films...
QUINT : Ouais, chaque personne qui partait recevait une bobine gag. Elles étaient tellement hilarantes, j'espère que c'est ce dont vous parlez.
MICHAEL PELLERIN : Ouais, j'espère aussi. Vous savez, on verra. C'est sans aucun doute quelque chose que Peter avait à l'esprit, et moi aussi, ça ne s'est juste pas produit, vous voyez ce que je veux dire ?
QUINT : Ouais... toutefois, je dois dire...je ne sais pas si les moins de 13 ans supporteront les images où Gandalf embrasse un cheval avec beaucoup de fougue...
MICHAEL PELLERIN : (rires) Hé, du contenu non classé !
QUINT : Exactement ! Donc la plus grande différence entre les disques du Seigneur des Anneaux et le DVD de King Kong semble être le Kong Is King Production Diaries. Il y avait certaines choses venant du web pour Le Seigneur des Anneaux, mais rien de comparable à ce qu'il y avait ici...
MICHAEL PELLERIN : C'est le truc. Quand nous avons fait Le Seigneur des Anneaux, je pensais que ces DVDs allaient me tuer. Chaque année je me disais, « Oh, mon Dieu...Escaladons l'Everest l'année prochaine et l'année suivante. » Je me disais... Comment Peter va-t-il relever le défi pour Kong ? (rires)
C'était à la fin du Retour du Roi, je me baladais beaucoup à ses côtés avec une caméra, dans la salle de montage... dans les parages. Il a dit, « Pour Kong nous devrions utiliser la caméra comme un journal intime ou un confessionnal. Simplement l'avoir tout le temps dans les parages afin de s'habituer à lui parler. »
Ce qu'il a donc commencé à faire... vers fin 2003. Vers fin 2003, autour d'octobre ou novembre nous avons commencé à documenter Kong car les premières rencontres de production avaient lieu. Avant que Le Retour du Roi ne sorte. Il a dit, « Hé, attends un moment et après chaque rencontre je me tournerai vers la caméra et je parlerai aux fans pour le DVD. » Vous voyez, du genre « Donc aujourd'hui c'était la première rencontre pour le script et ce qui s'est passé c'est blablabla. » Et nous commencions à faire ça de façon régulière.
Bien entendu, Peter avait une bonne relation avec Michael Regina et les gars de The One Ring.Net, qui ont créé KongIsKing.net. Comme vous le savez, le site web de choix pour la distribution et l'équipe était TheOneRing.Net. Je veux dire, tout le monde y allait chaque jour.
La façon dont l'idée est apparue était la suivante : nous tournions ces étranges journaux intimes pour le DVD, un petit peu ici et là. C'était le premier jour de tournage et mon caméraman, Adam, était sur le plateau ce jour-là et Peter réfléchissait, et c'est sorti du flou... ce n'était pas préconçu..., il a dit, « Pourquoi ne tournerions pas quelque chose pour le mettre sur KongIsKing,net ? » C'est un moment historique, c'est le premier jour sur le plateau, le tout premier jour de tournage de Kong. Pourquoi ne pas enregistrer quelque chose et l'envoyer à Michael et il le mettre.
Donc si vous regardez c'est cette petite vidéo de 30 secondes, « Hé, nous voilà... c'est le premier jour de tournage... blablabla. » Et quand il l'a vu plus tard, il l'a regretté... Genre, « Nous aurions dû faire plus avec ça. Je pense qu'on tient quelque chose. Je pense que ça va être amusant. » Et en gros il a dit, « Faisons-le... » Au départ il disait, « Faisons-le 3 fois par semaine. » Je me suis dit, « Tu vas littéralement nous tuer ! »
J'ai fait en quelque sorte les calculs dans ma tête et je me suis dit, « Putain de merde ! C'est un projet énorme. En gros c'est les nouvelles de 6 heures. Nous tournons et 48 heures plus tard c'est sur le web. » Vous devez vous rappeler que cela doit être conçu, cela doit être tourné, cela doit être monté, approuvé... c'est tout un processus de production.
Il a appelé KongIsKing.net et a dit, « Est-ce que vous êtes prêts à héberger beaucoup d'images parce que je vous donnerai des exclusivités chaque semaine. » Ils ont répondu, « Ouais, bien sûr. »
Ce que Peter faisait était tellement fou parce qu'habituellement il y a tout un plan... comme les premières images des personnages, les premières images du tournage sont habituellement exclusives sont pour les magazines ou les chaînes TV et tout est pré-arrangé. C'était comme s'il avait ouvert la porte d'un coup en disant, « On y va ! C'est le truc ! »
Même les acteurs au départ se disaient, « Pouvez-vous montrer ça aussi tôt ? » Mais ils l'ont fait parce qu'ils commençaient à les voir et tout le monde commençait à les regarder, donc tout le monde a commencé à donner des idées, du style, « Oh, faisons ça ! Faisons ceci ! » Ou, « J'ai une idée ! Tournons ça ! »
QUINT : Eh bien, quand vous avez quelqu'un comme Jack Black qui y met toute sa force vous obtenez de l'or. Certains de mes reportages favoris sont les petits sketchs qui mettent en avant les améliorations de la distribution... comme le reportage « Je fais 2 mètres 50 » et Carter Nixon chassant Gandalf... C'était un vrai compliment pour le parcours presque au jour le jour de la production.
MICHAEL PELLERIN : C'était l'idée. Nous aimions bien les webisodes de Star Wars, et Peter a fait... il pensait qu'ils étaient supers, mais ils ne sont même pas sortis avant, style, 6 mois après que la photographie principale du film soit terminée. Le truc de Peter, c'était, « Eh bien, c'est ok, mais s'il y avait quelque chose qui sort littéralement dans le monde tandis que le film se produit, ce qui signifie qu'il n'y a aucun moyen pour nous de prédire ce qui va se passer... » vous voyez ce que je veux dire ? Comme si vous étiez directement dans le mouvement, faire le making of alors que le film est en pleine création et le mettre à disposition des gens. Vous ne le protégez pas, vous le diffusez.
QUINT : J'ai été incroyablement chanceux de pouvoir passer beaucoup de temps sur les plateaux de Peter Jackson et je dois dire... Ce que j'aime avec ces reportages c'est qu'ils saisissent un sentiment du plateau et ils montrent beaucoup, mais en même temps... ils ne montrent vraiment pas beaucoup, vous voyez ce que je veux dire ?
MICHAEL PELLERIN : C'est une corde raide. Vous savez, Peter est un gars super pour garder secrètes des surprises. Il gardait même des surprises pour la distribution. Vous savez, quand il montre ses films, il a ce petit sourire en coin, du genre, « Ooooh, c'est parti ! Ils ne savent pas ce qui les attend ! »
Il me faut souligner que Peter était impliqué dans chaque reportage, je veux dire, donner l'idée, tourner les introductions, donner les accords, tandis qu'il faisait cet énorme film, pas vrai ? C'était une décision très consciente avec tous ceux que nous avons fait... que devrions-nous montrer et ne pas montrer ? Rappelez-vous, c'est son film (à Peter) et il a aidé à faire les reportages. Il n'allait pas gâcher son festin qui allait sortir en décembre 2005. Pas moyen.
Donc il y avait toujours tous ces trucs que nous devions faire ressortir. « Retiens ceci, retiens cela, retiens ceci, retiens cela, ne montre pas ci, ne montre pas ça... » Une chose que j'adorais c'est quand les gens disaient, « J'ai tout vu maintenant que j'ai vu les reportages ! » J'adorais ça parce qu'alors ça fonctionnait ! C'est une expérience satisfaisante, signifiant que vous n'avez pas l'impression que « Ces choses sont plutôt faciles, elles sont vraiment maigres, elles ne montrent pas grand-chose, elles ne racontent pas grand-chose. » Vous avez l'impression d'avoir vu toutes ces choses et en réalité, ce n'est pas le cas. Tout le film a été protégé pour vous.
La seule chose que nous pensions être sûre était que les gens savaient que le contenu du film original serait dans le nouveau film. C'était fair-play, mais Peter a spécifiquement gardé secrètes toutes les surprises.
QUINT : Cela a toujours été votre plan de sortir les reportages sur un DVD annexe ou prévoyiez-vous d'en faire un ensemble avec le premier DVD comme vous avez fait les webisodes pour les DVDs du Seigneur des Anneaux ?
MICHAEL PELLERIN : Peter et moi avions toujours espéré qu'ils le feraient en DVD. Finalement, vous savez, vous les voulez en haute qualité, en haute résolution et vous les voulez dans un pack... c'était notre rêve. Le fait qu'Universal était prêt à en faire leur propre pack était super parce qu'en tant que producteur de DVD la vérité est la suivante : il y a tant de choses que vous pouvez montrer aux gens, mais seulement autant de DVDs pour les stocker, particulièrement pour un film de Peter Jackson.
Comme je vous le disais pour Le Seigneur des Anneaux. Même avec tout ce que nous avons, nous n'avions pas assez de place et nous le savions. Le fait qu'Universal sorte ce DVD...et après tout, c'est plutôt cool d'obtenir un traitement indépendant. Ca ne m'était jamais arrivé. J'espère que les gens l'apprécient parce que s'ils aiment ce que cela raconte, cela envoie un message aux studios : oui, les bonus sont importants. Ce style de programmation est important, vous voyez ce que je veux dire ? Ce n'est pas simplement braqué sur des choses qui n'intéressent pas les gens. Non, cela signifie que des personnes sont intéressées. Donc j'espère que cet objectif est atteint.
Comme je disais, il y a tant à faire et il y a autant de disques à remplir, donc le fait qu'Universal ait fait 2 disques juste pour ça est super parce que maintenant ils ont vraiment un chez eux, vous voyez ce que je veux dire ? Cela aurait pu être très différent. Cela aurait pu être du genre, « Eh bien, nous allons mettre le meilleur... »
QUINT : (rires)
MICHAEL PELLERIN : Je suis sérieux. Ils auraient pu aller dans ce sens. Bien sûr, nous n'avons pu mettre que ce qui allait jusqu'à la conclusion du tournage. Il y a les 54 premiers, ceux de la post-production n'y sont pas. Ce sont les 54 premiers parce qu'en termes de DVD, vous ne fournissez pas simplement ces choses pour les voir faites pendant la nuit. Cela met du temps à être répliqué, empaqueté et distribué...
QUINT : Et ils les voulaient à temps pour la sortie.
MICHAEL PELLERIN : Exactement, donc nous en avons obtenu autant que possible là-dessus et pouvions encore sortir le tout.
QUINT : Eh bien, cela fait une rupture franche. Cela aurait été vraiment chouette de les avoir ensemble, mais je suis vraiment content que la décision ait été prise de placer les reportages dans un pack spécial, et pas seulement quelques ajouts aléatoires que vous obtenez au meilleur prix quand vous achetez 2 DVDs ou autre chose. J'adore le pack avec les illustrations et tout...
MICHAEL PELLERIN : Je sais. C'est quelque chose. Le pack qu'ils ont fait, ce que Peter a personnellement approuvé, bien entendu. Il est tellement impliqué pour tout ; le poster, le trailer, le pack DVD... Je veux dire, il approuve vraiment tout. Le fait qu'Universal se soit démené pour rendre cela spécial, parce qu'ils auraient simplement pu sortir une boîte, vous voyez ce que je veux dire ? Et économiser de l'argent ! S'ils étaient vraiment, vraiment avares, ils l'auraient juste mis dans une boîte. Beaucoup d'argent part dans la production de cet objet. Ils étaient plutôt courageux et ont déclaré, « Faisons-en un événement. Dépensons de l'argent pour rendre ce pack exceptionnel et en faire quelque chose de spécial. »
Il y a certaines sociétés qui sont du genre, « Quelle est l'échéance ? Quelle est l'échéance ? Economisons de l'argent afin que je puisse tout garder. » Ce n'est sans aucun doute pas le cas.
Quoiqu'il en soit, vous êtes juste content, en tant que producteur de DVD, que votre travail ressorte car plus vous attendez et moins cela remontera à la surface. Vous devez le faire ressortir pendant qu'il est encore temps. Donc, ouais. Je suis très heureux que cela soit arrivé et j'espère que cela a du succès parce que cela envoie un message vraiment cool aux studios à propos de ce genre de chose, que les gens aiment ce genre de chose.
QUINT : Quelle est la suite après le grand singe ?
MICHAEL PELLERIN : On verra ce que fera Peter. Je suis sûr qu'il va se reposer nous verrons ce qu'il veut faire. Comme je le disais, il y a quelques projets à l'horizon. Je ne sais pas si le projet pour Le Seigneur des Anneaux aura lieu ou pas. Je veux dire, on verra.
De plusieurs manières, Kong est comme Le Seigneur des Anneaux 4. Pas en termes de film ou d'histoire, mais par rapport à ce qui y est entré. La Communauté a débuté et pendant qu'elle en était au niveau de la première et de la publicité, ils faisaient déjà Les Deux Tours, en compétition pour que cela soit fait, puis Le Retour du Roi. Kong a finalement été un film de 3 heures comme ceux du Seigneur des Anneaux et son planning était exactement le même que celui du Seigneur des Anneaux. Il a débuté juste au moment où Le Retour du Roi est sorti dans le monde. Ce sera la première fois que... eh bien, Halo va débarquer, mais Peter ne le réalise pas, donc c'est la première fois qu'il peut respirer.

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